Merci Lorka, moi je suis poche dans le dessin, je ne serais m'imaginer à un chevalet regardant la palette de peinture et me poser la question, bon, qu'est-ce que je peins de l'art abstrait, contemporain ou nature morte, non, non, moi je fais partie de ceux qui les regarde  et qui apprécie l'art  dans tout ses formes.

Bisous et bon matin à tous

Fil

Un souffle léger

C'est un  souffle nouveau, un vent  rafraichissant, léger et bienfaisant

Comme une caresse qui t'enveloppe, dans ses bras forts et rassurants

C’est comme une découverte hasardeuse, une trouvaille surprenante

D’une chose que je croyais perdu et voilà qu’elle me fait la révérence

Elle m’invite à danser, à chanter, à vivre et à jouir de ses bons plaisirs

À croquer dans son bon fruit,  parfois même, celui de l’interdit m’attire

À ses côtés, je deviens rebelle, espiègle, avec mon petit côté délinquant

Mon corps s’électrolyse, jusqu’aux petites heures du matin  savourant

L’allégresse du moment de ce petit  bonheur pourtant si près et somnolent

Qu’il suffit de presque que rien, d’une seule petite étincelle dans un ciel

Obscur et ténébreux, et se dessine un arc-en-ciel aux couleurs pastelles

Qu’après l’orage vient le beau temps comme l’hiver avant le printemps

C’est une histoire, une balade, une chanson, un conte, une fable, un récit

D’une vie bien fournit et rempli d’émotion, de joie, d’amour et d’passion

A saisir pour se faire plaisir et découvrir les fruits épanouis que la vie

M’offre et que je croque dedans comme dans la pomme, celle de la raison

J’entends un sifflement me murmurer à l’oreille, l’histoire de la leçon

D’une vie bien ordonnée, planifier, animée et enrobée comme un suçon

À saveurs variées par occasion, la sucré/salé, pout nos soirées cinéma

Au goût de miel et de rosée, pour celle de la douceur charnelle, nos ébats

Nos soirée d’amour et mielleuses, blottit l’un contre l’autre formant qu’un

Portant un  regard complice presque  juvénile se croise, et laisse sur chacun

Un souffle de tendresse, si doux et léger parcourir tout mon corps vibrant

Sous une brise enivrante et aussi excitante qu’au premier jour de nos 20 ans

Aussi rafraîchissant que pétillant, au goût de miel et de rosée, parcourant

Main dans la main, notre chemin, notre destinée, et par nos cheveux blancs

Émane la sagesse et le vécu qu’une vie vient enrichir de nos expériences

Nos peines, nos joies, nos misères, nos défis,  nos secrets et nos confidences

Filbett

Bonjour et merci Filbett,

Magnifique et réaliste ce poème

En ce qui concerne la peinture, rassure-toi tu n'es pas la seule ! Pour ma part, je me mets à ton niveau

Bonne fin de nuit et bon réveil  

Bonjour à tous !

@ Filbett336 , bravo, superbe poème !! Très profond et magnifiquement mis en prose :-)

merci olkoloco et Gigi, vous flatter

passer une belle journée

Fil

Bonsoir,

Je partage un nouveau texte avec vous

Amicalement

Sébastien

Mon exutoire

J’ai été rattrapé dans le vide de la vie, des idées morbides

Je fus tenté par l’homicide, longtemps hanté par le suicide

Mais l’amour de l’être et l’amour des lettres

L’amour de l’art, tout ce qu’il reflète

M’a permis de croire et de renaître

J’écris des pages et des livres

Sur mon vécu, sur ce qu’est vivre

Des pages noircies par des orages

D’autres éclaircies et sans nuage

Les pages d’une vie, d’un simple passage

D’une vie de folie, d’une vie plus sage

D’une vie de nuit, d’une vie de jour

D’une vie d’ennui, d’une vie d’amour

D’une vie de haine et une autre de passion

D’une vie de peine, l’autre de satisfaction

De toutes ces vies qui n’en font qu’une

Remplies de vous, de moi, de chacun, de chacune

Et c’est ainsi que j’ai pu grandir, que j’ai mûri

Et c’est assis au pied du mur que j’ai appris

Que le respect de soi est un joli fruit

Qui ne pousse pas dans le regard d’autrui

Un fruit dépourvu d’orgueil et d’influence

Et que l’on cueille par l’écoute de nos sens

Comme l’homme sollicite l’air pour respirer

Comme l’homme a besoin d’un but pour espérer

Comme le sel pour l’Océan

Comme le ciel pour le croyant

Comme le miel pour l’ourson

Comme la mer pour le poisson

Comme les elfes pour les rêves

Comme le «  F «  pour le mot Fièvre

Comme les ailes pour l’oiseau

Comme la sève pour le roseau

Comme toutes ces choses de la vie

Errants sans cause si désunies

Comme tous ces faits complémentaires

Comme si c’était élémentaire

Je suis lié au littéraire

Et si ces mots ne sont pas sincères

Que l’on m’enlève de cette Terre

Et si cet amour ne me rend pas fier

Que l’on me tue, que l’on m’enterre.

Seule avec la mer

Je marche seule longeant les berges aux abords d’une mer gonflée d’un orage

Par un vent fort du sud-ouest porté par les hautes et infernales marées d'automne

J'écoute le froissement de l'eau, cette succion entre les quais, entre les deux vagues

Qui s’entrechoquent faisant soulever l’écume, et gonfle en amplifiant les lames

Je m’assois encore sur cette vieille souche à chaque été, les pieds dans le sable

Charmé par le bruissement de la vague et de son va et vient qui bourdonne

Sur ce moment, pendant que j’arrête de respirer, juste un instant, j’entends

L’écho où se trouve par milliers des goélands regroupés, affamés et criant

Je l’a sens, la mer et  ses parfums, ses fragrances qui me stimulent l’odorat

La symphonie que  la nuit me laisse transporter, jusqu’au pays  me fredonne,

Ces partitions, que j’entends dans ce vent qui siffle, me murmurant mes aléas

De tous les jours que la vie  nous donne et que Dieu miséricorde me pardonne

Me rappelant que parfois  si douce, est la vague de mon océan et de mes eaux,

Que navigue l’ancre jeté, les voiles hissées de ce grand navire que sur les flots

Vogue, vogue sur les eaux avec la puissance des grosses et majestueuses mers

Bien souvent et trop longtemps nous rendent à la fois si nerveux et parfois si amer

Que les vents tourbillonnent par moment à n’en perdre  la vue et le cap de l'horizon

Comme un capitaine  sans sa boussole, rend impossible la navigation sans vision

Assis sur mon étoile, je souffle sur les nuages sombres,  ténébreux et dangereux

Reluit, là-haut dans le ciel, ses doux et chauds rayons du matin, un soleil radieux

C’est  comme une terre sans  son sol, c’est  comme un wagon sans son train

C’est comme un ciel sans l’étoile Polaire guidant les marins au travers ;es cieux

Lorsqu’une houle nous remonte et nous tend la corde par un miracle soudain,

Et qu’en plein vol on se retrouve sur le dos de ce mammifère qu’est la baleine

Nous gardent dans les mouvements des marées, le plus longtemps en haleine

Tous béant devant la magie de ce fantastique, éveil le plus beau rêve de ma vie

De ces petits moments aussi magiques que féérique, que ma plume bavard écrit

Vous berce de ses mots qui vous touche de mes ressentis dans tous mes récits

Filbett, poète

2 janvier 2014

Doux réveil et bonne lecture

Bonjour à vous deux,

@Olkoloco, @Filbett

merci de nous enchanter de vos poèmes qui vont nous permettre de passer un bon dimanche, la météo n'étant pas favorable !

Bonne nuit Filbett  et doux réveil

Belle journée Olkoloco

Merci à nos poètes du site !!

Filbett, j'espère que ton printemps va arriver !!

Continue Sébastien !!

Lorka, un petit pas est sont rythme, 'Merci Lorka, Gigi et Sébastien Bravo!

Belle journée à vous tous!

Fil