Bipolarité et l'ennui

Pour tout ceux qui ont Netflix j'ai vu un film très sympas et léger sur la bipolarité. Ça s'appelle "fou de toi"

 Je veux des feedbacks, un clin d'oeil a tous les bipolaires, on se reconnait bien dedans. 

J'adore les petits grain de folie qui nous rend atypiques, ne laissez pas(enfin ESSAYEZ, car c'est facile a dire) de NE PAS laisser la maladie et la dépression vous definir. On a ce zeste de folie en nous qui NOUS rend atypique et interessant. Car,avant tout, ces états "maniacs" c'est cette "folie" qui est a l'origine de notre moteur. 

(ne vous inquiétez pas j'ai pris mes médocs) haha, mais bref pourquoi ne pas en rire des fois. 

Le traitement est contraignant, on passe par des etats d'esprits compliqués a gérer, mais en tant que lobotomisée sous medocs je VEUX garder cette dérision (sans vous paraitre irrespectueuse, sans jugements).

Ex: un jour j'ai arrêté le traitement et j'ai dessiné sur toutes les portes de ma maisons en mode artiste incomprise lol(que j'ai du repeindre en blanc après coup quand ma mère est revenu de voyage).

La gravité de la maladie est assez conséquente au quotidien du coup pour dédramatiser, moi ça me fait rire si on voit ça d'un oeil détaché mais j'assume.

C'est délicat car cette maladie est destructive, mais avez vous vécu des moments ou vous vous êtes dit: "cette euphorie" m'as fait faire des choses qui vous on rendu VIVANT? 

Des commentaire sur les côtés bienfaiteurs? 

Ne vous offendez pas je suis transparente dans mes propos pas de jugements (demain jvais sûrement pleurer... lol je PLAISANTE)

Pour revenir au film, must seen

Mon témoignage peux être mal interprété donc pour tout ceux qui sont mal en ce moment, je vous soutient et je compathie. Mais pour ceux qui se reconnaissent :) témoignages? annecdotes? 

A bientôt 

@Nellyvictoria coucou ma belle Te retrouver sur ce forum fait chaud au cœur

Tu n’es pas seule je suis contente que le destin du centre de jour t'ai mis sur ma route..

Avant mon diagnostique de bipolaire, j’étais dépressive anorexique mais une excellente élève avec toujours un petit job pour subvenir à mes besoins. 

Après mon diagnostique en 2009, j’ai arrêté mes études ( je n’ai que le baccalauréat !) Et je n’ai jamais réussi à revenir à l’université malgré une tentative en 2018 qui avait plutôt bien commencé ...En Janvier 2019 je tombe amoureuse d’un mec qui me dit d’arrêter mon traitement...La sempiternelle voix qui te dit que tu peux vivre sans traitement est à ne jamais écouter..

Je le fais et en moins de 2 je virre en phase maniaque puis en grosse phase dépressive où je n’arrive plus à sortir de chez moi...J’ai rebelotte arrêté mes études...pour la énième...fois.

L’ancienne Fadma me manque: la Fadma studieuse ...la Fadma sérieuse...la Fadma qui n’avait peur de rien...

Je me sens perdue amoindrie disparue...

J’ai même fait pire que me perdre car entre juin 2014 et août 2016 je me suis recluse chez moi.? Une véritable perte de deux années de ma vie...

Pourquoi  cette maladie nous détruit t’elle? Pourquoi chaque jour est un questionnement permanent? Pour

Pourquoi avons nous cette épée de Damoclès en permanence au dessus de nous?

Je me le demande et suis contente de t’avoir rencontrée ...On se sens moins seule...

@Dauphinbleu bonsoir 

Je comprends ton desespoir

Après mon diagnostique en 2009, mes 2 frères et ma soeur ont arrêté de me parler et j'ai perdu foi en toute humanité...ma chair et mon sang me tourne le dos...

On se sent tellement seule après...

Je comprends ta solitude et ta souffrance ...

Quand au poids je compatis. Je mesure 1m70 pour 80 kilos...Jai pris 20 kilos en 5 ans....

Tous les jours j'essaye de me motiver pour faire du sport mais je n'y arrive pas ...

@Nellyvictoria‍,

Un grand merci pour l’info du film à voir « fou de toi ». 
De même pour votre (ton) témoignage personnel plein de vitalité et de franchise. 
En appelant à vous (te) suivre dans les témoignages,  cela m’a donné l’envie de participer à mon tour. 
Je confirme tes propos sur le fond sachant que la forme appartient à chacun.e. 
A 67 ans, la liste serait longue si je devais être exhaustif tant sur mon parcours de vie personnelle que sur mon parcours professionnel.

Que de rebondissements et d’imprévisibilités pour quelqu’un de néophyte qui n’y connaît rien aux bipolaires. 

Ayant été hospitalisé en urgence en septembre 1997 suite à une décompensation, mon ex-épouse l’a exprimé clairement au médecin-chef du service de psychiatrie : « il a toujours été malade ».
Merci pour lui car avec un tel témoignage intime consigné dans mon dossier médical dont j’ai une copie, je n’étais pas prêt de ressortir du CHS.

Tout ça pour dire que nous formons une communauté solidaire et que nous pouvons nous comprendre sans trop d’efforts car nous avons connu plus ou moins les mêmes problèmes même si comparaison n’est pas similitude. 

Toute ma solidarité et bonne continuation.

Sylvain 

Merci pour ces témoignages de personnes bipolaires .En ce moment j ai une période difficile : j ai été hospitalisée en clinique au mois de novembre  et ke suis sortie  en janvier je l avais décidé suite à ma remarque dune soignante me disant ; vous n allez pas rester ici 6 mois en attendant un logement je me suis dit  bon je prends les choses en main et j ai demandé à la psychiatre sui me suivait là bas une sortie quelle à accepté bien qu'elle m a dit un truc peu encourageant " à bientôt " comme si elle s'attendait à me voir revenir .J ai des difficultés  conjugales et ke pense qui il me faudrait vivre seule pour plus de sérénité me problème  est que je ne travaille plus : invalidité je pourrais la compléter avec quelques heures de travail mais je suis par moments si déprimée  sue J ai complètement perdu confiance en moi .Mon conjoint m a inscrite dans une salle de fitness ça me fait du bien j ai été très sportive adolescente et même enfant j ai aussi souffert d anorexie et j ai des troubles du comportement alimentaire j alterne périodes de " régime " et craquage pour combler la frustration le vide de ma vie les conflits affectifsJe suis sous lamictal  250 mg en clinique j avais 325 mais ça me faisait grossir car augmentation de l appétit et rétention d eau ai aussi du seresta et du noctamide .J ai des périodes de réveils trop précoces 3h du matin  surtout quand je suis déstabilisée et que j ai des boulimie je ne sais pas comment gérer tout cela j ai une psychiatre et un psychologue psychanalyste mais ce n est pas remboursé alors je ne le vois que quand je peux c'est de ma faute ke dépense trop d'argent la aussi ke comble un vide avec des beaux vêtements et quand c'est pas ça ce sont des achats diverses pour les soins du corps  des vitamines ou pores des boulimie ça crée un gros malaise dans mon couple et des conflits et je suis agressive mon conjoint en est fatigué et il devient insultant avec moi et ça aggrave mes déprimée. 

@hanae11‍ 

Bon courage et tiens bon. Normalement avec le traitement ça doit le faire. Choisir de sortir est un choix responsable et qui peut être salutaire. Après ce qui est à évaluer c’est si cette sortie n’était pas prématurée et qu’elle a été bien préparée et accompagnée. 
Dans mon cas, entré en novembre 1998 je n’en suis sorti qu’en août 2000 mais complètement sevré des psychotropes en particulier des neuroleptiques. 
Les réveils répétitifs  à 3h du matin sont à priori un signe de dépression. 
Le yoyo alimentaire peut aussi être majoré par certains psychotropes. 
Tout ça pour dire que tant qu’on est pas stabilisé, mieux vaut avoir un suivi thérapeutique de près par des professionnels de santé spécialisés en santé mentale comme c’est le cas en CMP en ville. 
Bon rétablissement au mieux et au plus vite pour une vie de meilleure qualité.

Bien amicalement. 
Sylvain 

Merci Sylvain en plus de tout ma vie affective et conjugale est très compliquée  angoissante ke vis avec un homme  depuis 30 ans ça ne se passe pas bien surtout  avec le confinement il est prof de philosophie c'est un type spécial il me jette me dis  que je le harcèle son médecin lui prescrit un  AD k ai l'impression que ça le rend agressif l'idée que j ai envisagé est de partir c'est compliqué je suis en invalidité je peux avoir un complément AAH mais il faut rompre le pacs avec mon conjoint si le le fait il me faut quitter le domicile et pour aller ou ? Tout ça aggrave mon etat je suis surtout angoissée le soir 

@hanae11‍,

En 1997, c’est mon épouse qui ne me supportait plus et qui m’a jeté dehors de sa vie. A l’époque, je n’avais pas pire ennemi que mon épouse. 
Mon salut et peut-être le vôtre, c’est de faire une demande de logement social (en ligne par l’Internet ou avec l’aide d’une assistante sociale du CCAS par exemple)  car votre cas comme le mien à l’époque est une priorité d’attribution d’un logement social en urgence. 
Le T2 qui m’a été attribué m’a enlevé une épine du pied même si mes parents m’avaient recueilli dans mon ancienne chambre d’adolescent mais à 43 ans c’était loin d’être fun.

Donc, la meilleure défense c’est l’attaque. Faire l’autruche n’est jamais bon à terme. Je ne parle pas de vous mais en général. Avoir un toit est capital. Il y a l’APL pour aider à payer le loyer lorsqu’on est en invalidité avec l’AAH comme revenus.

J’ai été aussi mis en invalidité 2ème catégorie. Il n’y a aucune honte à ça. C’est un moyen pour se protéger qui aide énormément. L’essentiel c’est d’être autonome et d’être respecté dans ce que l’on est comme personne. 

La maltraitance n’est pas acceptable. Ni l’emprise d’ailleurs. Je sais que cela n’est pas facile de se dégager d’une dépendance affective, Mais rester pour subir, c’est pas acceptable non plus. 

Je vous souhaite le meilleur en évitant le pire. Tous mes  encouragements à persévérer pour vous en sortir dans les meilleures conditions possibles. L’espoir d’une vie meilleure est un moteur efficace pour faire bouger les choses de sa vie. 

Bon courage.

Sylvain 

bonjour, stabilisé je me donne à l'écriture dont j'auto édite mes créations et j 'entretiens des relations sociales via le gem. Ne vous fixés pas d'interdits, bipolaire ne veut pas dire incapable de....

Bonsoir, merci pour tous ces commentaires. J'angoisse de mes phases de déprime, car mon travail est déjà dur, mais je ressens trop la fatigue, ces moments là.

Ça donne envie de changer de boulot, qqchose que j'ai déjà trop fait. 

Problème c'est que le travail m'ennuie vite, qui a la même expérience ? 

Merci déjà