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Qui aime écrire ? Des lettres, des poèmes, des histoires...
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pipit8457
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pipit8457
Dernière activité le 09/12/2019 à 06:39
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Ami
très bon contes africain Bakoudouba la tourterelle
Kolitkoto ! Kolitkoto ! Kolitkoto ! J’ai une fille à marier ! J’ai une fille à marier !
Ainsi chantait tous les jours Bakoudouba la tourterelle.
- Et que demande-tu comme dot ? lui demanda Odro la Perdrix.
- Je donne ma fille à qui ramène sur la Terre Vrandjandja la pluie Mirage.
- Vrandjandja la pluie Fugitive ? s’écria la Perdrix. Vrandjandja qui coupe soudainement le chemin du voyageur, s’approche quand il vient, fuit quand il arrive, parfois le surprend par derrière , le poursuit, l’essouffle puis disparaît du ciel quand il atteint un village ? Je ne prétendrais jamais à la main de ta fille.
Et Odro s’en alla. Les autres animaux vinrent nombreux et tous impuissants repartirent la tête basse. Téré alla trouver la Mygale son oracle.
- Bakoudouba la tourterelle propose sa fille à celui qui ramène sur la terre Vrandjandja la pluie insaisissable, lui confia-t-il.
- Chevauche l’arc en ciel et coupe la route à Vrandjandja. Tu la captureras pour la ramener docilement sur la Terre, suggéra l’araignée terricole.
Téré se rendit à la source du ruisseau, rencontra l’arc en ciel et lui fit part de son projet.
- La pluie Mirage est partie pour l’autre bout de la terre et reviendra après Apépé la Lune de la disette. Dès qu’elle s’annoncera, viens me chevaucher, nous la poursuivrons pour la dompter.
Lengoa la Lune du renouveau suivit Apépé et Vrandjandja arriva. L’Arc en ciel emporta Téré haut dans le ciel, joignit les deux bouts de la terre, retint sous sa voûte la Pluie vagabonde qui pour échapper à cette étreinte s’abattit sur la terre en grosses gouttes intermittentes et perlées. Téré épousa la fille de Bakoudouba.
Et depuis lors, captive de l’homme, Vrandjandja revient chaque année arroser la terre pour annoncer en même temps l’arrachage de l’arachide et le ramassage des courges. Symbole de la force et de l’unité parce qu’il supporte la voûte du ciel et l’empêche de tomber sur le Monde dont il unit les deux extrémités, l’Arc en ciel restera l’animal totémique le plus connu et le plus vénéré des Hommes.
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julie kerespars
quesaquo
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quesaquo
Dernière activité le 30/09/2024 à 09:06
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839 commentaires postés | 18 dans le groupe Espace détente - Loisirs
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J'aime toutes vos jolies histoires, c'est si poétique et sensible. Je profite du pont pour venir les lire et afficher une banane réjouit sur ma figure grâce à vous: merci!
Utilisateur désinscrit
verveine, tu m' enmèneras un jour en voyage?
pipit, trop beau trop vrai l'histoire de Bakoudouba, je l'emporte avec moi pour le rêve de mon chemin de nuit, c' est la vie la vraie!qui se retrouve dans le temple de la Sagesse.
la bénèdiction du ciel à la terre, leurs épousailles....
Utilisateur désinscrit
tu voudrais bien nous l' écrire dans la grotte , ce poème, pour celles qui ne l'ont pas lu,ici? gros merci, tu nous le dira ce soir a la veillée...
Utilisateur désinscrit
Utilisateur désinscrit
Ce n'est pas de moi ,je viens de le trouver sur Net.
Le vide
Imperceptiblement je tourne les interstices
Sur le vide qui dicte les masques de la présence.
J’interroge la présence sur la volupté du silence
Les astres ne me disent rien sur l’eau étale de la transparence.
Je contemple les voiles de l’absence
Sauveurs impertinents du souffle.
J’interroge les voiles…
La volupté charnelle des amarres se dilue dans le vide…
La question qui n’a pas de forme ne crie pas sa souffrance
La beauté insidieuse du souffle dans les voiles agite la passion
Je comprends alors que la question a l’âme du voile
Et tout le silence,
Toute la transparence
Toute la Présence.
Le vide est le voile de la Présence.
La présence est son Souffle…
Utilisateur désinscrit
Effigies
Quelle est cette fidélité travestie
Cette voix confuse du désir
Qui cultive dans l’ombre
L’ombre occulte
Qui sonde de formes imparties
Les effigies exaltées du temps
Le temps transi de sens
Effigies souveraines
Quémandant la cire des rites… ?
Poésie et silence !
Utilisateur désinscrit
Roberte se leva dans son bordel habituel
Elle était pourtant esthète et aimait les espaces dégagés
Roberte était amoureuse
Elle commença son petit rituel du matin ; thé, cigarette, nettoyer ce qui n’avait pas été nettoyé depuis des mois, enfin vider les mégots les petits papiers les choses les plus rudimentaires et ensuite fumer fumer fumer
Roberte avait quelque chose de très particulier elle était extrême c’était tout ou rien
Le matin si elle se levait tard c’était foutu
Au contraire quand elle se levait tôt elle entrait dans une énergie proche de celle du subconscient vous savez quand on est à peine réveillé entre le rêve et la réalité c’est là qu’on est vraiment soi-même c’est là où le couvercle écrasant de nos soucis trimbalés dans d’interminables heures grisaillasses restent enfouis, inoffensifs dans notre petite cervelle, telles des cellules malignes dormantes.
Roberte n’avait pas l’allure d’une Roberte, elle était belle et laide à la fois, elle l’était autant à l’intérieur qu’à l’extérieur elle se sentait les deux.
C’est ça : le cul entre deux chaises partout tout le temps
Pourtant des fois Roberte n’avait pas froid aux yeux des fois elle était prête à bouger son cul pour un homme qui lui faisait aimer la vie
Roberte manquant d’inspiration alla prendre sa douche
bon un tit bazar du matin qui m'était venu en écoutant "je ne veux pas travailler" de Pink Martini
Utilisateur désinscrit
allez deux autres et pis c'est marre
c'est pas de moi
l'1 du dernier homme que j'ai aimé, c'est pas l'meilleur de lui, j'aime ce qu'il écrit
un extrait :
"Vigilente.
Le sommeil s'est dissipé.
Le voile blanc du jour s'est étiré. Mes paupières restent closes. Des draps viennent de glisser sur ta place abandonnée.
Il y a des pas de loup, des vêtements ramassés puis un appel d'air léger sur mes épaules avant la chambre fermée.
J'aurais aimé une aube insouciante.
D'autres pas ensuite, le félin matinal dans le couloir, et le faible flux de l'eau.
J'aurais aimé dans tes bras voir la lumière éclore.
La cuisine, les bribes familières de menus impacts, des égards en ces objets doucement posés pour ton rapide déjeuner.
J'aurais aimé un prélude sans hâte.
Est-ce l'amour que nous avons fait ? Après toi, bien après que tu aies à nouveau traversé mes frontières intimes, je suis restée en veille.
J'ai perçu tes inspirations moins profondes. Le clignement de tes paupières m'a soufflé ton éveil.
Tes gestes restent doux, maintenant, bien après moi.
Mais ce ne sont plus des caresses, ce sont des souplesses de voleur. Des perles de ta présence qui se tient toujours un peu sur le seuil de ton départ. Le plancher du couloir accompagne ton évasion. Je ne sais rien de ta tourmente. Je ne sais pas pourquoi si souvent ton beau bateau tangue après m'avoir bercée.
Dans le reflux de ces trajectoires prometteuses, tu fais et défais l'amour. Tu tardes à partir. Peut-être tes exils t'effraient ils autant que moi. Tu te chasses. Sur mon territoire dés-envahi continue de tourner l'ellipse de nos tout derniers instants. Tu es mon corps étranger. Ce matin je voudrais encore de ton empreinte. Le bruit de la porte vient clore l'érosion de mon espoir.
J'ai été heureuse."
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
2 : -un anonyme chopé sur le net (l'auteur du texte ci-dessus déteste ce que j'vais vous copier coller, moi j'aime les deux.)
SOUS SES DOIGTS
Non, il ne la désirait pas.
Enfin, c'était bizarre.
Il se sentait très attiré par elle, mais jamais il ne l'imaginait nue, jamais il ne s'imaginait faire l'amour avec elle. Elle n'était pas la bienvenue dans ses rêves érotiques.
Il avait abandonné très vite ses idéaux d'un amour indépendant des contingences physiques. L'amour courtois n'était pas pour lui. S'il ne pensait pas pouvoir tomber amoureux seulement par le sexe, il ne croyait pas plus à la possibilité d'être amoureux sans sexualité. Ce n'était pas ça.
D'ailleurs, la dimension physique était importante dans l'attirance qu'il ressentait pour elle. Mais il y avait quelque chose de nouveau.
Son désir était physique: il voulait sentir sa peau sous la sienne, poser sa main sur elle. Même pas la caresser. Juste sentir sa peau contre la paume de sa main.
Il percevait ce désir comme innocent, enfantin, et il était content d'avoir des pensées aussi pures et aussi simples. Il n'était cette fois ni un homme qui ne pense qu'à amener une femme dans son lit, ni l'idiot qui croit tomber amoureux de la "beauté intérieure" de l'autre. C'était quelque chose d'intermédiaire, physique sans être immédiatement sexuel. Il s'imaginait poser sa main sur son jean, puis sur son ventre sous le T-shirt, y rester un moment puis ceindre son visage de ses deux mains et défaillir de bonheur. Il y avait certainement une dimension sexuelle dans ce désir, mais il était avant tout tactile.
Il avait un rapport particulier au toucher. La plupart du temps indésirable, au mieux toléré, le contact physique ne lui semblait naturel et agréable que dans la sphère intime sexuelle ou sentimentale. Naturel, agréable, mais en aucun cas un objet potentiel de désir.
Il avait connu des femmes plus belles et a priori plus désirables, mais ce qui se passait avec elle lui était inédit.
S'il extrayait la dimension sentimentale du sexe pour ne garder que celle de la satisfaction des sens, alors, il pouvait affirmer qu'aux côtés de cette femme il éprouvait un plaisir sexuel. Sexuel, sensuel, sensoriel, whatever.
Quand elle était fatiguée ou d'humeur maussade, son visage lui semblait, commun, voire légèrement désagréable. D'humeur enjouée elle lui apparaissait très jolie. Et puis il y avait ces moments rares et magiques où son visage était le plus beau visage au monde. Il lui semblait que dans ces moments là, tous les hommes alentour ne pouvaient que la remarquer et se tourner vers elle, envoutés par cette luminosité extraordinaire. Mais non, ils étaient heureusement trop stupides ou préoccupés pour y prêter attention.
Son corps n'était pas le plus parfait des corps féminins. Il pouvait lister, comme tout homme qui se respecte, un à un tous les défauts qui l'éloignaient du corps idéal. Et pourtant, il n'avait jamais vu un corps aussi émouvant. Plus que beau, émouvant. Il ne se fatiguait jamais de la vue de ses épaules étroites et rondes, de sa taille très marquée, de la cambrure de ses reins prolongée par l'arrondi de ses fesses. Elle était toute en courbes, et chacune de ces courbes le ravissait.
Il s'ennuyait souvent en écoutant les autres. Sujets inintéressants, poncifs à répétition, accumulations de stupidités, étroitesse d'esprit, inflation de mots et de phrases quand tout avait déjà été dit, il avait la dent très dure avec ses semblables. Alors, souvent, il faisait semblant d'écouter tout en s'intéressant à autre chose, musique de fond, conversations voisines, faits et gestes divers. Parfois, il ne pouvait s'empêcher de montrer son agacement et d'écourter le monologue de l'autre. Avec elle c'était tout différent. Elle était souvent intéressante, mais même quand ce n'était pas le cas il prenait un plaisir intense à écouter le son de sa voix, parfois enfantine, parfois plus grave et sensuelle. L'écouter était souvent intéressant. L'entendre était toujours un plaisir. Elle le captivait.
Il avait l'impression que ses sens lui donnaient accès à l'être profond qu'elle était. Ils voyaient à travers les masques qu'elle portait, les certitudes qu'elle affichait. Il lui semblait la voir telle qu'elle même ne se voyait pas. Et le plaisir de ces sens était aussi celui de voir une belle âme.
En présence de cette femme, sa tristesse s'évanouissait. Sa bonne humeur prenait des airs de bonheur. Elle était capable de magnifier toutes ses émotions, sans faire autre chose qu'exister, parler et passer un bon moment à parler de tout et de rien.
Elle comblait sa vue et son ouïe. Le toucher criait famine.
Il pressentait qu'une relation avec cette femme serait très différente de ce qu'il avait connu jusque là. Le désir sexuel ne serait jamais plus premier. Il naitrait naturellement de la satisfaction d'un désir sensuel plus large, plus essentiel. Il ne serait que le couronnement d'une sensualité dont il réalisait seulement maintenant l'importance. Il lui serait impossible de se lasser d'une femme dont la seule présence à ses côtés lui procurait plaisir et bien être. Jamais il ne pourrait se fatiguer de faire l'amour avec elle, parce que son sexe ne serait jamais seul à rechercher son plaisir, il ne serait qu'un dans la file d'attente. Il ne pouvait même pas imaginer ce que faire l'amour avec elle pouvait être. Il y avait la libido, le sexe, avec ou sans sentiments, ce qu'il connaissait bien, et puis caliner et faire l'amour avec cette femme. Un continent nouveau à explorer, loin des fantasmes qu'il pouvait concevoir.
Que se passerait il si un jour elle lui exprimait son désir? Il lui plaisait, il le sentait. Elle faisait passer des messages de plus en plus explicites, se demandant sans doute pourquoi il ne les saisissait pas. Les hommes sont souvent si stupides, incapables de comprendre le langage codé des femmes. Elle devait le prendre pour un de ces hommes qui ne peuvent comprendre que l'explicite. Petit à petit elle s'en rapprochait. Cela finirait certainement par un "Veux tu boire un dernier verre chez moi?". Il la sentait également capable d'un "J'ai envie de toi" ou pire "As tu envie de moi?". Il serait décontenancé, déçu peut être. Pourrait il lui répondre qu'il avait avant tout envie de la toucher?
Plus le temps passait, plus il réalisait qu'une montagne infranchissable s'était dressée entre elle et lui. Il se sentait incapable d'oser porter la main sur elle ou de poser ses lèvres sur les siennes. C'était devenu trop important, une question de vie ou de mort, il était pris d'une peur panique à chaque fois qu'il se disait que c'était le moment, qu'elle n'attendait que cela. Elle devait sentir son trouble sans en comprendre les raisons, lui qui avait évoqué ses ex, lui qui semblait ne pas être très compliqué sur ce plan là. Elle devait croire qu'il ne voulait pas et ne savait comment lui dire. Leurs rencontres devenaient de plus en plus étranges. Quelque chose n'allait pas.
Il essayait lui aussi de lui faire comprendre son intérêt pour elle, ses sentiments qui naissaient, son désir, mais quel désir? Il avait l'impression de ne pas jouer le rôle imparti à l'homme et de la décevoir. Pouvait elle même comprendre les messages si peu masculins qu'il lui envoyait? Avec dans sa tête toutes ces images préconçues de ce qu'est un homme et de ce qu'est une femme, il avait l'impression de s'être transformé en femme et de la forcer petit à petit à se comporter en homme. Quand se lasserait elle de ce jeu à la con?
Et puis il y eut ce rendez vous.
Comme à son habitude, elle avait envoyé des signes plus ou moins subliminaux. Comme à son habitude, il les avait ignorés, provoquant chez elle une contrariété dissimulée mais perceptible. Les messages de plus en plus maladroits qu'il lui adressait ne semblaient même pas l'atteindre. Toute à sa déception, elle ne semblait pas en mesure de les entendre. La situation était ridicule. il fut soudain submergé par une détresse terrible. Il était malheureux, il avait perdu tous ses espoirs. Cela n'arriverait jamais.
Un silence pesant s'installa entre eux. Au bout d'un moment, elle annonça qu'elle allait se repoudrer le nez. C'est à peine s'il l'entendit. Elle se leva. Alors qu'elle passait à côté de lui, elle se pencha vers lui et l'embrassa furtivement. Le temps qu'il réalise ce qui venait de se passer, elle était déjà partie.
A son retour, il posa pour la première fois la main sur la sienne. Puis il la prit et l'amena vers ses lèvres pour y déposer un premier baiser. Toutes ses craintes s'étaient envolées. Il était maintenant sur de lui, sûr d'elle et sûr de ce qui allait leur arriver.
Bon j'vais laisser champ libre à autrui. faut que j'dorme!
josy
josy
Dernière activité le 26/03/2023 à 19:10
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Ami
Bonjour ,félicitations ! que de jolis poèmes ! c vraiment sympa
Bonne journée à toutes et tous
JOSY
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Fremont
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Utilisateur désinscrit
Bonjour, à toutes et tous !
J'écris depuis l'âge de huit ans. D'ailleurs, si l'on veut faire la genèse de ma maladie, il faudrait remonter jusque-là.
J'ai commencé avec mon bic bleu de l'école par inscrire des phrases isolées sur le grand carton blanc du miroir qu'avaient un jour acheté mes parents. Puis j'ai ajouté toutes sortes de textes dans mon escarcelle : des poèmes, des histoires en musique et pour enfants, des nouvelles et aujourd'hui, j'ai aussi commencé un roman assez étonnant puisque c'est un polar et que jusqu'à présent j'écrivais plutôt du poétique, de l'autobiographique et de la romance. Mais je me sens devenir de plus en plus écrivain, même si je ne suis pas édité et que cela n'est pas mon but - à l'heure actuelle je m'oriente vers la recherche en psychologie.
J'aimerais beaucoup vous lire, j'aimerais pouvoir partager ensemble nos écrits en toute simplicité et pour vous encourager, je poste un poème qui raconte un moment important de ma vie.
Bien à vous !
L’épée
Armée d'une épée qui tranche la peur et le mensonge, remet inexorablement coup après coup le cœur à l'épreuve, le courage n'a qu'un unique choix : grossir toujours plus que l'angoisse et la douleur qui ne cessent de grandir, un torrent qui frappe les paupières le matin et s'engouffre dans l'obscurité du sommeil inquiet ! La tête ne dort pas, le guerrier ne se repose pas... Les trêves sont courtes, l'immobilité de la rage
est fébrile, la guerre fait fureur ! L'esprit croit en la force, vaine puissance de la destruction et l'amour pleure. Homme de cœur, être de peur, regarde au loin le drapeau blanc de la paix, desserre ta main de la colère et du glaive. Alors, un peu de temps, un matin tu as posé tes doigts blessés sur la poitrine gonflée de pitié de ton amie et elle t'a sauvé. Tu n'avais plus peur que de la perdre et tu as bu l'eau de ses pensées. Ô guerrier, tu as rangé l'épée et jusqu'au fourreau, les armes sont retournées à l'immobilité. Tout est redevenu facile comme lorsque tu étais enfant, insouciant, confiant.
Nora