Pensez-vous au suicide ?

@Mouette39Pouvoir accompagner les Personnes que l'on aime en fin de Vie peut être une aide orale pour la suite , cela peut être aussi très douloureux . Mon Papa est parti , il avait 56 Ans , il a beaucoup , beaucoup souffert . Les derniers Mois ,il me disait tous les jours , que s'il avait la force de se lever , il se jetterait par la fenêtre . Le Suicide pour lui était sa seule issue . Je n'ai jamais eu le courage de l'aider à partir , heureusement nous avons eu le Bonheur d'avoir un Médecin Humain . 
Je vous raconte mon expérience pour te dire que parfois le Suicide est la dernière porte de sortie . 
Douce Matinée les Amis .  Quelques rayons de Soleil , produit rare en ce moment . 

Je voulais écrire Morale 

@Mouette39  je partage ce qu'écrit @lilas blanc   d'autant que j'ai vécu une expérience similaire, non pas avec mon père comme Lilas, mais avec mon mari (57ans). Je n'ai rien à ajouter si ce n'est que ces moments là résistent au temps qui passe et restent toujours aussi présents.

merci les amis, désolée de pas etre revenue avant.
Désolée pour ta maman @Mouette39 c'est tellement horrible... 

je sais je suis encore jeune, je ne veux pas me trouver de raisons de le faire ou pas. Je me dis que si mon etat psychologique ne s'ameliore pas dans les prochaines années, il est hors de question que je passe ma vie dans cet etat. Ce n'est pas possible. Je dois trouver une solution. C'est pas une vie, c'est de la survie. Je suis actuellement obligée de m'inventer une vie professionnelle, parce qu'a mon stade je n'arrive plus a garder un travail, les entretiens foirent tous, et quand j'arrivais a passer l'etape de l'entretien, ça tenait pas car j'ai de gros problemes de memoire et donc d'apprentissage, d'aphasie aussi etc. Ainsi que d'hypersensibilité tres tres envahissante, que je ne sais pas gerer. C'est comme avoir des "pouvoirs" mais pas savoir s'en proteger, et s'en servir positivement. Certains croient que je ne veux pas travailler, alors que j'adorerai aimer la vie, en profiter, et m'en sortir, avoir un job qui me plait a defaut d'avoir rien d'autre à part ma famille. Aujourd'hui je me demande vraiment si certains qu'on croit "fainéants" ne sont pas eux aussi en detresse et en souffrance comme moi. Meme a moi cela me semble aberrant, alors pour les autres.....
Bref tout ça pour dire que cette depression m'aura toujours gaché la vie. Je ne profite pas, j'ai tres tres peu d'amis car tres renfermee, un caractere quand meme bien trempé, je ne mache pas mes mots, et je "ressens" les gens. Il me faut pas longtemps pour savoir l'essentiel sur une personne, cela va de 2 secondes à quelques jours, et aujourd'hui j'essaie de me faire confiance la dessus (au moins ça!) ce qui fait que je fais le tri en permanence, et les gens vrais, avec un coeur purs sont tres rares....
Lorsque je "sors" avec un homme, c'est pas longtemps car je ne veux pas qu'il sache la vérité, et je ne veux pas qu'il s'attache a moi , pour pas lui faire de mal. Personne n'a envie de construire quelque chose avec quelqu'un dans mon état. Je n'en aurais pas envie non plus, et je ne suis pas docteur... Et j'en ai fait la douloureuse experience cela va faire un an. (restée avec quelqu'un pendant 6 ans, j'ai commencé a vraiment sombrer au bout de 3-4 ans, j'ai pas su garder mes boulots, il n'a pas compris que j'etais vraiment malade, croyant qu'il suffit de le vouloir pour arreter d'etre malade (en gros).... il n'allait pas tres bien non plus alors il a commencé a s'eloigner de plus en plus.... j'ai toujours pas accepté ça....il etait tout pour moi)... et moi pas en etat de vouloir construire quoi que ce soit, et plus dans le delire du prince charmant, les contes de fées et tout et tout... Je vois bien autour de moi que rien ne dure, les gens s'habituent, ne s'aiment que quelques années, puis se separent s'ils en ont le courage; c'est horrible de s'en rendre compte...
Rien ou presque ne me procure du bonheur. Ou alors si peu, et ce n'est pas ça qui pourra me soigner. Ressentir le bonheur est une reaction chimique dans le cerveau qui ne se fait plus en cas de depression, tout simplement. Le peu d'amis que j'ai , je les vois a conditions qu'ils ne me demandent rien sur ma vie, leur expliquant que je veux profiter des bons moments avec eux, car a ce stade, leur parler ne me fait rien du tout, juste gacher le peu de fois ou je les vois. Ils ne sont pas medecins, ils ne peuvent rien faire pour m'aider, la c'est du boulot, faut tout reprendre, j'en ai peut etre pour des années... alors une soiree de temps en temps avec mes amis sera pour profiter d'eux et penser a autre chose. Pareil pour ma famille. Pour me comprendre il faut que j'explique les pires trucs, et ça c'est exclu. Je peux pas leur dire tout ça, c'est trop horrible.
Alors oui, je me dis que ça finira peut etre mal. En fait je me vois pas d' avenir, et tout ce qui va avec... mais je sais que c'est mon etat psychologique qui me fait penser ça. Alors avant d'en arriver la, je veux essayer encore de voir un autre psychiatre (2eme de ma vie, le 1er etant incompetent, juste la pour son cheque), elle est surchargée ce qui est "bon signe". Je la vois pas avant la fin de l'été et elle me prend a titre exceptionnel. Avant ça j'espere essayer de voir un autre psy en attendant, et magnétiseur, j'avais demandé l'avis de mon medecin traitant - elle n'y croit pas, mais a trouvé une curieuse "coïncidence" sur un membre de sa famille qui avait tout testé, rien n'a marché, sauf ça... -   je m'accroche, mais je ne sais pas combien de temps je vais tenir. Cela devient tres pénible de vivre. Je n'avais pas vraiment d'avis sur les gens qui se suicident ou qui veulent le faire, aujourd'hui je les comprends, qu'ils continuent de vivre ou qu'ils le fassent, ce sont les plus courageux du monde. La dépression, la vraie, avant je n'avais pas vraiment idée de ce que c'etait (meme si j'ai toujours été assez effacee, et toujours "triste", d'où la difficulté aujourd'hui a la soigner...)  Comme "tout le monde" je pensais que c'etait passager, un moment ou rien ne va et où on pete un cable, et que c'etait pas aussi grave. Ce mot "depression" n'est pas assez fort. Il est meme utilisé à tort très souvent, et trop avec légèreté. Le même mot pour une "depression legere" jusqu'a une "depression sévère".
Si les gens savaient l'enfer que c'est vraiment (et là faut le vivre pour savoir), ils ne l'utiliseraient pas à tout va. Comme s'ils disaient "je suis dégouté" , j'en entends dire "je suis en depression". Ceux la ne savent pas, c'est clair... C'est veritablement l'enfer. Comme si on etait "possédé" mais que ça se voyait pas, on est seuls.

Bon les amis, je vais eviter de continuer mon livre ici lol... (j'ecri(vais) un "livre-temoignage" sur mes maladies, esperant faire passer un message, je ne peux le continuer actuellement) je pourrai en parler pendant des heures, mais je vais vous laisser en vous faisant plein de bisous, et vous envoyer aussi plein de courage a vous tous qui etes là, a me soutenir, a soutenir tout le monde, merci d'etre la ça fait chaud au coeur...  MERCI...

A bientot.

Il est mort!..

On baisse la voix : ah bon mais de quoi?

Il s'est suicidé 

On recule d'un pas

Comment? Demandent les plus curieux enhardis en s'avançant courageusement d'un pas

Il était si jeune et tout paraissait aller si bien....?

Et sa famille, son travail ?

Moi non plus je ne comprends pas, c'etait son choix

Moi je dis que c'est de la lâcheté, moi du courage

On n'a rien vu venir, il était suivi au moins?

C'est terrible, on n'a rien vu venir, comme ça sans prévenir

Tout le monde y a été confronté au moins une fois et en reste traumatisé car sans explication satisfaisante.

3 fois plus de morts que les accidents de la route, "ça" touche plus les jeunes pleins d'espoir et les vieux désespérés, les agriculteurs, les policiers... Comment en parler? Prévenir ?On s'accroche tous à nos valeurs ultimes, la foi, la peur de l'inconnu, la famille et pourtant.

Je ne sais pas.

Oui j'y ai pensé et même essayé.

Comment? On y arrive toujours, même en prison.

L'espérance, L'Amour, le suivi, l'accès restreint aux moyens aident mais que peut on devant une volonté ? Il finira par y arriver si on ne change pas la funeste équation.

Il y a également les appels au secours à ne jamais négliger. Cette prise de risque avertissant de l'ULTIME DOULEUR doit être écoutée et acceptée et surtout COMPRISE dans cet univers inconnu de la souffrance mentale où les règles sont différentes !

Alors les professionnels parents amis et famille ne négligeons rien la finalité n'est plus vraiment à notre portée.

Avez vous entendu parler des EMI expériences de mort imminente? C'est sur YouTube à travers les âges, les croyances, les civilisations et les EMI de suicidés.

C'était mon billet d'humeur, s'il n'a pas changer qu'un regard je serai largement récompensé.

Cc j en reviens a maman j ai mis plus d un an a realiser ce qu elle avait fait surtout de la maniere qu elle la fait et je m en voulais egalement car je n ai rien vu on etais un peu facher quand je l ai revu au bout de 3ans faute a son ex peti copain une raclure de premiere qui lui a bouffer toutes ces econnomie et a fini par la frapper un de mes frere est aller la chercher et elle est revenu vivre a champagnole vers nous elle ma demander a moi ca fille qui j etais ca ma fais mal surtout que je n avais pas changer mais ma pauvre maman malheureusement commencait alzamer elle a quitter son appart la tasse de the sur la table tout ouvert mon frere a trouver l appart vide et ouvert donc tres inquiet le lendemain un promeneur la trouver noyer dans une ecluse elle avait tres peur de l eau pourtant elle savait nager mais elle a pris des somniferes ...elle a toujours dis qu elle voulais mourrir dignement avant de perdre la tete de veillir mourir comme elle etais une belle femme elegante ce qui me manques le plus c est qu elle n a pas de pierre tombale et a voulu incineration que j ai eu du mal a vivre et ces cendres jetees au jardin du souvenirs je lui parles regulietement chez moi son horloge comtoise qui ne marche plus etrangement de temps en temps quand je suis dans mes pensees avec maman sonne...je penses qu elle me dis qu elle est avec moi pour moi ce qu elle a fait etais courageux par 3 points meme si j ai eu du mal a accepter et que pour moi elle etais trop jeune pour partir elle aurait 56 ans courage et bisous a tous@angerona la vie vaux quand meme la peine d etre vecu malgre beaucoup de souffrances et je sais de quoi je parles je t assures mais j esperes de tout coeur que tu te rendes compte de la valeur de la vie dis toi tous les jours qu il y a pire que nous je sais que une depression profonde est tres dure a gerer mais le fait que tu en parles et que tu ecrives c est tres bien ca te permettras de voir le bout du tunnel je t assures et nous sommes la pour toi d accord meme en mp si tu preferes pas de souci bien a toi bisous

@Oli98800Merci pour ton beau commentaire .
@Mouette39Tu parles avec beaucoup d'amour de ta Maman . La plaie de son absence , ne s'est pas refermée et ne le fera jamais . Perdre un être cher par suicide doit être très dure , on doit ressentir un sentiment de culpabilité en pensant que l'on aurait pu être plus attentif . Mais c'est ainsi . On ne peut refaire l'histoire et nous devons les garder en permanence dans nos mémoires . Afin qu'à travers de nous , il continue à vivre . Bisous , mon Amie . 

J'ai fait 2 TS, une à 25 ans pour un homme qui me faisait cocu, je croyais que je pourrais plus vivre sans lui, pendant 3 ans avec lui je n'avais pas fait de dépression, mais après elle a été bien carabinée. Je fais de la dépression depuis mes 18 ans, j'ai d'ailleurs raté mon Bac cette année là et je l'ai eu de justesse l'année d'après. J'ai fait une autre TS à 38 ans, pourtant j'étais mère de 2 enfants de 5 et 3 ans qui ont été traumatisé par la venu des pompiers etc...

Je sais faire la différence entre l'appel au secours pour la première TS, et vouloir vraiment mourir comme la deuxième. J'avais préparé ma TS, je mettais de coté le lithium car à la pharmacie on me donné une boite de plus chaque mois. J'ai été trois jours dans le coma, ils m'ont rattrappé de justesse, juste parce qu'une amie m'a appelé ce soir là. J'avais tout bien organisé, enfin c'est comme ça.

Maintenant j'ai réussi à divorcé, car j'ai réalisé que mon ex-mari me maintenait la tête sous l'eau. Maintenant je suis en couple avec un homme qui a 23 ans de moins que moi. On s'est rencontré le 23 octobre 2011, j'avais 46 ans, c'était le jour anniversaire de la mort de sa mère. Sa mère s'est pendu 3 jours avant l'anniversaire de son fils, il allait avoir 18 ans. Elle était depressive chronique comme moi. On ne se fait pas d'illusion sur la base de notre couple, je sais bien qu'il essaye de corriger son "erreur", il est avec moi le mec qui a manqué à sa mère pour qu'elle aille mieux.

Il est d'un très grand soutiens, maintenant je ne peux plus me suicider car je le détruirais, donc grâce à lui je ne recommencerais pas. Pourtant j'y pense parfois

@Captain -Nemo Il n'est jamais trop tard pour redémarrer une discussion , surtout sur un sujet aussi grave . Je suis persuadée que tu auras des réponses à ton appel " Au secours " . Ta Maman est un bon frein à tes idées noires . J'espère qu'au fond de toi , tu entendras toujours une petite voix pour te faire comprendre que malgré tout ce que l'on peut endurer , la Vie vaut tout de même la peiné d'être vécu . Je te souhaite bon courage . Si tu le souhaites , viens bavarder avec nous . Tous nos Amis de Carenity sont là pour nous redonner espoir . 

Ma mère est aussi un frein car elle serait perdue sans moi. 

Elle a 80 ans.  J en ai 53.

La vie n est pas tendre mais il y a aussi quelques rares bons moments. 

Bon courage.