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Patients Anorexie
Mini thérapie entre anorexiques - Soutien
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Aller au dernier commentaireUtilisateur désinscrit
Coucou les filles,
Rachel, je viens de voir que ce n'était pas la grande forme pour toi en ce moment, comme tu dis, il faut que tu te reprennes. C'est quelque chose de très dur à mettre en place car malgré nous on n'en a pas envie, ou alors la difficulté est tellement grande qu'elle parait insurmontable.
Par rapport à ce que tu vis dans ta vie de couple, il faudrait que tu mettes les choses à plat avec ton compagnon, lui expliquer ce que tu ressens, lui prouver que c'est une maladie et que malgré la meilleure volonté du monde, c'est une difficulté énorme pour toi que de la vaincre. Connait-il bien cette maladie, connait-il ses vices ?
De mon coté j'ai un ami depuis plus d'un an. Il sait ce que j'ai vécu, et me soutien quand je ne vais pas bien même s'il ne comprend pas que je me trouve éternellement grosse. Il est très compréhensif, mais nous ne vivons pas ensemble et nous ne nous voyons qu'un week end sur deux en période scolaire à cause des études. De son côté, il a peur que je rechute quand je lui parle trop de mon poids, alors je ne lui fais pas part de tous mes ressentis pour ne pas qu'il s'inquiète.
Qu'à donné ta prise de sang Rachel ? Bcp de carences ?
En ce qui concerne l'isolement, c'est aussi quelque chose de très compliqué, je suis moi même très renfermée et je suis toujours sous traitement pour cela. Et vous, prenez vous des antidépresseurs ? Vous n'êtes pas obligées de répondre, je comprends que ce soit une donnée personnelle que l'on n'a pas forcément envie de faire part.
Tenez le coup, il faut être fortes. Je pense bien à vous :)
Emmy34
Emmy34
Dernière activité le 07/11/2019 à 15:07
Inscrit en 2013
8 commentaires postés | 2 dans le forum Anorexie
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Ami
Bonsoir à toutes..J'ai lu tous vos messages et je me retrouve dans beaucoup... Je vous envoi tout mon soutien. Malheureusement je n'ai pas trop le temps de me connecter de part mon travail, ou je donne tout, et ma fille que j'eklève seule , et qui aura 13ans le 31 /10.. moi beaucoup de périodes d'anor. restrictive... et mange toujours , chaque jor la même chose... aucune sortie, pas envie, rien ne me tente.. Et le soir j'aime être chez moi... Voilà j ai toujours un suivi, et antidepresseur et anxiolitique.. ainsi que somnif. mais je m'endor et au bout d 1 h. ou 2H je sui reveillée jusqu"à ne plus dormir pendant minimum 2h... Enfin je ne vois pas la fin... et surtout j'ai de + en + marre de tout.. Depuis bientôt 2mois même aller travailler me pèse, et quand j'y suis trop heureuse .. mais chaque jour ca recommence'MAIGRIR MAIGRIR.. un écart et c'est de spensées noires ...
Je vous embrasse et espère me reconnecter assez vite afin d'échanger avec vous. Ne pas hésitez a me contacter si besoin..
BON COURAGE A TOUTES ..Y en aurait il dans le VAR ou Bouches du Rhône??
Utilisateur désinscrit
Salut Emmy34,
Non, pas dans la Var ni dans les Bouches du Rhône pour moi.
Comme toi, je n'aime pas sortir de chez moi ni voir trop de monde. J'espère que cela n'est pas trop difficile avec ta fille de 13 ans, elle doit te poser des questions. Il faut faire attention car c'est un âge où tout peut très vite basculer, j'ai moi même commencé à penser à mon poids à cet âge là.
Je t'envoie tout mon soutien et à bientôt sur le forum :)
Utilisateur désinscrit
Coucou, pardon de mon absence ces derniers jours mais j'étais partie chez mon frère. Week-end catastrophe à cause de ma belle-soeur qui a toujours raison, fait toujours mieux que les autres, se plaint tout le temps, ne fout rien chez elle et pour couronner le tout ne cesse de se moquer de moi et de me critiquer par derrière dès que je m'absente 5 minutes.
Elle me déteste et me considère comme une moins que rien. Le week-end fut horrible, je ne suis pas prête d'y retourner, je garderai juste des contacts avec mon frère et mes deux petits neveux. Enfin, elle s'est bien amusée à mes dépends et doit jubiler maintenant.
C'est tellement dur quand toute la famille vous rejette et vous critiquent sans cesse sans chercher à comprendre que c'est une maladie et qu'on n'y peut rien. Même si on veut guérir, on ne peut pas quelque par comme tu le dis si bien Altess.
Par contre, j'ai découvert une nouvelle facette de mon ami. Il a beau ne pas me comprendre et ne pas accepter ma maladie, il m'a défendu au point de se "jeter" avec ma belle-soeur. Cà, cela m'a épatée et je le remercie pour cela. Il m'a défendu complètement et du coup, mon frère lui aussi a dit qu'il me prenait comme j'étais. Ma belle-soeur était verte mais tant pis ou tant mieux. Mais au moins, je suis plus tolérante avec mon ami car il a fait pour moi ce que personne n'avait jamais fait. Donc, même si le week-end m'a démoralisée, j'ai cette satisfaction de savoir qu'il me soutient devant les autres.
Sinon, Altess, ma prise de sang n'est pas formidable mais j'ai très peu de carences, un peu faible au niveau sanguin mais bon pour le calcium, le potassium et un peu de manque de sodium et de fer. Mais bon, j'ai vu bien pire donc je ne me plains pas.
Emmy, quelque part, je suis contente que tu te retrouves en nous. Cela veut bien dire que cette maladie est ressentie pareil par nous toutes et que les symptômes sont bel et bien les mêmes pour toutes (ou une grande partie).
Je suis aussi comme toi : je mange chaque jour la même chose, je n'aime pas les sorties car je ne sais jamais si cela va finir en un repas commun (et là, je panique)? Je n'ai pas d'envie particulière non plus car rien ne me fait vraiment envie et le soir j'aime être chez moi, tranquille. Je vois qu'il en est de même pour Altess.
Dans tous les cas, Emmy, si tu ne peux pas te connecter souvent, ce n'est pas grave, le principal est que tu saches que tu peux venir ici à ta guise si tu en éprouves le besoin ou si tu as le moral à zéro. On sera toujours là pour te soutenir.
Altess, pour le sommeil, moi c'est pareil. Pourtant je prends des somnifères et des calmants mais même si je m'endors vite, je suis réveillée toutes les deux heures la nuit. C'est infernal et je ne sais plus quoi faire. Je suis très faiblement dosée en calmant car à 33 kg, je ne peux pas prendre de fortes doses, remarquez, c'est pas plus mal.
En tout cas, j'ai un plaisir que je retrouve chaque fois que je viens ici, c'est de vous retrouver et de pouvoir parler et vous lire car autour de moi, c'est impossible. Cela fait tellement de bien de pouvoir se concerter sur un sujet commun sur lequel on peut tout se dire et échanger nos impressions.
Je vous embrasse très fort toutes les deux et à très bientôt.
Rachel
Utilisateur désinscrit
Bonsoir,
Je n'ai pas tout lu, par manque de force, de concentration, mais j'avoue être complètement dépassé par ces comportements communs à cette S.... de maladie. J'ai cessé, moi aussi, les antidépresseurs et anxiolytiques voilà plus d'un mois. Les premières semaines, aucun effet, puis depuis 1 semaine, je ne me supporte plus, ne supporte plus personne, au point ou j'envisage même de partir au gré du vent, surtout avec les fêtes qui arrivent, je ne peux plus faire semblant, sourire est un calvaire alors j'ai le sentiment certain de faire beaucoup de mal à mon entourage et je me dis que si je n'étais pas là, tout le monde s'amuserait bien mieux que d'avoir un zombie muet, à table.
Bien sale maladie.
Je mange, mais comme beaucoup, c'est un calvaire de savoir que j'ai mangé. J'ai du mal, même énormément de mal à accepter le poids que je fais maintenant.
Cela ne fait que 6 ans que je suis dans "mon régime". Concernant "mon" régime, si la nutritionniste que l'on m'avait envoyé voir en 2008 n'avait pas posé ce mot "anorexie" sur ce régime, peut-être en serais-je maintenant sorti, mais cela ne reste bien-sûr, en y réfléchissant bien, qu'un transfert de responsabilité, comme pour me donner bonne conscience.
Je n'ajouterai pas pour achever mon petit message des mots comme : "Bon courage à toutes, à tous," Non, car de toutes manières, le courage fait partie de l'anorexie... On ne peut être QUE courageux(se) lorsque cette saloperie s'incruste. Je me bornerai donc à vous souhaiter le plus grand apaisement que vous puissiez espérer.
Michel
Utilisateur désinscrit
Bonjour Michel,
Je comprends ton ressentis lorsque tu dis en avoir marre de sourire. C'est de même pour moi, il y a des jours où le masque figé que je porte me pèse énormément et où je finis par péter un plomb. Mes parents me prennent pour une folle, et je me dis moi aussi qu'ils seraient bien mieux sans moi, qu'ils auraient une vie meilleure sans tous ces moments en famille que je gâche.
Mais il faut tenir le coup, il faut s'accrocher, sinon ce serait trop facile.
Garde le moral, à bientôt.
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Utilisateur désinscrit
Bonjour à tous ceux et celles qui viendront dans ce post.
Je vous propose de mettre à plat tout ce que nous ressentons sur la maladie, aussi bien le positif que le négatif, nos idées, nos pensées en écrivant tout, sans se mentir même si c'est dur mais au moins en exprimant réellement ce qu'on éprouve. Ecrire est souvent plus facile que de parler en face de quelqu'un.
Comme je l'ai écrit dans ma présentation, j'ai 42 ans et je suis malade depuis l'âge de 22 ans. Je pense que beaucoup de choses ont provoqué mon état mais malgré le fait que je les connaisse (je vous en parlerai plus tard), je n'arrive pas à passer au-dessus de la maladie. Elle s'est imprégnée en moi et est plus forte que tout.
En fait, c'est elle qui dirige toute ma vie, du matin au réveil jusqu'au soir au coucher, je ne cesse de penser à la nourriture : qu'est-ce-que je vais manger aujourd'hui ? Quel repas je vais pouvoir éviter ? Bon, j'ai une sortie de prévu, que dire comme excuse pour ne pas avoir faim ou pour annuler simplement ?
Dès le matin, çà commence comme çà et çà m'angoisse jusqu'au soir où là, je me dis "bon, arrêtes tes bêtises, tu es grande maintenant, demain, tu manges normalement". Mais le lendemain est identique à la veille et c'est ainsi chaque jour.
Cela devient usant, épuisant et démoralisant. Cela vous fait-il la même chose ?
Bisous à toutes.