Il s'agit d'une affection grave, source importante de décès, d'hospitalisations, de morbidité et d'invalidités précoces. Elle représente 44 500 décès déclarés par an en France ce qui correspond à un peu plus d'un décès sur 8 chez l'homme et d'un sur 10 chez la femme.
Les hommes sont deux fois plus touchés que les femmes, et l'infarctus du myocarde concerne principalement les personnes âgées de 65 à 85 ans (45%).
Si une chute spectaculaire de la mortalité à 30 jours est constatée depuis une quinzaine d’années (près de 70 %), il est à noter que dans 10 % des cas, le patient meurt dans l’heure et, dans 15 %, le décès survient dans l’année.
Entre 2000 et 2007, les taux d’infarctus et de décès par maladie coronarienne ont chuté en moyenne de 5% chaque année pour les hommes et un peu plus pour les femmes.
Population concernée par le syndrome coronarien aigu
La population concernée par l'infarctus du myocarde évolue : la proportion des moins de 60 ans s’accroît. Fait marquant, les femmes jeunes sont de plus en plus touchées. En 2010, 25 % des moins de 60 ans avaient déjà fait un infarctus du myocarde alors qu’elles n’étaient que 10 % en 1995. L’infarctus du myocarde est aujourd'hui plus meurtrier que le cancer du sein. Le responsable : le tabagisme principalement, en explosion chez les femmes jeunes.
Souvent, les personnes qui subissent un infarctus meurent faute d’intervention précoce avec un massage cardiaque ou un défibrillateur. Dans 70% des cas, les crises cardiaques interviennent devant des témoins, mais seuls 20% d’entre eux connaissent les gestes nécessaires à la survie du patient.
- Haute Autorité de Santé - Fédération Française de Cardiologie
- Fondation pour la Recherche Médicale
Dernière mise à jour : 30/05/2019
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