Patients Hypothyroidie
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nouchka47
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bonjour, je ne savais qu'on pouvait atteindre 200 en TSH ! Vous deviez hyper hyper hyper fatiguée, moi mon max était 20 et j'étais déjà à plat ..... bon courage
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@nouchka47
bonsoir
J’etais surtout deglinguée de partout : yeux, infections, mes bilans sanguins étaient une cata , je n’arrivais plus à marcher 100m ou me laver les dents !! trop mal aux muscles . Cela m’a valu 8 jours d’hospitalisation et 3 mois d’arrêt. C’est vrai qu’au début de mon arrêt je dormais 16h par jour . Heureusement j’etais entre de bonnes mains avec un professeur de chu qui ramenait ses élèves pour voir le « cas » vu que c’etait du jamais vu !!
Maintenant tout va bien , je suis sous lthyroxin 175 depuis qu’ils ont changé la formule du levothyrox. car j’avais de sacrés effets secondaires .
Et ça fait 18 ans que j’ai droit à mon petit comprimé chaque matin !!
Bonne soiree
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@Bénédicte quelle cata ce changement de formulation ! moi qui pensait que ce n'était qu'un changement d'emballage ! jamais je n'aurais pensé que les excipients jouaient un tel rôle ! d'après mon endocrino, il y a un véritable "vide juridique" en ce qui concerne la formulation des excipients.
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rochambeau
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@Rochambeau
Avec la pharmacienne on s’etait dit la même chose, qu’ils avaient changé l’emballage... Même la pharmacie ne savait pas qu’ils avaient changé la formule !!
De toutes les manières nous ne saurons jamais la vérité, il ne faut pas affoler la population, c’est comme Tchernobyl !!
bonne journée
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sincèrement @Bénédicte que mon endocrinologue m'affirme que tout ça était dû au vide juridique concernant la formulation des excipients... j'ai fait des études de droit, et parvenir à comprendre qu'il y ait un "vide juridique" quelque part... ça me dépasse... on croule sous les lois...
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rochambeau
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@Bénédicte moi 140 je croyais être aussi du jamais vu et causé par un choc post traumatique
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Et depuis que je prends Tcapw je dors alors qu'avec le levothyrox non
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Carague
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Mon record est de 23,1 ene taux de TSH donc moil s'est de la rigolade pour le taux mais j'ai fais début d'infarctus la je rigolais moine car je n'est que 48 ans je me suis posé pas mal de questions jusqu'à aller voir mo' médecin traitantqui ma fait unon checupe de prise de sang.
Lors des résultats mon medeci' traitant n'avais pas vu mon taux de tsh s'est moi qu'il lui a fait montrer super.
Était par la suite voir unotre endocrinologue pour diagnostique une thyroïde frustrer mais je prefaire sa a des nodules cancereux sauf que à ce jour jetait redesce'du à 5 mais à ce jour je remonteà 11.23 super et vous
OlivierBZH
OlivierBZH
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Bonjour Bénédicte.
Joli taux 👍 proche d’un record c’est certain.
Pour ma part, je suis hypothyroïdien depuis le 03/06/2019 (probablement je l’étais avant mais je l’ignorais jusqu'à mon entrée en urgence cardio ce jour là). On m’a trouvé un taux à 168,98ųUI/ml et par défaut, un T4 totalement effondré <0,4. Pour info : je suis né en 1972 et je n’ai eu aucune alerte, absolument aucune avant ce jour précis. Tout s'est déroulé ce fameux 03/06/2019.
Depuis (09/2023) j’ai un taux de TSH à 0,40 qui varie +ou- mais toujours dans ma courbe de référence, ou fourchette de référence (entre 0,35 et 4,94). Mon taux de T4 lui s'est rapidement stabilisé dès les débuts des traitements pour baisser mon TSH. Mon dosage actuel en Lévothyrox est de 100ųg. Il y a encore 4 mois encore j’avais un dosage à 112ųg. Avant ces dates et après mon hospitalisation, j’avais un dosage en ųg supérieur. Bref, je passe de 112 à 100ųg dans le but de peaufiner mon taux sans qu’il baisse trop en dessous de la référence. À voir si ce dosage à 100 n’est pas trop bas, ce qui aurait pour conséquence de faire monter trop vite mon taux actuel de TSH.
Mais tu et vous devez vous demander "comment tu n'as pas eu d’alerte avant avec un tel taux de TSH ?". C'est aussi ce qu’on m’a demandé et cherché à comprendre aux urgences. Du coup je me suis refait des films à l’envers sur ma vie, mes schémas de vie et habitudes pour trouver ou chercher des causes ou circonstances qui pourraient orienter un axe de réponses aux questions.
Une circonstance est que j’étais assez fatigué dès le petit matin, du fait d’horaires de travail décalés en 6x8 et cela depuis 6 mois avant (01/2019). Mais en soi rien d’anormal lorsque vous travaillez. De plus, l’hiver fatigue davantage naturellement (froid, humidité, jour court...). Cette fatigue est-elle liée à mon hypothyroïdie ? Je suppose juste sans pouvoir le confirmer.
Ce qui est sûr, pour contrer cette fatigue, dès 01/2019, je me suis remis à fumer (oui j’avais stoppé 2 ans avant grâce au vapotage et cela facilement en tant qu’ex gros fumeur... 2,5 paquets par jour) car je savais que l’action de fumer pouvait me donner du boost lorsque j’étais fatigué, un peu comme un café serré. (Bon, fumer c’est pas bien !). L’action de fumer de nouveau pour lutter contre la fatigue a fonctionné et a diminué ma fatigue. Jusque là, je ne peux donner ou expliquer d’autres circonstances possibles car mon corps n’a pas changé (pas de prise de poids, pas de goitre naissant, sommeil normal, joie de vivre, tout était normal).
Chronologie comme une histoire des faits survenus en Bretagne le 03/06/2019 car se découvrir hypothyroïdien profond >168ųg du jour au lendemain, sans aucune alerte n’est pas courant. C’est même exceptionnellement rare voir juste improbable. Si, juste l’éventuelle "probabilité que cela peut arriver", comme décrit dans les ouvrages médicaux des cours de médecine. Car en médecine, le facteur 0% et 100% n’existe pas, il y aura toujours une part de pourcentage pour la probabilité. Dans mon cas, mon Dr en endocrinologie savait que c’était possible, que la probabilité était possible mais après 30 ans d'expérience, c’était la première fois qu’elle prenait connaissance d’un cas vivant comme le mien. À un point tel que durant mon hospitalisation qui aura durée 15 jours, un de ses confrères Dr spécialisé de Lyon, viendra spécialement me rendre visite pour voir "la bête" (moi).
Vous auriez vu son regard ! On aurait dit qu’il voyait la neige pour la première fois. Il était très fier de me rencontrer en me disant verbalement "vous êtes un cas Mr et c’est formidable". Surpris et limite me sentant insulté, je demande donc pourquoi. Je résume ses réponses : "les cas de patients en thyroïdie profonde sont connus. Ont les soignent mais un cas comme vous d’une thyroïdie aussi profonde avec un tel taux sans aucune alerte jamais, n’avait jusqu'à présent, jamais été rencontré, sauf dans les possibles probabilités médicales ou sur des patients décédés suite à une hypothyroïdie mal soignée. Donc oui Mr, vous êtes un cas qui devient aujourd'hui une ancienne probabilité médicale. Vous faite mon année mon cher Mr. Aujourd'hui cette probabilité peut être écrite comme étant une réalité arrivant". Une petite fierté personnelle dans une situation et des sentiments étrange que de devenir un instant, une curiosité, une chose, comme un nouvel animal qu’on découvre. Ce fut rigolo au final de vivre cette anecdote en étant l’anecdote. Bref !
Ce fameux jour du 03/06/2019, je travaillais du matin. Debout à 3h. Départ à 4h pour une embauche à 4h50, avec environ 40 minutes de trajet autoroutier en voiture. Ça va, j’ai une marge de 10 minutes avant l’embauche. Tout va bien même si j’étais fatigué ce matin-là. Toutefois sans me poser plus de questions car il est très tôt et j’attend avec impatience mes vacances d'été qui approche rapidement. Je ne sais pas encore que rapidement, des vacances, je vais en avoir de très longues dont je me serais bien passé.
Néanmoins sur la route, à trois quart de chemin de mon lieu de travail vers 4h30, je ressens une fatigue importante, ressemblant à un début de vertige au volant mais sans plus. Je me dis "bois une gorgée de Coca, ça passera !" ce que je fais et ça marche. Mais quelques minutes après, le sucre ayant terminé son action énergétique, même symptôme mais vraiment plus fort, avec rapidement la vue qui se trouble et se rétrécit, un peu comme une image de fin de film qui se ferme, me faisant penser là "je vais perdre connaissance".
Du coup je cherche à m’arrêter rapidement sur la bande d’arrêt d’urgence, comme un enfant qui veut vomir car je vois que je vais "tomber dans les pommes". Il faut que je m’arrête absolument. Instinctivement je regarde l’heure, il est 4h36. Je me dis "ça va j’ai un peu d’avance, je peux me poser 5 minutes". Véhicule quasi à l’arrêt, je m’apprête à saisir le frein à main. Au moment de vouloir serrer le frein à main je perd connaissance. Mon véhicule, lui qui n’est pas totalement stoppé, continuera tout doucement à rouler à allure d’escargot, passant de la voix d’urgence jusqu'à la barrière centrale de cette 4x4.
Je reprends connaissance à 4h51, au moment où le métal de l’aile et de la porte avant gauche frotte cette glissière centrale, mais 15 minutes après ma perte de connaissance à la lecture de l’horloge. Dans un premier temps, je ne remarque pas que j’ai changé de file sur la 4x4. Je remarque surtout, sans trop savoir pourquoi, que j’ai "dormi" 15 minutes en un clic de doigt.
Puis, dans ce sursaut énorme d’adrénaline, mon cerveau va analyser tout un tas de choses en un instant. Je pense alors que j’ai dû m’endormir soudainement et que "vivement les vacances !". Je me dis aussi que "pfff ! je vais être en retard !". Je remarque uniquement en cet instant, que je suis stoppé sur la voie de gauche de la 4x4, collé le long de la glissière sans comprendre comment c’est possible car dans mon esprit, j’étais stoppé sur la bande d’arrêt d’urgence et là, je suis posé gentiment à l’arrêt contre la glissière centrale tous feux allumés ! Mais aussi que probablement, mon véhicule était abîmé, que j’avais eu de la chance car à cette heure matinale la circulation est quasi nulle en voiture mais chargée en camion. Le cœur battant fort, je redémarre vite et reprends la direction du travail. Je pense au véhicule et me dit que "le véhicule roule normalement. Tout va bien ! Peut-être de la tôle froissée ! Je verrais cela tout à l'heure ".
Mais rapidement l’adrénaline redescend aussi vite qu’elle est montée et de nouveau j’ai les précédents symptômes. Je me dis que j’ai un gros problème de santé et que ça ne va pas le faire jusqu'à mon arrivée au parking de l’entreprise. Que le fait de m’endormir soudainement juste avant était tout simplement un évanouissement.
"4h59, je suis en retard mais je m'en fiche. 10 kilomètres il me reste à faire. 10 !". Je me dis cela en cette heure. Je lutte pour rouler et garder la conscience jusqu'à en vomir ma salive, contre la promise perte de connaissance qui arrive à grand pas, tout en étant prêt à faire stop sur la bande d’arrêt d’urgence à tout moment pour pouvoir téléphoner aux secours. J’ai du mal à me concentrer au volant, en conduisant. J’ai l’affreux sentiment que roule à ce moment précis pour ma survie. Alors je cherche une concentration pour mon cerveau. Ce sera de suivre l’heure comme je l’ai fait inconsciemment depuis mon départ du matin. Du coup je reste conscient.Les restes d’adrénaline je suppose et le besoin de survivre font que j’arrive, je ne sais comment, mais je boucle les 10 derniers kilomètres restant jusqu'à mon travail.
A 5h05 j’arrive au parking d’entreprise, je descend au plus vite du véhicule sans me garer (laissant le véhicule en marche, etc...) pour rejoindre le poste de garde de la société et demander de l’aide au gardien, en lui disant que "j’ai eu un accident et que là ça ne va pas du tout !". À peine fini ma phrase, je m’effondre au sol et perd connaissance à nouveau. Je reprends connaissance à l’arrivée de l’ambulance des pompiers quelques minutes plus tard vers 5h35.
5h45, j’arrive aux urgences. Durant le questionnement d’admission sur mon brancard, on me demande ce que j’ai, etc... Je leur dis que j’ai perdu connaissance au volant et tapé la glissière sur l’autoroute, sûrement à cause de la fatigue ou autre chose, peut-être à cause d’un petit-déjeuner trop léger uniquement fait d’un café, manque de sucre, ou la prise de codéine que je prends pour soulager des tendons douloureux. Mais je recommence à perdre connaissance en un instant durant mes explications.
De là tout commence. Dans mon souvenir immédiat, je suis placé rapidement dans une pièce pleine de fenêtres face à l’accueil des urgences, en théorie une pièce réservée aux patients admis en urgences ayant besoin au minimum d’une surveillance visuelle permanente. Je me retrouve branché de partout (cardio, tension, goûte à goûte, etc...). L’urgentiste remarque que les battements de mon cœur sont très anormalement bas et qu'ils continuent à ralentir minute par minute. Au cas où, l’urgentiste prépare sur moi, mon torse, tout le nécessaire en vue d’un chokage cardiaque tout en alertant ses collègues pour renfort. Je vous avoue que cette situation en étant conscient est assez flippante. Vous vous dites "je vais mourir et c’est pas cool !".
Aujourd'hui je le sais par rapport au compte rendu médical, j’ai eu mes malaises car mon cœur était en train de s’arrêter tranquillement, une des conséquences extrême de l’hypothyroïdie très profonde, d’où les sensations réels de fatigues, d’être à plat, très moût, sans vitalité lorsqu’on est hypothyroïdie. C’est le cœur qui bat plus lentement qu’à la normale. En situation extrême de l’hypothyroïdie, le cœur peut battre subitement tellement bas, qu’il peut s’arrêter sans plus d’alerte que cela si vous dormez à ce moment précis.
Si ce jour-là j'étais prévu de commencer à travailler à 13h, je ne me serais pas levé à 10h et j’aurais pris la route à 12h. Je serais décédé dans mon sommeil, tranquillement. Mon destin ou le hasard c’est joué sur quelques heures car si j’étais resté inconscient sur la bande d’arrêt d’urgence, sans être réveillé par le choc contre cette glissière, mon cœur aurait continué à ralentir jusqu'à sa phase comateuse qui l’aurait conduit à son arrêt total.
Au moment du constat pour mon rythme cardiaque aux urgences, sans intervention médicale, il me restait à peine 4h de vie, dont les 3 dernières m’auraient plongé dans un coma mortel pour le cerveau. A l’inverse, avec une hyperthyroïdie très élevée, le risque est l’infarctus ou la crise cardiaque.
Bon, je vous le dis aujourd'hui, car j’y ai pensé durant mon hospitalisation bien évidemment, si j’étais resté dormir chez moi ce matin là, décédé ainsi sans la moindre douleur, c’est presque une "belle mort" comme on dit. Mais je suis bien vivant et l’opposé d’une personne qui démissionne sur son état de santé ou pour autres choses car je suis naturellement plein de vie. Je tire le positif du négatif, telle est ma devise de vie. Je suis hypothyroïdien et alors ! Je suis heureux de ma vie car je l’ai voulue ainsi et je ne la changerai pour rien.
Mais tout cela ne dit pas que je suis hypothyroïdien pour les médecins, d’ailleurs à ce moment-là dans cette pièce, personne ne le sait. Les médecins eux essayent de comprendre quel est mon problème. Du coup j’ai le droit à un max d’examen ce matin du 03/06/2019. Un check-up complet, jusqu'à ce que j’ai un examen (je n’ai plus son nom) avec des électrodes sur le crâne et une série de flashs stroboscopiques lumineux envoyés par étapes d’intensités devant les yeux (à l’origine un test pour diagnostiquer les épilepsies). Ce test révèle rapidement sur les courbes, que mon cerveau réagit de façon très anormale. Le test est même stoppé en urgence. Perso je ne ressentais rien d’anormal à ce moment-là. C’était même sympa car les stroboscopes me rappelaient ma jeunesse en discothèque. Mais nouvelles interrogations pour les médecins qui eux ne rigole pas du tout et décide de me garder aux services des urgences, dans une vraie chambre cette fois-ci. Après coup, les réactions du cerveau sur ce test, proviennent de l’effondrement due au T4.
Les résultats de sang tombent en après-midi, hypothyroïdie profonde. Suspectant une erreur du laboratoire d’analyse, vue le taux proposé, une nouvelle prise de sang est réalisée pour une levée de doute, pour de nouvelles analyses en directes. Résultats confirmés très vite : TSH à 168,98 avec un T4 totalement effondré sous les 0,4. Bref, on me fait comprendre que c'est pas grave et pas bon du tout. Pour plus d’informations, et pour une lecture encore plus approfondie sur la suite à donner car vu la hauteur du taux, un complément d’info devient nécessaire. Mes résultats sont envoyés à Lyon dans un service spécialisé et adapté pour ce type de maladie (d’où la visite quelques jours plus tard du médecin de Lyon. De la Bretagne au Rhône-Alpes, il y a une belle distance. Il ne vient pas par hasard en Bretagne pour se taper la bise avec ma Dr, quoique ! mais pour constater en personne cette réalité médicale signalée en Bretagne et ainsi pouvoir confirmer ou plutôt affirmer et pouvoir rapporter le fait sur Lyon pour le cataloguer comme étant un fait réellement arrivé).
En fin de cette première journée, j’intègre le service médical cardiologie et l’endocrinologie. J’y resterai 2 semaines, avec un suivi total et subirai tout une panoplie d’examen, test d’effort, traitements médicaux adaptés pour arriver à faire baisser le taux de TSH. À noter qu’au début de l’hospitalisation dans ce service, avant même de chercher à faire baisser mon taux de TSH, il fallait stabiliser le cœur. Si le cœur ne peut pas suivre une baisse du taux de TSH, là ça deviendrait compliqué pour moi. Car le cœur a peut-être durant ces instants, subi des anomalies. Et vu la tâche à faire pour baisser le taux de TSH, il valait mieux que le cœur soit d’attaque et en pleine forme pour ce combat.Après quelques jours de surveillance intensive du cœur, et vu qu’il avait repris son rythme attendu et pouvait reprendre son rythme normal après des tests d’efforts sous électrodes, le traitement pour la thyroïde à pu commencer.
Au début j’ai eu des micro dosages avec analyses de sang quotidiennement, agrémenté toujours de test d’effort (test avec aussi en prime la petite sérénade "Mr, profiter de cet hospitalisation pour vous arrêtiez de fumer après !", "Oui Dr, je vais y penser !".
Durant cette hospitalisation, j’ai aussi eu une échographie pour visualiser ma thyroïde. Vu que dans ma situation, c’est une hypothyroïdie, je ne m’attendais pas à avoir une thyroïde énorme mais plutôt plus petite que la normale. Et bien elle est si petite que son ablation n’est pas nécessaire. Ma thyroïde est totalement atrophiée. Aussi fine qu’une carte bancaire et pas plus grosse que 2 grains de riz collés côte à côte. Pour faire simple, elle est comme "muette", comme dans un état végétatif. La retirer ne servirait à rien. À l’inverse, un hyperthyroïdique aura sa thyroïde surdimensionnée (le fameux goitre au cou) et subira peut-être dans un cas extrême pour sa survie, une ablation partielle de sa thyroïde. Donc dans ce malheur, je m’en sort pas trop mal.
Lors de ma sortie d’hôpital, soit 2 semaines après, j’avais un taux de TSH à 144,28 contre 168,98 en entrée. Le taux de T4 lui, bien qu’encore très bas, était en phase de remontée.
J’ai été arrêté de travailler durant 7 mois, le temps de retrouver un taux de TSH stable et raisonnable proche de ma fourchette de référence (entre 0,35 et 4,94). Car avec un tel taux, vous ne pouvez pas faire d’effort. L’enjeu devient la guérison tout en sachant que vous venez de prendre perpète en traitements car ont ne guérit jamais d’une hypothyroïdie profonde.
Durant ces 7 mois, en coupant en 2 des cachets, je suis passé en dosage quotidien en Lévothyrox, de dosage à 187,5ųg à des dosages à 6,25ųg. Au début un dosage faible, pour éviter un effondrement soudain du taux, puis des passages à fort dosage lorsque la descente du taux le permettait, pour finir 7 mois après à un dosage standard à 125ųg.
01/2020. Après ces 7 mois à l’arrêt, je reprends le travail en quart-temps thérapeutique pour 1 mois. Mon taux en TSH est de 8,03. Bien que ce taux soit correct au regard de l’historique de mon TSH, mon taux baisse trop vite selon mon médecin, un dosage à 112ųg met alors prescrit pour freiner la chute du taux en TSH. En restant à 125ųp je serais tomber dans un taux hyperthyroïdique, en dessous de ma fourchette de référence, un comble pour un hyperthyroïdique profond !
02/2020. Ce premier mois de travail écoulé, mon taux de TSH est de 6,55. Je poursuis avec ce dosage visiblement adapté pour arriver à baisser le taux de façon raisonnable. Mon travail passe en mi-temps thérapeutique pour 1 mois.
03/2020. Ce mois en mi-temps thérapeutique passé, mon taux passe à 5,72. Une tentative de baisser la posologie du dosage en Lévothyrox est engagée pour freiner au mieux en douceur le taux de TSH. Je passe de 112ųg à 100ųg.
04/2020. 1 mois après, je passe en trois-quarts temps thérapeutique mais mon taux lui est remonté bizarrement de 8,32. Du coup ma prescription repasse à un Lévothyrox à 112ųg. À la lecture du taux, je reste du coup en trois-quarts temps pour 2 mois.
06/2020. Soit 1 an après la découverte en hypothyroïdie, je repasse à temps plein normal car mon TSH est de nouveau dans un taux correct. Il est très proche de la fourchette recherchée. Je suis alors à 5,34.
Au fil des mois suivant et années suivantes, mon taux de TSH a continué à baisser très doucement avec la formulation en 112ųg, passant progressivement de la fourchette haute à basse, jusqu'à ce stabiliser autour des 0,4 et 0,9 aujourd'hui (fourchette basse).
01/2023. 4 ans après la reprise du tabac, je reprend la décision d’arrêter de fumer avec l’aide de la vapote. Je passe de 25 cigarettes quotidiennement à moins de 10 cigarettes par jour. Le taux TSH lui va bien.
02/2023. Mon sevrage progressive fonctionne sans sensation de manque. Je passe à 5 cigarettes par jour grâce à la vapote. Aucune prise de poids (ouf !). Le taux de TSH va toujours bien.
05/2023. Soit presque 4 ans plus tard, je ne fume plus qu’entre 0 et 5 cigarettes par jour et je vapote toujours. Côté TSH, mon taux se stabilise en fourchette basse passant même légèrement en dessous de la fourchette de référence avec un taux à 0,30. Une nouvelle posologie m'est donnée. Je passe de 112ųg à 100ųg. Le but étant de rendre totalement stable ma fourchette et un peu plus haut si possible.La nicotine aurait t'elle un rôle déstabilisateur sur mon TSH ? C’est pourquoi j’évoque l’aspect de sevrage du tabac. Car par expérience pour en avoir pris, certains médicaments dont je n’ai plus le nom mais de mémoire, des médocs pour stimuler lorsqu’on est à plat, autre que ceux de sevrage, contiennent de la nicotine dans leur formulation. Affaire à suivre.
09/2023. Aujourd'hui je ne fume quasiment plus et j’ai diminué l’envie de vapotage. Concernant mon TSH, je ne connais pas le résultat de ce nouveau dosage. Il est trop tôt pour une nouvelle analyse concluante. Mais maintenant et surtout après +4 ans d’expérience en tant qu’hypothyroïdien, je ressens facilement si mon taux est haut ou bas voir trop bas. Et actuellement, je ne ressens pas de changement me permettant que ce taux serait remontée du fait du passage en 05/2023 de 112ųg à 100ųg.
Néanmoins et comme à chaque fois que l’on m’a changé mon dosage, je ressens en 24h une forte fatigue, comme si mon corps avait une réaction métabolique le temps de s’habituer à ce changement. C’est comme si mon corps se souvenait de l’histoire de sa thyroïde. Passé ces 24h, tout redevient normal. Du coup, et vu d’où je viens côté thyroïde, je fais très attention et je n’oublie que très rarement la prise quotidienne de Lévothyrox (moins de 10 oublis de prise par an). Car dans mon cas, le moindre oubli modifie considérablement mon taux de TSH. Le taux remonte vite tout en restant dans la fourchette puis revient à la normale sur une analyse suivante si je ne fais aucun oublis de prise.
Concernant le médicament Lévothyrox. À titre personnel, ce médicament ne me procure aucune gêne. Je dirais même, comme me l’avait promis mon Dr en endocrinologie, que ma vie et ressentis seront meilleurs avec un traitement permettant de vivre avec un TSH normal. Dans tous les cas, je n’ai pas d’autre choix que de prendre un Lévothyrox à vie. Et c’est vrai. En réduisant mon TSH grâce à ce médicament, je suis beaucoup moins fatigué surtout à l’effort, j’ai encore plus de pêche (j’en avais déjà beaucoup), ma mémoire est meilleure, mon poids est aussi meilleur, j’ai retrouvé ma ligne de mes 25 ans.
Il est à noter toutefois et à la vue de la date de ma première prise en 2019 de Lévothyrox, que je ne suis pas concerné par les soucis mondialement connus concernant la modification de formulation médicamenteuse de ce médicament. En effet, mon corps n’ayant pas connu l’interaction de modification entre ces 2 formulations, mon corps s'est donc naturellement adapté à celle commercialisée actuellement car mon corps n’a connu que cette formulation.
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Bénédicte
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Quel votre record de TSH en hypothyroïdie ?
Apparement je voulais rentrer dans le livre des records, j’etais à 200 lorsque j’ai été diagnostiquée...( j’etais bien sûr très mal )
et vous ????