Coarctation aortique atypique : tout savoir

Les coccidies sont des protozoaires intracellulaires, appartenant au phylum Apicomplexa, qui se caractérisent par la présence d'un complexe apical dans les stades libres du cycle biologique (sporozoïtes et mérozoïtes), qui envahissent les cellules épithéliales. Leur survie est assurée par leur forme de transmission extrêmement résistante - les oocystes - qui peut survivre dans l'environnement pendant plusieurs mois.

C’est une maladie parasitaire qui touche surtout les animaux, tels que les chevaux, bovins, ovins, caprins, porcs, chiens et chats ainsi que des oiseaux et des lapins. L’infection s’effectue à travers les voies oro-fécales et les animaux les plus touchés sont les plus jeunes, avec une symptomatologie intestinale (fièvre, diarrhée, saignements, perte d’appétit et donc anémie). La maladie se transmet dans de rares cas à l’homme.

Chez l’homme, la coccidiose est une infection parasitaire provoquée par un protozoaire, Isospora belli, et est l'une des conséquences les plus fréquentes du Sida et d'autres conditions qui provoquent une immunodéficience. Elle se caractérise par une diarrhée aqueuse chronique et une perte de poids significative. La guérison est possible, mais les rechutes sont fréquentes. La coccidiose touche aussi les jeunes enfants qui ont un système immunitaire qui n’est pas encore bien développé.

La coccidiose est une maladie asymptomatique dans la majorité des cas. Après l’incubation qui dure environ une semaine, des symptômes peuvent néanmoins se présenter comme la fièvre, la céphalée, des douleurs abdominales, la diarrhée (avec des selles riches en muqueuses, avec une odeur fétide). De tels symptômes peuvent se prolonger durant plusieurs semaines puis se résoudre progressivement.

L’examen parasitologique des selles est le test le plus simple pour effectuer le diagnostic de la coccidiose, ou encore une prise de sang. Le traitement de la coccidiose se fait grâce à des antibiotiques de la famille des sulfamides.

Sources :  Société tunisienne de pathologie infectieuse

Publié le 18 avr. 2017