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La fatigue chronique peut ainsi apparaitre avec la survenue de la ménopause comme un symptôme propre à celle-ci. Ainsi, si la fatigue commence suite à l’ablation de l’utérus et des ovaires, ou encore lorsque les cycles menstruels s’interrompent spontanément lors de la ménopause, celle-ci peut être liée à la réduction de la production d’œstrogènes et progestérones des ovaires, avec une disparition successive de certaines hormones de la glande hypophysaire.
Alors que la ménopause provoque une amélioration des symptômes pour les femmes qui souffrent de syndrome prémenstruel, certaines femmes à l’inverse, commencent à avoir des symptômes de fatigue durant cette période de leur vie. On sait que les hormones sexuelles féminines influencent beaucoup l’humeur et le métabolisme des femmes. Ainsi, selon certaines études, les modifications hormonales pourraient souvent être accompagnées de stress (sensation d’être sur le seuil de la vieillesse, ou la perte du rôle de mère, où lorsque les enfants quittent le domicile familial, etc.). Lorsque la fatigue commence avec la ménopause et est accompagnée de troubles du sommeil, de stress, de dépression, de troubles alimentaires, et d’autres symptômes liés à la ménopause, la femme peut perdre pied et se sentir aspirée dans un cercle vicieux qui va l’affaiblir psychologiquement.
Comment réduirela fatigue liée à la ménopause ?
Un traitement hormonal de substitution à base d’œstrogènes et de progestérones, peut permettre de limiter ce symptôme de fatigue chronique et améliorer considérablement la qualité de vie de la femme en ménopause. Après un diagnostic psychologique, une psychothérapie peut aussi être envisagée, pour aider la femme à prendre conscience que ses problèmes sont liés à cette phase physiologique naturelle qu’est la ménopause.
Dernière mise à jour : 23/04/2019
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