Que penser du coronavirus ?

Bonsoir, voici une nouvelle qui va nous faire plaisir et nous mettre d'accord :

99,97 % des personnes de moins de 60 ans qui ont contracté le COVID-19 ont survécu.

Sachant qu'à part le doliprane, les soins n'ont jamais été vraiment efficaces contre ce virus, ce taux de décès est tout sauf alarmant, quasiment rassurant faut-il dire.

Cette information se trouve là :

https://www.doctissimo.fr/sante/maladies/virus-emergents/covid-19/covid-19-le-taux-de-letalite-encore-plus-faible-que-ce-qui-etait-attendu/b1ca81_ar.html

Bonne nuit à tous et toutes.

les chiffres en France de mars 2020 - à septembre 2021 . . avec des statistiques fiables.

https://www.insee.fr/fr/statistiques/5432509?sommaire=5435421´

En quatre vagues, l’épidémie de Covid-19 a causé 116 000 décès et lourdement affecté le système de soins − France, portrait social | Insee

La pandémie de Covid-19 s’est traduite en France par quatre vagues épidémiques, au printemps et à l’automne 2020, début 2021, puis pendant l’été 2021. Bien que les pics se soient atténués au

Cf. 21h24....

Merci @Alain08 de nous transmettre cette information pas si étonnante finalement...

Et pour une bonne compréhension, la différence entre taux de létalité et de mortalité:

 Le taux de mortalité désigne le pourcentage de morts par rapport au nombre d’individus d’une population donnée dans une période donnée. Le taux de létalité ne se rapporte pas à toute une population, mais seulement à une portion de celle-ci, à savoir les personnes infectées et donc porteuses de la maladie en question. Il est donc plus précis pour donner le nombre de victimes.

Le Covid-19 est davantage un accélérateur de pathologie et/ou de grand âge qu’une menace en lui-même. Cela remet en perspective tout ce qu’on a pu dire ou penser pendant la crise, quand on parlait de taux élevés de mortalité.

Bonne nuit 🌺

RAPPEL

Comment donner son lait maternel dans un lactarium ?

SOLIDARITÉ Depuis des mois, les réfrigérateurs du lactarium de Montpellier, comme ceux de bien d’autres établissements en France, sont presque vides

Un petit rappel sur l’étymologie d’empathie, sympathie et compassion :

L’EMPATHIE:

Qu’est-ce que l’empathie ?

Aujourd’hui nous allons nous intéresser à la notion d’empathie. Bien qu’important, ce terme est encore mal défini et beaucoup d’entre nous confondent toujours l’empathie avec la compassion et la sympathie.

 Même si ces trois définitions reflètent toutes notre rapport aux autres, il est important de bien faire la distinction.  En effet, éprouver de l’empathie n’a pas le même impact sur notre interlocuteur que lui témoigner notre sympathie ou encore faire preuve de compassion envers lui. Et vous voyez d’ailleurs que pour chacun de ces trois termes, je n‘utilise pas les mêmes verbes…Alors si, pour vous, la distinction n’est pas claire, je vous invite à me suivre pour ce nouveau moment psycho. Restez jusqu’à la fin, je vous conseillerai quelques astuces pour travailler votre empathie dans le conseil de psy !

Définition  :

Empathie vient du grec « em » qui signifie « dedans » et « pathie » qui signifie « souffrance » « affection » .

L’empathie est donc la capacité à ressentir la douleur, la souffrance ou, plus généralement, tout autre sentiment éprouvé par autrui. Finalement, l’empathie est la capacité à se mettre à la place d’une autre personne et à éprouver ce qu’elle ressent. L’empathie fait intervenir plusieurs notions, car pour pouvoir se mettre à la place de l’autre et éprouver ce qu’il ressent, il s’agit avant tout de se décentrer. Voyons maintenant pourquoi l’empathie est différente de la sympathie et de la compassion. 

Différence avec la compassion et la sympathie

Sympathie et empathie possèdent toutes les deux la même racine grecque : « pathos » ( qui donne « pathie  »).Pourtant, sympathie est également composée de la racine « sym » qui signifie « avec ». Nous trouvons là, une différence fondamentale. Alors qu’avec l’empathie, je comprends les émotions de l’autre, j’arrive à me mettre à sa place; avec la sympathie je souffre avec la personne, ce qui n’est pas du tout pareil.

La compassion est plus tournée vers l’action ( vient du latin compati,, com soit avec ), c’est à dire que je souffre avec l’autre et je tente de trouver des moyens d’action pour l’aider concrètement. 

Beaucoup de personnes utilisent ces termes comme s’ils étaient interchangeables, ce qui prête à confusion. Les mots sont importants et les utiliser à bon escient permet de clarifier ses pensées et d’être plus juste (= plus clair) vis à vis de soi et de l’autre.  

Pour résumer, voici des exemples de phrases qui témoignent bien de ces différences : Empathie : « je sens que tu es triste et je comprends pourquoi »Sympathie : « je vois que tu es triste, je suis désolée pour toi ». Compassion : « je vois que tu es triste, comment puis-je t’aider ?

@bibimet75 et @kanpanstu

Etats-Unis : La première dame Jill Biden positive au Covid-19, Joe Biden négatif

CONTAMINATION Son mari Joe Biden, 80 ans, a été testé négatif lundi soir. Le président américain continuera d’être testé et va surveiller l’apparition de symptômes, indique la Maison Blanche

Covid long et trubles cognitifs, une nouvelle étude :

COVID LONG ET DIFFICULTÉS COGNITIVES : UNE NOUVELLE ÉTUDE POINTE DES CAILLOTS SANGUINS.

Nombreuses sont les publications scientifiques qui cherchent à comprendre ce qui se passe chez les patients atteints de COVID long : pourquoi ces personnes souffrent-elles, 6 à 12 mois après leur infection, de troubles de la mémoire, de difficultés de concentration, de ce qu’on appelle en anglais le "brain fog" ou "brouillard cérébral" ? Une nouvelle recherche menée publiée dans Nature Medicine documente de façon solide l'hypothèse de caillots sanguins.

Six mois après une infection par le SARS-CoV-2, 8% des patients COVID-19 sont diagnostiqués avec des problèmes cognitifs. Les patients qui ont été hospitalisés sont deux fois plus touchés que les autres.

Cette vaste étude britannique a suivi 1837 patients pendant et après leur hospitalisation. Des tests sanguins ont été réalisés à leur entrée à l'hôpital pour mesurer différents paramètres (inflammation, coagulation…). Ensuite, leurs difficultés cognitives à la fois objectives et ressenties ont été évaluées au fil du temps.

"C’est la première étude où l’on a regardé dans les détails les liens qu’il y avait entre des marqueurs dans les prises de sang des patients hospitalisés pendant qu’ils avaient le COVID-19 et les troubles de la mémoire, les troubles cognitifs, dans les 6 mois et les 12 mois après l’hospitalisation", explique le premier investigateur, le Dr Maxime Taquet, médecin belge spécialisé en psychiatrie.

Brouillard et caillots : 2 associations

Ces patients ont été activement recrutés dans le cadre de l’étude plus large multicentrique britannique PHOSP-COVID (Post-hospitalisation COVID-19). L’équipe de recherche a pu identifier deux liens solides entre ce qu'elle pouvait observer dans les prises de sang de ces patients et leurs troubles de la mémoire : "Le premier, c’est un lien entre une protéine qui s’appelle le fibrinogène et les troubles de la mémoire", " explique le Dr Maxime Taquet. "Le fibrinogène est une protéine dont le niveau sanguin est plus élevé en cas d’inflammation et de caillots sanguins. Ce qu’on a vu, en plus, c’est qu'une autre protéine appelée "protéine réactive C ou CRP" était normale. Or, cette CRP est élevée dès qu’il y a de l’inflammation. On en a donc conclu que ce niveau élevé de fibrinogène chez ces participants était probablement dû à des caillots de sang et non pas à de l’inflammation." Ce niveau élevé de fibrinogène était lié tant à des troubles de la mémoire objectivés par des tests qu'à ce que rapportaient les patients.

Et le deuxième, alors ? Les chercheurs ont identifié un lien entre la présence accrue d’un autre marqueur sanguin, les D-Dimères (des petits fragments de protéine, qu’on retrouve dans le sang quand un caillot sanguin a commencé à se désagréger) et des troubles subjectifs de la mémoire, c’est-à-dire non basés sur des tests standardisés mais fondés sur les plaintes des patients. Ici aussi, la CRP, l'indicateur possible d'une inflammation, était normale chez ces patients. "On en a conclu qu’on était de nouveau dans un cas de figure de caillots de sang", poursuit Maxime Taquet. "Mais ces deux liens qu’on a pu identifier ne pointent pas nécessairement vers des caillots de sang au même endroit du corps."

Des caillots où ? Dans le cerveau ?

Où se logent-ils, ces caillots, pour amoindrir nos facultés cognitives ? La réponse la plus évidente est d’imaginer qu’ils soient dans notre cerveau. A l’extrême, le principal investigateur de l’étude d’Oxford cite en exemple les démences vasculaires, provoquées par l’accumulation de caillots dans le cerveau au fil du temps. Mais cette piste ne suffit pas : "Le fibrinogène en soi, lorsqu’il est parvient à atteindre le cerveau, peut lui-même causer des troubles de la mémoire", explique Maxime Taquet.

Dans les poumons ?

Pour les D-Dimères, la piste de la localisation des caillots est différente, précise le chercheur :  "Pour les D-Dimères, ces petits fragments de protéine qu’on retrouve quand les caillots se sont désagrégés, on pense que ce lien-là est plutôt associé à des caillots dans les poumons et non dans le cerveau." Pourquoi ? "Parce qu’on a vu que les patients qui avaient des niveaux de D-Dimères plus élevés avaient aussi des troubles respiratoires et de la fatigue, et on sait que ces deux symptômes peuvent apparaître quand on a des caillots de sang dans les poumons plutôt que dans le cerveau. Et le manque d’oxygène qu’ils causent peut priver le cerveau de l’oxygène dont il a besoin et causer des troubles de la mémoire."

Et après ? Cette étude vient soutenir un certain nombre d’études cliniques en cours pour tenter de trouver un traitement contre ces troubles de la mémoire, dans le cadre du COVID long. L’hypothèse des caillots permettrait d’orienter ces études vers l’option à valider d’anticoagulants.

@serpico1

https://www.rtbf.be/article/covid-long-et-difficultes-cognitives-une-nouvelle-etude-pointe-des-caillots-sanguins-11248068

Covid long et difficultés cognitives : une nouvelle étude pointe des caillots sanguins

Nombreuses sont les publications scientifiques qui cherchent à comprendre ce qui se passe chez les patients atteints de...

Une information rassurante à l’approche de l’automne :

(Reuters) - Pfizer a déclaré mercredi que le vaccin COVID-19 mis à jour par Pfizer-BioNTech, qui devrait être utilisé cet automne, a provoqué une forte réponse d'anticorps contre la sous-variante BA.2.86 hautement mutée du coronavirus lors d'une étude préclinique sur des souris.

Les Centers for Disease Control and Prevention ont déjà indiqué que le BA.2.86 pouvait être plus susceptible de provoquer une infection chez les personnes ayant déjà eu le COVID ou ayant été vaccinées avec des injections antérieures.

Moderna a déclaré plus tôt dans la journée de mercredi que les données d'essais cliniques chez l'homme montraient que son vaccin actualisé serait probablement efficace contre ce variant.

Un article de presse américain fait le point sur un sujet intéressant : 1ere Partie

* Comment Covid affecte le cœur ?

Trois ans après le début de la pandémie, les risques à court et à long terme deviennent plus clairs.

Au cours des deux premières années de la pandémie, de mars 2020 à mars 2022, il y a eu environ 90 000 décès de plus aux États-Unis attribués aux maladies cardiovasculaires que prévu pour cette période.
La majorité d’entre eux sont survenus chez des personnes de 65 ans et plus – le groupe d’âge présentant le risque le plus élevé de complications cardiovasculaires. Mais les décès d’origine cardiaque ont également augmenté de façon spectaculaire chez les jeunes adultes. En fait, une étude a révélé que la plus forte augmentation des décès par crise cardiaque au cours de cette période s'est produite chez les 25 à 44 ans.

Certains de ces décès d’origine cardiovasculaire pourraient être dus au fait qu’il était plus difficile d’accéder aux soins médicaux au plus fort de la pandémie.

Mais les médecins et les chercheurs n’ont plus aucun doute sur le fait que le Covid-19 lui-même était un facteur. Outre les complications qui peuvent survenir pendant la phase aiguë d’une infection au Covid, il semble y avoir un risque accru de crise cardiaque, d’accident vasculaire cérébral et d’autres problèmes jusqu’à un an après l’infection. Les experts tentent désormais de comprendre pourquoi."Il existe un lien tout à fait unique entre ce virus et le système cardiovasculaire", a déclaré le Dr Susan Cheng, présidente de la santé cardiovasculaire à Cedars-Sinai, qui a dirigé l'étude sur les décès par crise cardiaque. « Quel est ce lien ? C’est la question à un million de dollars.

* Comment Covid peut affecter immédiatement le cœur

La principale théorie des cardiologues sur la manière dont le Covid endommage le cœur et provoque des événements cardiovasculaires est qu’il stimule une inflammation généralisée.

En savoir plus sur la pandémie de coronavirus* : Pas encore terminé : une vague d'infections à Covid à la fin de l'été a touché les écoles, les lieux de travail et les administrations, alors que les experts avertissent le public de se préparer à une propagation encore plus importante cet automne et cet hiver.

* Réinfections : les experts qui étudient le Covid conviennent que pour la plupart des gens, être infecté une deuxième, une troisième ou une quatrième fois est fondamentalement inévitable. Mais ils ne savent toujours pas à quel point les réinfections peuvent être dommageables.*

Les origines de Covid : Plus de trois ans après le début de la pandémie de coronavirus et des millions de personnes mortes, nous ne savons toujours pas comment cela a commencé. Voici ce que nous savons – et pourquoi c'est important.". Nous savons que l'inflammation elle-même augmente notre risque cardiovasculaire", a déclaré le Dr Luke Laffin, cardiologue et codirecteur du Center for Blood Pressure Disorders de la Cleveland Clinic. « Nous savons que les maladies infectieuses, en particulier les infections graves au Covid-19, entraînent une inflammation.

Alors, cela pourrait-il être le mécanisme par lequel il y a un risque accru ? Peut être."Une partie de la réponse du système immunitaire à une infection ou à une blessure consiste à libérer des protéines qui provoquent une inflammation et la coagulation du sang. Chez les personnes qui ont accumulé des plaques dans leurs artères, l’inflammation peut provoquer la rupture d’une plaque, créant un caillot sanguin et provoquant une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral. Pour cette raison, les experts affirment que les personnes qui ont déjà des plaque dans les artères – comme de nombreux fumeurs et celles souffrant d’hypertension artérielle et de cholestérol – courent également le plus grand risque de crise cardiaque induite par Covid.

Dans certains cas, ces protéines peuvent provoquer la formation d’un caillot même sans plaque préexistante. Si une inflammation suffisante se produit dans les vaisseaux sanguins, irritant les cellules, un caillot peut se former spontanément, a déclaré le Dr Cheng. C’est ainsi qu’un jeune sans plaque peut « quand même avoir une crise cardiaque dans de bonnes conditions », a-t-elle ajouté.

A suivre

Comment le Covid peut affecter le cœur (2eme partie)

* Comment le Covid peut affecter le cœur à long terme.

Le potentiel de complications cardiovasculaires ne disparaît pas une fois qu’une personne s’est remise de Covid.

Une vaste étude de 2022 retraçant les dossiers médicaux de 691 455 patients aux États-Unis a révélé que les gens avaient un risque significativement plus élevé de développer pratiquement toutes les maladies cardiaques dans l’année suivant une infection à Covid.

Selon l’étude, les gens étaient 1,5 fois plus susceptibles d’avoir un accident vasculaire cérébral, près de deux fois plus susceptibles d’avoir une crise cardiaque et avaient entre 1,6 et 2,4 fois plus de risques de développer différents types d’arythmies."

Très tôt, nous avons constaté l'impact de la maladie Covid sur le système cardiovasculaire", a déclaré le Dr Helene Glassberg, cardiologue et professeur agrégé de médecine clinique de l'Université de Pennsylvanie, qui ne faisait pas partie de l'étude.

«Mais maintenant, nous constatons les conséquences à long terme chez les personnes qui ont déjà eu Covid.» Certaines de ces conditions peuvent être causées par les effets persistants de l’infection.

D’autres peuvent se développer car le Covid est également associé à l’apparition de facteurs de risque de maladies cardiaques, notamment l’hypertension. Une étude récente a révélé que près de 21 pour cent des personnes hospitalisées pour une infection à Covid, et près de 11 pour cent des personnes qui avaient une infection plus bénigne et n’ont pas été hospitalisées, ont développé une hypertension artérielle au cours des mois suivants.

Les experts ne savent pas exactement comment le Covid conduit à l’hypertension. Il se peut qu’il se passe quelque chose de biologique, mais le stress général de la pandémie a probablement également joué un rôle, a déclaré le Dr Laffin.

A suivre . . .