Le fait que le cancer du col de l’utérus soit d’origine infectieuse permet d’adopter une stratégie de prévention impraticable pour les autres formes de tumeur.
Aujourd’hui, deux vaccins sont disponibles contre le Papillomavirus :
- Le premier protège contre les types 16 et 18 (les types du virus qui sont en mesure de causer des lésions précancéreuses) ;
- L’autre offre aussi une protection contre les types 6 et 11 (ceux qui causent la plupart des condylomes).
Ces vaccins sont tous les deux très efficaces, dès lors qu’ils sont administrés avant que la personne ne soit contaminée par le virus HPV, qui s’acquiert généralement immédiatement après le commencement de l’activité sexuelle. De plus, ils engendrent une meilleure réponse immunitaire chez les personnes les plus jeunes. C’est pour cette raison que la campagne de vaccination contre le Papillomavirus est focalisée sur les adolescentes de 11 à 14 ans.
La vaccination durant cette tranche d’âge, selon les informations scientifiques aujourd’hui disponibles, permet de prévenir dans la plupart des cas, l’apparition d’une infection persistante du Papillomavirus, qui provoque généralement le cancer du col de l’utérus.
La vaccination primaire consiste en 3 doses distinctes de 0,5ml, administrées avec un intervalle de temps de 6 mois entre chaque dose. Le vaccin doit être administré par injection intramusculaire.
La vaccination ne remplace pas le dépistage du cancer du col de l’utérus
Les femmes qui ont été vaccinées doivent néanmoins continuer à se soumettre au dépistage, c’est-à-dire effectuer un pap-test tous les 3 ans. En effet, aucun vaccin n’est à 100% efficace, et c’est pour éviter tout risque d’infections persistantes de HPV que le frottis reste indispensable dans le processus de prévention du cancer du col de l’utérus.
Sources :
Institut National du Cancer
Dernière mise à jour : 24/12/2018
Fiches maladies
Voir plus