Bipolaires, quel est votre métier ?

J'ai du arrêter mon activité .je suis en invalidité 2 .tout changement me bloque .

Oh mince! C'est vrai que le changement c'est très dur à vivre, j'avoue. Moi j'ai beaucoup de mal avec ça, il faut que ma vie soit entièrement stable, sinon...c'est la cata au niveau anxiété. 

Bon courage à vous!

@Incertain bonsoir merci pour ta demande d'ami demain tu devrais avoir un message (1)dans la cloche...

@Incertain bonnes soirée et nuit⚘

@mag4343 Merci, bonne soirée et bonne nuit à vous! 

A bientôt.

@Incertain a demain bonne nuit 

@Incertain Je suis dans la même situation que vous, j'ai 33 ans et je suis très proche de ma Maman. Je vis à 30 kilomètres de chez elle depuis le mois de février et c'est déjà une révolution. Plus loin je ne pourrais pas. Même si je rencontrais un super beau prince charmant et qu'il voulait m'emmener dans un pays génial mais trop loin je n'irais pas je pense. Profitez un max de cette complicité avec votre Maman, je crois qu'on a cette chance dans notre malheur. 

Passez une bonne nuit ;)

@corbeau47 Merci! J'ai bien dormi, même si mon chien me réveille tôt le matin parce qu'il veut sortir...! :)

Bonne journée à vous tous! Bon courage!

@corbeau47 En fait mon parcours d'étude a été particulier. J'apprenais l'italien déjà enfant, à partir de douze ans et demi. Je l'apprenais chez moi...et c'était ma passion. Après le Bac, j'ai opté pour la fac d'italien, donc...sauf que suite à une année difficile ( je n'étudiais pas dans ma ville d'origine ), j'ai sombré dans la dépression. Je suis allé jusqu'au Master 1, mais je ne l'ai pas validé entièrement, parce que j'ai été reçu dans une école de traduction sur Paris. Je devais donc changer de ville...Malheureusement, je n'ai pas validé ma première année en école de traduction, et j'ai dû retourner en CAPES d'italien. Je l'ai tenté deux fois, mais plus le temps passait plus je déprimais.

A la fin j'ai décidé de terminer mon Master 1 chez mes parents, à distance, et cette même année j'ai enseigné l'italien dans un collège. J'ai validé mon Master 1, et en juin 2010 j'ai fait une tentative de suicide. A partir de là j'ai arrêté les études pendant cinq longues années...avant d'aller pendant un an à l'hôpital de jour. Suite à ça j'ai suivi une formation m'orientant vers le monde des bibliothèques, et je l'ai validée avec la mention bien.

Je n'ai jamais abandonné l'italien...que je parle presque couramment. Quand je faisais mes études, j'allais fréquemment visiter les zoos parisiens, je séchais les cours de CAPES, qui étaient trop stressants.

Depuis quatre ans je travaille dans une bibliothèque d'école d'ingénieurs...et c'est un travail "alimentaire". A côté de ça je lis beaucoup, je m'informe sur les maladies qui me concernent, et je m'occupe de mon chien. Je mange le midi et le soir chez mes parents, tous les jours, parce que je déprimerais si j'étais tout seul. Et puis, mon frère vit la plupart des jours de la semaine chez moi, parce qu'il est en arrêt, il ne travaille pas à cause d'un handicap physique.

Voilà ma petite vie.

Il se peut qu'un jour je retourne dans le milieu des langues étrangères, mais je ne sais pas encore comment. De nos jours les élèves ne veulent pas entendre parler de "travail passionnant"...alors qu'apprendre une langue peut être passionnant.

Ciao ciao! Bon courage à vous tous!

@corbeau47 Ma mère a toujours été...présente, pour ses enfants. J'ai toujours pu parler avec elle; elle n'a jamais été dans le déni vis-à-vis de ma maladie, contrairement à mon père qui ne veut pas voir la réalité en face. Pendant quelques années ça a été la guerre, entre mon père et moi, au point qu'à un moment j'ai décidé de chercher un appartement. J'ai déménagé suite à un conflit qui a été très lourd à vivre, pour moi qui n'allais pas vraiment bien à l'époque. Du coup aujourd'hui...j'ai une certaine distance vis-à-vis de mon père, je ne supporte pas son attitude, à certains égards...mais j'arrive à supporter ma mère.