Lorsque le diagnostic tombe, il n’est pas toujours facile de rester positif. Il est donc très important de rester bien entouré et de ne surtout pas rester seul face à la maladie. L'entourage et parfois des structures spécifiques, en plus de l'équipe médicale peuvent aider à faire face.
En ce qui concerne les effets secondaires des traitements, il est possible d'ajouter à la prise en charge (sans pour autant se substituer aux traitements classiques) des médecines complémentaires : homéopathie, acupuncture, hypnose... qui peuvent soulager le patient.
Avec la fatigue liée à la maladie, la vie professionnelle peut être impactée. Il est important de discuter de cette éventualité avec ses proches et l'équipe médicale : il est possible d'avoir des arrêts de travail de quelques jours à quelques mois.
Le cancer du col de l'utérus au quotidien
A la fin du traitement, il est important de reprendre la surveillance : examens cliniques réguliers, frottis… sont à faire régulièrement, à un rythme établi avec le médecin, en fonction de chaque cas.
Après une chirurgie, sur le plan de la vie intime, la reprise d'une vie sexuelle est possible. Il peut y avoir quelques effets indésirables au début (sécheresse vaginale, douleurs) mais ils sont en général de courte durée et votre médecin peut vous conseiller des moyens de les aténuer.
Il ne faut pas négliger non plus l'aspect psychologique et ne pas hésiter à en parler pour retrouver un équilibre.
Enfin, en ce qui concerne la grossesse, si la chirurgie concerne l'utérus dans sa globalité, elle n'est plus possible. Cependant, pour les prises en charge chirugicales moins invasives, elle est encore possible, malgré les risques accrus de fausse couche et de naissance prématurée.
Sources : Fondation ARC
Dernière mise à jour : 20/04/2018
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