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Que penser du coronavirus ?
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Zen86200
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Une voisin du 3e étage avec l'odeur forte au-moins un autre à U... Les voisins d'en face et mon fils qui couve une angine il perd la voix et à 6 ans c'est trop jeune pour qu'il soit en train de mué 😅
Je suis maudit à moins de 50m du cabinet médical qui est en face de l'école de mon fils sur la même rue 🤣
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MJZen86
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Pas rassurant le reportage d'hier... Beaucoup de Bronchiolite chez les enfants, mais pas que... Le papi au début et vite zapé dans le reportage... Ça vas être un hiver compliqué pour les soignants et d'autan plus pour les malades 🦠🤒🤧😷
https://youtu.be/HkanRJNpd28?feature=shared
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Faut faire partie d'une institution pour l'accès intégral... Ça à l'air d'être se qui existe de plus complet sur l'odeur lié au SARS-CoV-2...
"Dans ce manuscrit, nous discutons des avantages, des inconvénients, de la faisabilité et de la pertinence de l’utilisation de chiens hautement entraînés et/ou d’eNoses pour le diagnostic du SARS-CoV-2."
https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0732889324002566?via%3Dihub
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@chatdoc c'est d'ailleurs se qui à compliqué la tâche dans l'étude nosaïe !
À chaque variant majeur il faut ré-éduquer les chiens à la nouvelle odeur !
Pour le moment en début d'année il y avait une nouvelle odeur mais ça n'a pas duré peut être le jn1 original ou le KP2 qui donnait de l'amertume en plus de l'odeur assez proche de celle d'omicron et actuellement c'est la même odeurs en plus fort que du temps d'omicron qui était plus granuleuse et prenez moins à la gorge que l'actuel...
(En plus de 2 ans 1/2 c'est peut être aussi mon odorat qui à évoluer et mon système immunitaire qui ne réagit pas pareil)
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@Zen86200
Mais l’étude NOSAIS est une preuve que le coronavirus a une signature spécifique, ce que je mets en doute c’est que ce soit l’odeur que vous ressentez et aussi dans un courant d’air et à une telle distance . .
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Je le sens réellement comme vous pouvez sentir une bombe puante ou lacrymogène qui ne s'attaquerait que modérément aux yeux, en prenant fortement au nez et par la suite au système respiratoire... (Pour le variant originel c'était encore plus vrai et à moins de 10 m d'un malade contagieux)
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@chatdoc dans Nosaïs, ils ont presque exclusivement utilisé la sueur pour éviter la contamination ! Dans l'haleine faut croire que l'odeur et plus forte et lié à un autre mécanisme ! Comme la désintégration des bactéries et cellules contaminé...
Le problème chaînon manquant !(Même si c'est pour vous donner une piste été qu'il est très probable un intermédiaire, je reste persuadé que c'est lié au virus lui même)
https://www.biocodexmicrobiotainstitute.com/fr/covid-19-le-microbiote-serait-il-le-chainon-manquant
Covid-19 : le microbiote serait-il le chaînon manquant ?
Après trois ans de Covid-19, des données de plus en plus nombreuses attestent que le microbiote intestinal, mais également oral, nasal et pulmonaire sont considérablement altérés chez les patients contaminés par la COVID-19. Comment cela fonctionne-t-il ? Existe-t-il un lien entre le virus, l'immunité et le microbiote ? Irina Spacova et Sarah Lebeer (respectivement chercheuse senior postdoctorat et professeure à l'Université d'Anvers, en Belgique) reviennent sur les dernières découvertes majeures.
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Très intéressant sur les zoonoses mais pas que
https://youtu.be/gdnzBJRNBgI?feature=shared
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Le Covid est abordé en deuxième partie de la vidéo... Ça reste la version officielle, avec quelques éclaircissements
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@Zen86200
Pourquoi officielle ? et quels éclaircissements ?
Il serait plus sérieux de dire réponse scientifique (!), essayez de vous renseigner sur le Pr Pialoux!!
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Bonjour @chatdoc il a un CV plus proche du terrain que tout les ministères de la santé réunis depuis 5 ans....
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Gilles_Pialoux
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MJZen86
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@Zen86200
Mais , très régulièrement, sur un site d’infectiologie, je suit les commentaires du Pr Pialoux sur ce sujet !
Et, quel rapport avec le fait d’être Ministre de la Santé, les médecins qui ont assumé cette fonction n’ont pas forcément été les plus compétents !!
Alors pourquoi avez-vous parlé de doctrine officielle ?
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Des analyses intéressantes sont publiées :
»En France, la mise en place de mesures de confinement en mars et novembre a probablement empêché la pandémie de se répandre sur tout le territoire à partir des premiers foyers infectieux situés dans le Nord et l’Est. »
Surmortalité due au Covid-19 : de très forts contrastes régionaux en Europe
Les données collectées pendant et après la pandémie de Covid-19 continuent à être analysées pour en évaluer l’impact. Le bilan de surmortalité révèle une importante et hétérogène perte d’espérance de vie.
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« Une personne revendiquant le libre choix de ne pas se faire vacciner ne devrait-elle pas assumer en cohérence son libre choix de ne pas se faire réanimer ? »
Car vous pensez que ceux qui refusaient le vaccin auraient signé en grand nombre ce document !! vos plaisantez . . et vous le savez très bien.
un autre lien pour monter les réserves des urgentistes :
Débat : Serait-il éthique de prioriser en réanimation les malades Covid-19 vaccinés ?
Certains refusent la vaccination anti-Covid-19 au nom de la liberté personnelle. Les conséquences de ce choix justifient-elles de leur refuser l’accès aux soins de réanimation s’ils tombent malades ?
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@chatdoc dites-vous bien que si les services d'urgence étaient mieux dotés en moyens humains et matériels ,ainsi que d'un nombre suffisant de lits de réanimation avec les personnels adéquats, jamais la question de faire un tri n'aurait été posée, et ne venez pas me dire que cette pandémie était exceptionnelle et qu'on ne pouvait pas prévoir un besoin en lits de réa aussi important. Je vous rappelle que l'on avait environ 5400 lits de réa équipés début 2020 (soit en moyenne une soixantaine par département), que l'on avait un stock de masques et d'équipements de protection (blouses gants etc) ridicule, on fait quoi en cas de guerre, on enterre les blessés? Mélanchon, qui ne dit pas que des conneries, avait soulevé un manque flagrant en moyens humains et en matériel en cas de pandémie en 2018, et il n'était pas le seul. D'autre part, le serment d'hippocrate interdit de faire un choix entre vaccinés et non vaccinés, comme il interdit de ne pas soigner les fumeurs s'ils ont un cancer du poumon ou les alccoliques s'ils ont un cancer de la gorge ou une cirrhose.
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@kanpanstu
C’est faux la question de tris a été explicitement posé fin 2021 . . et, des chois ont été fait bien avant , car, et c’est un peu compréhensible, nous n’étions pas prêts à la hauteur des besoins d’une telle ampleur !
Apres concernant les lits de réanimation, le problème ne se résume pas à y avait qu’à, car un service, et pas seulement en réanimation, qui ne fonctionne pas à un niveau d’emploi suffisamment élevé, non seulement est difficile à assumer sur le plan du coût mais aussi sur le plan de sa capacité à s’adapter.
Vous parlez des masques et des blouses, vous serait -t-il possible de me fournir les termes exacts de la déclaration de Melenchon ?, et à ce sujet, les critiques sans cesse répétées concernant les vaccins achetés ainsi que les masques et les blouses lors de la crise de la grippe H1N1 de 2008 avec Mme Bachelot et la dépense de plus d’un milliard ont énormément impacté les décideurs en Santé publique, et ce, indépendamment des ministres et pouvez affirmer que vous n’avez pas été critique vis à vis de cette dépense ?
Le serment .Hippocrate a été rédigé en d’autres circonstances, c’est une de conduite et sur ce sujet il y a un peu d’hypocrisie sur de nombreux sujets.
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@chatdoc .....@kanpanstu .....
Le nouveau serment .
https://www.conseil-national.medecin.fr/medecin/devoirs-droits/serment-dhippocrate
Même s’il n’a pas de valeur juridique, le serment d'Hippocrate est considéré comme l’un des textes fondateurs de la déontologie médicale.
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maritima. "l'amour pour épée, l'humour pour bouclier" Bernard Werber.
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chatdoc
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Une découverte laissant entrevoir des approches plus spécifiques :
Jusqu'ici, on pensait que les deux phénomènes étaient dus aux mêmes groupes de neurones, mais on se trompait.
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C'est une réponse spontanée @chatdoc
Je lirai votre article après
La toux c'est une irritation de la gorge
L'éternuement c'est une irritation lumineuse ou du 6e sens du cerveau, je sent déjà que je vais éternué quand vous lirez ceci 🤣
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@Zen86200
Il faut remettre à jour vos affirmations !!
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@chatdoc la seule information que je peut exploiter c'est https://www.sentiweb.fr/nouvelle-aquitaine/fr/?
Semaine prochaine ça sera plus dans le jaune... Le petit vapoteur (marchand de cigarette électronique) de la rue porte de Chinon contaminé et au dessus de esthéticienne ça à bien pris, ils aèrent et heureusement pour eux mais en fonction du vent je suis gêné... Pour le voisin du 3e pas de nouvelles il est de l'autre côté du coup il ne m'embête pas, pas les même colonnes d'air... La voisine en face c'était ça sœur du coup elle se soigne et pas de problème avec la voisine
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Ça fait quand même une moyenne de 20 000 nouveau cas/semaine sur la France pour la semaine depuis 2020 c'est la 2e plus haute a cette période, et vue que ce n'est que le haut de l'iceberg (moins de gens qui se testent et beaucoup d'asymptomatique... Plus qu'à espérer que ça ne passe pas le seuil pandémique...
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Une étude qui va vous faire plaisir @chatdoc
Une nouvelle étude révèle une prévalence plus élevée de cicatrisation cardiaque chez les jeunes hommes après la vaccination à ARNm contre la COVID-19, soulevant des inquiétudes quant aux résultats à long terme malgré de légers symptômes initiaux de myocardite associée au vaccin. Étude: Manifestations cardiaques et résultats de la myocardite associée au vaccin contre la […]
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MJZen86
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@Zen86200 Salut
tu devrais venir chez nous
ça souffle à 110km/h
tu n'aurais plus d'odeur dans le Pif
attention, toujours avec modération
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Bonjour @gerardcharles1954 oui j'étais bien dans la montagne au Portugal, en France l'air est tellement plus polluer
D'ailleurs on est pire que les état Unis et ça tue 10x plus que le SARS-CoV-2 /ans
https://francais.medscape.com/voirarticle/3611888?form=fpf
Selon les experts, la pollution atmosphérique est à l'origine d'environ 800 000 décès par an en Europe, dont près de la moitié sont dus à des maladies cardiovasculaires.
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@kanpanstu
mais c’est tout à fait ce que j’avais compris. Il est à noter que l’étude a pour sujet les adolescents américains.
De plus la notion de bénéfices risques prend en compte d’autres éléments ´ ce qui pour le Covid comprend bien évidemment les problèmes cardio-repiratoires (et le rôle d’un BMI élevé!).
Un lien mis à jour fin 2021 :
États-Unis : plus de la moitié des jeunes sont obèses
- 56% des jeunes âgés de 18 à 25 ans aux États-Unis sont en surpoids ou obèses, selon une étude de l'Université Johns Hopkins - Anadolu Ajansı
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Il est précisé dans l’article :
« La présentation clinique initiale du MACV était légère chez la majorité des patients, semblable aux cas plus légers de myocardite virale ou lymphocytaire classique. En fait, l'évolution clinique aiguë du MACV peut être plus favorable que celle de la myocardite virale. Les résultats cliniques de notre cohorte de MACV sont cohérents avec ceux rapportés dans la littérature en ce sens que les patients atteints de MACV se rétablissent rapidement après l'épisode initial, bien que récemment, une étude coréenne ait rapporté une évolution initiale plus prudente. Les informations sur les résultats à plus long terme sont encore rares. La plupart de nos patients ont eu une évolution clinique favorable à moyen terme, sans décès cardiaque ni nécessité de transplantation cardiaque jusqu'à présent. «
#En conclusion, la myocardite associée au vaccin COVID-19 a une évolution clinique initiale bénigne, mais les lésions myocardiques mises en évidence par le LGE à la CMR lors de la présentation initiale sont fréquentes, en particulier chez les adolescents masculins plus âgés qui se présentent après leur première ou deuxième dose de vaccins à ARNm. Bien que les séquelles cliniques à moyen terme soient rares et que la gravité de la LGE diminue avec le temps, la persistance de la LGE lors du suivi chez la plupart des patients justifie une surveillance clinique continue, des recherches supplémentaires et des études à plus long terme dans ce sous-groupe de patients. »
C’est un article classique de surveillance en Pharmacovigilance pour optimiser la surveillance de ces patients, et les auteurs ne remettent nullement en cause la vaccination . .
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une étude qui confirme les effets des vaccins :
Dans l’attente de trouver les données exactes !
« Le nombre de décès évités varie également selon les pays de la région. Des pays comme l’Uruguay et le Chili, où un pourcentage élevé de la population avait été vaccinée, ont enregistré un nombre plus élevé de décès évités chez les personnes de 60 ans ou plus. Par exemple, selon les estimations propres à chaque pays, la campagne de vaccination au Brésil a permis d’éviter plus de 70 000 décès chez les personnes de plus de 60 ans. »
Les efforts de vaccination menés dans 17 pays ont permis de sauver jusqu’à 2,62 millions de vies, soulignant le rôle essentiel des vaccins pour réduire les conséquences dévastatrices de la pandémie. Étude : Estimation du nombre de décès évités chez les adultes grâce à la vaccination contre la COVID-19 dans certains pays d'Amérique latine et […]
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@chatdoc , selon une étude
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qui suis je sur cette terre?
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@SAW1967
Et comment voulez-vous obtenir ce type de données ?
Si vous pensez qu’elle est inexacte, dites pourquoi avec des arguments ou des preuves.
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@chatdoc réchauffer de 2021...
https://www.jean-jaures.org/publication/paradoxes-des-urgences-vaccinales-en-amerique-latine/
Paradoxes des urgences vaccinales en Amérique latine - Fondation Jean-Jaurès
Alors que l’Amérique latine est tout autant que les États-Unis et l’Europe durement frappée par la Covid-19, Jean-Jacques Kourliandsky, directeur de l’observatoire de l’Amérique latine de la Fondation, revient sur les faiblesses structurelles de la plupart des pays latino-américains qui peuvent expliquer l’inefficacité, voire l’absence, de stratégie gouvernementale face à l’épidémie. Il analyse les paradoxes auxquels ces États sont aujourd'hui confrontés quant à la politique de vaccination à mettre en place. Vacciner pour vaincre le coronavirus relève du « bons sens sanitaire », économique et social. Vérité qui l’est en Amérique latine comme en France et bien ailleurs. Mais beaucoup plus en Amérique latine que dans le monde développé qui dispose des moyens de faire face, et davantage que l’Afrique relativement épargnée jusqu’ici, à l’exception de l’Afrique du Sud. L’Amérique latine en effet est avec les États-Unis et l’Europe la région du monde la plus affectée par la pandémie. Mais elle l’est en double peine. Outre l’impact du coronavirus, les pays du sous-continent souffrant de mal développement sont débordés par une maladie qui sature leurs systèmes de santé, fabrique de la pauvreté en confinant la précarité, et égare certains gouvernements en perte de repères éthiques et citoyens. Premier paradoxe : une pandémie présente en périphérie latino-américaine, comme dans le monde développé Mi-janvier 2021 : 550 000 décès comptabilisés en Amérique latine. Plus de 600 000 en Europe et 400 000 aux États-Unis. Autant dire que pratiquement tous les États des régions citées sont touchés. En Amérique latine, objet de cette note, on déplore 220 000 victimes au Brésil, 155 000 au Mexique, 50 000 en Colombie, 47 000 en Argentine, 40 000 au Pérou, 23 000 au Chili, 14 600 en Équateur. Sans que les vagues successives du coronavirus donnent des signes d’essoufflement. Certains spécialistes considèrent d'ailleurs que l’Amérique latine est restée prisonnière de la première vague. Parallèlement, la pauvreté et la malnutrition ont suivi une courbe ascendante. Cette courbe a effacé une bonne partie du chemin social des années 2000-2016. Selon la CEPAL (Commission économique des Nations unies pour l’Amérique latine et la Caraïbe), la pauvreté s’est accrue de 7,1% en 2020 en Amérique latine et la grande pauvreté de 4,5%. Si 37,3% de la population « continentale » est aujourd’hui pauvre et 15,5% en situation de grande pauvreté, le décrochage social a été plus accentué pour les enfants, qui sont 51,3% à vivre en pauvreté monétaire. De façon particulière, au Pérou, pris ici comme exemple, 5 millions de personnes ont basculé en 2020 en situation d’urgence monétaire et alimentaire. Le taux de pauvreté monétaire est passé dans ce pays de 20 à 32% de décembre 2019 à décembre 2020. « Notre région », a commenté la directrice de l’OPS (Organisation panaméricaine de la santé), Carissa Etienne, « n’arrive pas à contrôler le coronavirus ». Le paradoxe d’une pandémie touchant riches et pauvres doit en effet être relativisé. L’impact de la maladie et celui de ses effets sociaux ne sont en effet pas les mêmes à Paris et à Lima. L’Amérique latine, région la plus inégalitaire du monde, n’était pas, et n’est pas, en mesure d’apporter les réponses exigées par l’urgence sanitaire et ses retombées sociales. Les dépenses de santé en 2014, avant le déferlement de la pandémie, donnent la dimension différentielle de cet écart. Les États membres de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) consacraient en moyenne cette année-là, 12,5% de leur PIB aux dépenses de santé ; ceux d’Amérique latine, 7%. En moyenne, car certains d’entre eux se trouvaient en dessous de ce dénominateur commun – le Guatemala, le Mexique, le Pérou, le Venezuela. Qui plus est, la statistique inclut les engagements des secteurs public, non lucratif, et privé, construit sur le profit. Le paiement à l’acte en vigueur dans le secteur privé représentait en 2014, 40% du total au Mexique, et 48% au Honduras et au Venezuela. Les dépenses de santé publique par habitant, en 2017, confirment l’écart existant entre les pays développés et ceux d’Amérique latine. Au nord, 3585 dollars pour la France, 3383 pour le Canada, 3330 pour le Royaume Uni ; en Amérique latine, 2195 pour Cuba, 1220 pour l’Uruguay, 992 pour l’Argentine, 594 pour le Brésil. À quelques semaines de la déferlante pandémique, la revue péruvienne Caretas a publié un dossier valorisant la tendance privilégiée par beaucoup de gouvernants latino-américains, qui vantent les mérites du privé en matière de santé compte tenu des carences du public. Les reportages diffusés par les médias quelque temps plus tard ont montré l’ampleur et les conséquences concrètes d’un déficit sanitaire et social structurel, assumé par les « élites » de ces pays. Celles au Brésil, en Équateur, au Mexique, au Pérou, d’hôpitaux surchargés, en déficit de médicaments et de bonbonnes d’oxygène, de personnes décédées abandonnées dans les rues. Mais pouvait-on s’attendre à autre chose que la vision d’une « vulnérabilité sociale » dépassant les capacités d’États, de gouvernements et « d’élites » héritiers de cultures en déficits collectifs sociaux et politiques, bien connus et inventoriés par économistes, sociologues et politistes ? « En Amérique latine », a écrit Thomas Piketty, « on observe des taux de prélèvements publics compris entre 15 et 20% du revenu national, inferieurs à ceux observés dans les pays riches situation préoccupante dans la mesure où le processus de construction d’un État fiscal et social a été dans les pays développés un élément essentiel de développement ». Les mesures barrières et de confinement qui ont été prises par la plupart des gouvernements – à l’exception du Mexique, du Nicaragua et surtout du Brésil – ne pouvaient, pour les mêmes raisons, infléchir les courbes de décès. Les disponibilités financières débloquées pour aider les entreprises mises à l’arrêt n’ont pas couvert le manque à gagner. Certains salariés, comme ceux des maquiladoras mexicaines, ont été considérés par leur gouvernement contraint par les États-Unis, comme nécessaires à la bonne marche d’un secteur essentiel devant rester en activité. Le travail informel – 51% des emplois en 2019, selon la CEPAL (37% de l’emploi au Pérou, 42% en Colombie, 53% au Brésil, 62% en Argentine) – ne permettait pas de respecter confinement et mesures barrières. Faute de couverture sociale et de revenu régulier, les « informels » ont continué à travailler, pour ne pas mourir de faim. L’Argentine, le Pérou et pendant quelques mois le Brésil ont versé des indemnités censées permettre à ces personnes de rester chez elles. Ces contributions, bienvenues mais insuffisantes, ont été perçues comme complémentaires, mais n’ont pas « asséché » la présence des informels dans la rue. Par ailleurs, faute de disposer de comptes en banque, les bénéficiaires de ces aides ont fait la queue, des queues propices à la propagation du virus, devant les agences habilitées à les verser. Donnée révélatrice de cette réalité, au Chili, la moyenne d’âge des personnes contaminées est de 38 ans. Les victimes, à la différence des pays développés, sont des adultes jeunes, exposés à la maladie pour des raisons alimentaires. Second paradoxe : le vaccin, remède universel, en accès réservé Dans un tel contexte, seul le recours massif et rapide au vaccin est de nature à permettre un retour à la normale sanitaire et sociale. « Compter sur le vaccin », a déclaré AMLO, Andrés Manuel Lopez Obrador, président du Mexique, « est en définitive le plus important, ce qui va nous apporter la sécurité ». Ajoutons que le vaccin est tout aussi nécessaire pour une reprise économique, et avec elle, celle de l’emploi. Luis Carranza, président de la CAF-Banque de développement latino-américaine, en a fait le constat avec bien d’autres, en ces termes : « Un retard dans la vaccination serait générateur de risque pour l’Amérique latine ». On pourrait citer d’autres déclarations au contenu équivalent faites par les chefs d’État et de gouvernement européens, du Canada et des États-Unis. Le jugement porté sur l’urgence vaccinale est universel. Mais l’accès au vaccin l’est bien moins. Les commandes passées auprès de différentes fabriques pharmaceutiques montrent un écart entre « Occidentaux » et Latino-Américains. Les pays à revenus élevés, représentant 1 milliard 236 millions de personnes, ont acheté 4 198 000 doses. Les pays infectés à revenus intermédiaires ou bas, soit 3 milliards 500 millions d’individus, ont pu passer commande de 1 milliard 813 millions de doses. Plusieurs gouvernements, d’Argentine, du Costa Rica, du Mexique, ont signalé leur inquiétude et leurs attentes d’une répartition équitable, considérant que le vaccin contre la Covid-19 était un bien commun mondial exigeant une gestion non commerciale. Cette préoccupation a été partiellement prise en compte par les Nations unies qui ont créé un dispositif d’accès universel, dit Facilité Covax. L’option de suspension des brevets, dite licence compulsoire, en raison d’une situation d’urgence, a été parallèlement posée par l’Afrique du Sud et l’Inde devant l’OMC le 9 décembre 2020. Démarche a priori cohérente avec la situation, déjà utilisée dans le passé pour fabriquer à coût abordable des médicaments contre le sida. Mais elle s’est rapidement révélée illusoire, sa faisabilité exigeant des compétences et des infrastructures dont ne disposent pas les pays dits du sud. « Le Brésil », a commenté à ce sujet le professeur de bioéthique de l’université fédérale de Rio de Janeiro, Reinaldo Guimarães, « n’aurait pas la capacité technique de produire ces vaccins, en particulier ceux du type Moderna et Pfizer». Par ailleurs, « les vaccins Moderna et Pfizer exigent une conservation à - 80 degrés centigrades, capacité peu fréquente y compris dans les grandes villes d’Amérique latine ». Conscients de la pesanteur des négociations et de la force de frappe financière supérieure des pays développés, des restrictions à l’exportation imposées par la Commission européenne à l’usine belge du laboratoire AstraZeneca, fournisseur notamment du Mexique, et de la nécessité d’agir vite, plusieurs États latino-américains ont permis à la quasi-totalité des firmes pharmaceutiques du « premier monde » de procéder à des essais sur leurs territoires respectifs. Ils l’ont fait en diversifiant le panier de leurs fournisseurs en sollicitant la Chine, l’Inde et la Russie. Il faut dire, si l’on en croit la suspension de négociations entre Pfizer et les gouvernements de Colombie et du Pérou, comme le communiqué diffusé le 23 janvier 2021 par le ministère brésilien de la Santé, que les contrats proposés étaient particulièrement léonins. Et ont donc conduit ces pays, déjà persuadés qu’ils ne pourraient avoir accès aux vaccins « occidentaux » qu’en fin de liste, à chercher d’autres fournisseurs. La Chine et la Russie ont répondu positivement et procédé les premiers à des livraisons en Argentine au Mexique, en passant par le Chili et le Pérou. Le Pérou a par exemple acheté 38 millions de doses à Sinopharm (Chine), 14 à AstraZeneca et 13,2 à la Facilité Covax. Cette voie alternative pour ceux qui l’ont choisie s’est révélée pertinente. Elle a permis avec succès de contourner la captation « occidentale » des doses produites par les firmes pharmaceutiques nord-américaines et anglaise. La vaccination a commencé dans ces pays dés la fin décembre 2020 et en janvier 2021. La Colombie, après avoir privilégié initialement des firmes occidentales, a annoncé le 20 décembre 2020 un contrat avec le chinois Sinovac. Les premiers vaccins doivent être livrés le 15 février 2021. Troisième paradoxe : un vaccin politique autant que sanitaire Ce double déploiement différentiel et concurrentiel de la vaccination, avec peu de doses occidentales et beaucoup en provenance de Chine et de Russie, a mis à jour un contexte mêlant étroitement politique et santé. L’utilisation géopolitique des vaccins par la Chine et la Russie a souvent été montrée du doigt en Europe et aux États-Unis. La qualité de leurs vaccins a été contestée. Il est vrai que la Chine a ouvert un « crédit vaccinations » de 1 milliard de dollars à l’intention des pays latino-américains. La Russie a organisé des opérations diplomatiques de démarchage, comme la réunion organisée dans sa légation guatémaltèque avec le Fonds d’investissement direct russe, gestionnaire de la fabrication du vaccin Spoutnik V par Gamaleïa. Rien n’empêchait les États-Unis et les Européens de faire de même en donnant un accès vaccinal plus équitable aux pays latino-américains. Les États riches et leurs gouvernements ont priorisé, à tort ou à raison, leur autosuffisance et la protection exclusive de leurs populations. Sur un marché mondial du vaccin des plus tendus, ils ont donc imposé les règles du marché, et donc les livraisons au mieux-disant, offrant par ailleurs l’image de pays en « dispute vaccinale » les uns avec les autres. Avant de réhabiliter en février 2021 les vaccins russe et chinois, après avoir le 9 décembre 2020, à l’OMC, voté contre la suspension des brevets par les pays du Sud, et menacé en décembre 2020 et janvier 2021, la Chine et la Russie de sanctions liées au sort des Ouïghours et du dissident Alexeï Navalny. De façon peu compréhensible, les pays latino-américains n’ont pas cherché à coordonner leurs efforts pour équilibrer les rapports de force. Chacun a joué sa propre carte. Cette situation a suscité des interrogations formulées de la façon suivante par deux universitaires, argentine et brésilienne, María Belén Herrero et Beatriz Nascimento : « Que se passe-t-il avec la coopération sanitaire latino-américaine ? ». Réponse : pas grand-chose, à la petite exception de l’Argentine et du Mexique qui se sont mis d’accord le 12 août 2020 pour se répartir la fabrication du vaccin AstraZeneca pour l’ensemble de l’Amérique latine, hormis le Brésil. Il y a enfin ceux qui, pour des raisons extra-sanitaires, le Brésil, le Mexique, et la Colombie, ont différé les prises de décision destinées à protéger les populations. Priorité dans ces pays a été donnée au maintien de l’activité économique, et à la préférence nationale. Ce choix, paradoxalement, faute d’aides suffisantes de l’État aux plus exposés socialement, répondait à l’attente alimentaire des plus pauvres, des informels, hostiles au confinement. Face au désastre sanitaire, le Brésil et le Mexique étant, après les États-Unis, les pays comptant le plus grand nombre de décès, leurs gouvernements ont tardivement adopté des mesures sanitaires et sociales. Mais il faut apporter ici certains bémols. Au Mexique, le gouvernement a externalisé l’achat de vaccins aux États fédérés, aux municipalités et aux entreprises privées, désireuses de participer de leurs deniers à la campagne de vaccination. On notera ici que le milliardaire Carlos Slim a cofinancé l’accord passé par l’Argentine et le Mexique avec AstraZeneca. Au Brésil, le vaccin est l’enjeu de débats électoraux et idéologiques. Le président Jair Bolsonaro a exprimé publiquement sa réserve de façon répétée à l’égard des mesures barrières, du confinement, comme de la vaccination, en dépit de rappels à l’ordre de la justice. En l’absence de coordination fédérale, chaque État a « inventé » sa politique anti-Covid. L’État de la fédération le plus riche, Saint-Paul, a ainsi mis en place une coopération avec le laboratoire chinois Sinovac qui fabrique sur place le vaccin. Le gouverneur de Saint-Paul, João Doria, adversaire politique du président et candidat potentiel au scrutin présidentiel de 2022, s’est immédiatement heurté à Jair Bolsonaro. Le chef de l’État a contesté la fiabilité du vaccin chinois, idéologiquement et électoralement suspect. Le 21 octobre 2020, il a déclaré : « le vaccin chinois ne sera pas acheté pas d’interférence avec la dictature chinoise », et a privilégié l’achat par l’État et ses armées de médicaments présentés comme préventifs, mais à l’efficacité discutée. Avant finalement de reprendre à son compte le recours au vaccin chinois. C’est donc très tardivement qu’a été autorisée la dotation, non versée au 31 janvier 2021, de subventions au laboratoire Butantan de Saint-Paul, associé du chinois Sinovac. En Colombie, la vaccination a pris une dimension paradoxale compte tenu des sanctions demandées et appliquées par les autorités à l’égard du voisin vénézuélien. L’exclusion de toute vaccination des 950 000 réfugiés vénézuéliens résidant en Colombie a été annoncée le 21 décembre 2020 par le président Ivan Duque qui a sollicité l’aide de tous ceux qui ont manifesté leur solidarité à l’égard des opposants au régime en place. Quelques conclusions provisoires La pandémie du coronavirus est, à la différence de bien d’autres, une infection universelle. L’Amérique latine et ses pays à revenus intermédiaires ont été affectés tout autant que l’ont été les États-Unis et les pays européens. Dans un cas comme dans l’autre, la vaccination est considérée comme la seule issue permettant de restaurer une normalité sanitaire, économique et sociale. Le recours à la vaccination comme les traitements hospitaliers et les mesures d’accompagnement social ont confirmé l’asymétrie existant entre pays « centraux » ou développés et pays périphériques. La réponse latino-américaine au défi universel de la pandémie ne pouvait être que celle d’un sous-continent en déficit d’État providence, structurellement peu ouvert à la culture du bien commun. Territoire d’inégalités, l’Amérique latine ne pouvait être en capacité de réagir comme l’ont fait les pays « centraux ». Sans infrastructures économiques, financières, et sanitaires adaptées au défi, les États et les sociétés latino-américains étaient et sont incapables de faire face au dilemme confinement préservant la vie/survie alimentaire exposant à la maladie. Dans un tel contexte, le recours au vaccin revêtait un caractère d’urgence existentielle, à la différence des États développés qui avaient les moyens d’affronter la maladie et ses conséquences sociales. L’accès au vaccin n’a pourtant pas été évident, compte tenu des résistances opposées par la « communauté internationale », c’est-à-dire les pays que par commodité on appelle pays du Nord. Usant de leurs disponibilités financières supérieures, ils ont asséché l’offre vaccinale d’entreprises pharmaceutiques localisées sur leurs territoires et ont aussi bloqué à l’OMC toute option supposant une levée même provisoire des brevets. Ils ont laissé seule ouverte la voie d’un multilatéralisme caritatif, celui des États via l’aide dite au développement, et celle des fondations dotées par de grandes firmes échappant à l’impôt. Cette crise sanitaire mondiale a trouvé une issue sanitaire inespérée révélatrice de nouveaux rapports internationaux. La Chine et la Russie, postulant international pour l’un, et déchu du monde d’hier pour l’autre, ont suppléé en Amérique latine les carences et blocages occidentaux. Ils ont ainsi consolidé la place significative acquise ces dernières années par leur commerce, leurs investissements, leurs prêts bancaires et leurs fournitures en armements. Pour découvrir les notes de la Fondation sur le même sujet : L’Amérique latine au miroir du coronavirus, Jean Jacques Kourliandsky Argentine : priorité absolue à la vie, Éric Domergue Brésil : Jair Bolsonaro et la pandémie du racisme, Jesse Souza Le Chili et le coronavirus, Michel Bourguignat Covid-19 : répercussions globales et au Mexique, Humberto Morales Le Pérou face au coronavirus, Carlos Gonzalez Palacios Lutte contre le coronavirus : l’Uruguay, pays modèle en Amérique latine ?, Miguel Serna
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@Zen86200
Et que cet document apporte -t-il de nouveau et d’interessant dans la discussion ?
Rien, si ce n’est une approche interessante de l’influence de la politique internationale mais qui oublie un peu un point essentiel, la mise en place de la nécessite d’associer la vaccination avec les vaccins ARNm au début avec l’organisation d’une chaîne du froid très rigoureuse (surtout pour le Pfizer) qui sur le plan logistique est très complexe . .
D’ailleurs, même les pays dit occidentaux ont eu du mal a les mettre au point avec en plus des limites d,approvisionnement dues à une fabrication des vaccins passant de 0 à plusieurs centaines de millions par mois !!
Reflechissez un peu avant de critiquer !!
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VIVE LE VACCIN !!!!!!!!!!!
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La saga de l’ARN . . . et maintenant le saARN.
Des scientifiques ont modifié la structure chimique d’un type d’ARN baptisé ARN auto-réplicatif (ou saRNA) et ont testé leur saRNA reprogrammé en tant que vaccin contre le Covid-19 chez des souris.
Avec des résultats prometteurs : "Une dose plus faible du nouveau vaccin protégeait les rongeurs de la maladie aussi efficacement que les vaccins à ARNm actuels".
La technologie de l’ARN auto-réplicatif (ou auto-amplificateur) pourrait ouvrir la voie à d’autres types de traitements contre le cancer ou les troubles génétiques car "il s'agit, en fin de compte, d'un système de production de protéines, un système de livraison de gènes".
Covid-19, cancer... Un nouveau type d’ARN pourrait améliorer vaccins et traitements
En reprogrammant l’ARN dit auto-amplificateur, des chercheurs ont développé un vaccin contre le Covid-19 qui s’est avéré aussi efficace que les vaccins à ARNm actuels chez des souris..
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Les dessous de l'histoire sur l'étude alambiqué lié à l'hydroxychloroquine et les supposé décès qui seraient lié à ça prescription contre la Covid19...
https://www.youtube.com/live/D8tHmpGO2gQ?feature=shared
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@Zen86200
Le Conseil scientifique indépendant, : un exemple
https://www.conspiracywatch.info/notice/christine-cotton
Christine Cotton - Conspiracy Watch | L'Observatoire du conspirationnisme
Christine Cotton est une statisticienne évoluant dans la mouvance covido-complotiste.
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@chatdoc je préfère les écouter eux que les comploteurs de l'Elysée c'est comme ça
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Le masque est de plus en plus présent dans les media, devrons nous le porter bientôt dans la rue, les transports, en forêt, à la plage ?
Mais est-il utile, nécessaire, indispensable, incontournable ?