L'acceptation de la Fibromyalgie

Hello Cristal,

Je vais essayer de le trouver aussi.

Bisous.

je pense avoir accepté ma maladie, même si part moment c'est douloureux et difficile !!

j'ai beaucoup travaillé sur moi !!! et depuis une année, j'accepte !!

j'accepte de ne pas pouvoir faire tout ce que j'ai à faire à la maison !

j'accepte de devoir rester sur mon canapé si je n'ai pas le choix !

j'accepte le regard des autres ! 

j'accepte que l'on m'aide !

j'accepte d'en parler !

donc, je pense que je suis sur la bonne voie !! 

tu es en effet sur la bonne voix Martine!! deja accepter de l'aide!!! accepter de demander cette aide!!il n'y a que peu de temps que je demande a mon mari "peux tu ...." il ne voit pas de lui meme ce qui pet m'aider !! la aussi je l'accepte tel qu'il est et au lieu de souffrir serrer les dents etre de mauvaise humeur j'arrive a verbaliser!!

par exemple!! comme en ce moment nous avons de gros problèmes relationnels avec mon fils!! j'arrive a lui dire ma douleur!! lui arrive en écoutant la musique a ce libérer!! et cela aussi je l'accepte et grace a tout ce travail il me comprend mieux!!

merci d'etre la comme vous etes d'une aide exeptionelle pour nous tous et toutes

douce soirée et aussi douce nuit ' meme en faisant des crepes"!!!

ca c'est vous!!!

ca c'est moi ce soir!!!

du fond coeur je vous dit un simple merci sincère

pour moi je dis que acceptation passe par reconnaissance et aide

En harmonie avec pas mal de posts ci dessus

Je pense que notre philosophie de vie, AVANT d'être malade, peut nous aider à passer ce cap de la reconnaissance. C'est à dire que si nous avons une croyance particulière plutôt négative sur ce qui nous arrive (pas juste, culpabilité etc) nous aurons plus de mal à accepter et donc reconnaître la maladie. Pour ma part la vie coule, et nous récoltons ce que nous semons, mais aussi en fonction de notre potentiel atavique et héréditaire, de notre milieu de vie (pas pareil de vivre dans un bidonville ou dans le XVI° à Paris . Donc pas possible d'en vouloir à quelqu'un d'humain, supra-humain ou symbolique (comme le destin)

Après il faut savoir ce qui est à accepter ? La maladie, c'est un concept. Que doit on accepter dans la maladie ?

Par exemple pour ma part ce que je n'acceptais pas au début c'est que je ne pouvais plus rien faire. Avant (comme bcp de personnes atteintes de fibro) j'était plutôt très actif : famille, profession et social

du coup avec ma fatigabilité et mes douleurs je ne pouvais plus rien faire, et petit à petit j'en ai fait de moins en moins.

donc ce que je n'acceptais pas , n'était pas la maladie en soi, mais le MOI social que j'étais devenu et l'image que j'en avais.

Il m'a fallu du temps pour accepter cela (passage par des psy, travail aussi avec la méditation) et acceptant je me suis rendu compte que c'était aussi une croyance qui était fausse. Car petit à petit j'ai pu reprendre des activités sociales (bénévoles) associatives, culturelles. Non il est faux de dire que je ne peux plus rien faire. Je ne peux plus faire ce que je faisais et de la manière dont je le faisais. Mais je peux toujours faire e t autrement. Et finalement qd je regarde bien j'en fais souvent plus que la plupart des personnes qui n'ont pas de handicap 

donc accepter c'est regarder ce qui nous gêne, c'est être capable de changer de point devue pour voir les choses différemment

chaleureusement

Frédéric

pour ma part j ai pas encore realiser...

pas encore accepter :))

chanel69

moi ça fait 5 ans qu'elle m'a été diagnostiquée , mais qui devait être présente depuis plus longtemps , je suis suivie tout les 15 jours par la psychologue et je n'ais toujours pas accepté cette punaise de fibro car de se voir comme je suis maintenant et quand je repense à des années en arrière cela me fout le bourdon 

Bonjour,

Pour moi, la fibro a évoluée de façon exponentielle depuis 2006 (mais elle était présente depuis très longtemps) lorsque j'ai commencé à analyser la condition humaine et ses dérives, j'étais arrivée à un point de non retour dans ma vie sociale dans mon rapport à l'autre tant ma philosophie de vie divergeait... Lorsque j'ai pris conscience de ce que l'Humanité avait de penchants non enviables qu'elle exploitait jusqu'au tarissement de son milieu, les symptômes se sont accrus, comme ci, "avoir conscience de" m'ouvrait les portes de ma psyché et qu'un essentiel se découvrait à moi... La réponse fut alors rude avec ses douleurs... C'est comme ci un coup de chiffon avait dépoussiérait mon esprit et que mes yeux voyaient... Mon corps a pris sa pleine place en alignement avec mon âme et mon esprit...

Qu'en pensez ? Je ne le demande à personne qu'à moi-même... C'est juste la constatation que j'ai fait de mon état... Je sais que ma vie d'avant 2006 n'était plus en adéquation avec mes pensées philosophiques...

Bonne journée dans l'acceptation que tout un chacun peut ressentir...

Bonjour,

Accepter ou non cela ne change pas grand chose en soi! La maladie est un état de fait, parcontre sa reconnaissance et en même temps un bien et un mal.

Moi elle a bouché tous les incompréhensions de mon passé, l'acceptation je ne sais tout le moins de décembre et débu janvier on été horrible non pas parce que je n'acceptai pas la maladie.
Mais parceque les douleurs étaient des épaules jusqu'aux cheveux d'une intensité, que je trouve inacceptable. C'est pour cela que je n'ai pas été présente.

Par contre je doit avoué que le travail que j'ai fait avec ma psychiatre, m'a beaucoup aidé.

Psychologiquement et physiquement. D'ailleurs je suis contente de la retrouver au bout 1an et demi d'absence.

Aujourd'hui, mais douleurs sont des douleurs de routines sans grosses crises, alors j'aurai facile de dire que j'accepte la fibro, Ce que je n'accepte pas c'est que malgrès cette reconnaissance nous pouvons en cas de crises souffrir avec autant de violences et sur plusieurs semaines.

Je ne sais plus qui a dit qu'il faut accepter de vivre avec, et je pense que c'est ça la clé.

Ce n'est ni de l'accepter ou de la combattre, c'est d'apprendre à avivre avec ses variations et de s'adapter au jour le jour. Et personnellement je trouve cela très difficile, car pas facile de faire des projets quand on ne connait pas ce que demain nous réserve.

C'est accepter même si l'on ce sent bien de toujours calculer l'usage que l'on fait de notre corps.

C'est un peu comme un régime, la semaine avant un repas de famille il faut faire attention au calories, pour ne pas en rajouter, et même pendant le repas de ce jour, ne pas se priver mais ne pas se resservir pour éviter la surcharge. Dans la fibro c'est la surcharge de fatigue du corps qu'il faut toujours faire attention.

Pour conclure Accepter la maladie oui.

Accepter la douleur et ses conséquences, c'est pas dans l'ordre des choses, apprendre à faire au mieux avec et c'est pas toujours rose.

Bonjour Kinou,

Je te rejoins dans ce qui est, également pour moi, le plus difficile à vivre (hormis les crises) : ne pas pouvoir faire de projets ne sachant pas ce que demain nous réserve !

Comme j'ai déjà eu l'occasion de le dire, il m'est certainement plus facile d'accepter la fibromyalgie diagnostiquée comme étant secondaire à la spondylarthrite ! Donc, un état qui m'était déjà familier par ses douleurs et ses handicaps ! Mais, comme tu le dis, ce n'est pas toujours rose !!

Bon courage et bonne journée