Glioblastome : tout savoir

Le glioblastome est une tumeur du cerveau maligne, invasive, à croissance rapide et avec de mauvais pronostics.

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Glioblastome

Le glioblastome peut être de type primitif (c'est-à-dire se manifester sans qu’il n’y ait de lésion précurseur) ou se manifester comme transformation d’autres tumeurs cérébrales (par exemple les astrocytomes).

Le glioblastome fait partie de la catégorie des gliomes, des cancers du cerveau primaires qui se manifestent plus fréquemment.

Les glioblastomes peuvent être distingués au microscope comme :
- Microcellulaires
- Fusiformes
- Multiformes

Les glioblastomes multiformes (GBM) sont les plus fréquents et sont caractérisés par un polymorphisme cellulaire, une forte mitose, des thromboses vasculaires, la prolifération des vaisseaux sanguins, et des nécroses. Ils peuvent se manifester à n’importe quel âge même si il existe un pic d’incidence entre 40 et 50 ans. Les hommes sont majoritairement plus touchés que les femmes.

Les symptômes évoluent de manière très rapide. Le symptôme prévalent de la tumeur au cerveau (plus de 70% des cas) est la céphalée, mais on retrouve aussi des convulsions, des vomissements, une altération du gout, le hoquet, des déficits moteurs et mnémoniques, des troubles de la parole, des déficits visuels, et même des altérations psychiques.

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En présence d’un ou plusieurs de ces facteurs, il n’est pas possible d’établir immédiatement le diagnostic du glioblastome, car ces symptômes sont communs à plusieurs pathologies différentes ; des examens seront alors nécessaires pour établir le diagnostic. Le médecin pourra alors effectuer une TAI (tomographie axiale informatisée) ou encore une RMN (Résonance Magnétique Nucléaire). En général, ces examens sont effectués après une perfusion intraveineuse d’une substance de contraste. Le diagnostic sera véritablement confirmé grâce à une biopsie cérébrale.

Le traitement du glioblastome prévoit initialement une thérapie dite de support qui va permettre de réduire la pression endocrânienne causée par la masse tumorale, et à diminuer ou supprimer les crises épileptiques.
Le traitement du glioblastome est composé de trois éléments :
- La chirurgie ;
- La radiothérapie ;
- La chimiothérapie.
Qui ne sont pas forcément utilisés dans cet ordre. En effet, le glioblastome est dans certains cas inopérable, et l’on recourt alors, dès le début, à la radiothérapie et/ou la chimiothérapie, dans le but de réduire la masse tumorale et permettre ainsi une neurochirurgie.

- La chirurgie : si la typologie et la position de la tumeur au cerveau le permettent, le chirurgien effectue alors l’ablation complète de celle-ci. Une intervention de ce type n’est pas possible pour les glioblastomes « papillons » qui ont tendance à affecter les deux lobes cérébraux, impliquant le corps calleux.

- La radiothérapie : il existe trois principales options pour ce type de traitement : la radiothérapie conventionnelle (cobaltothérapie), la radiochirurgie stéréotaxique et les radio-isotopes.

o La cobaltothérapie est la méthode la plus fréquente : elle a un effet nécrotique sur les cellules tumorales mais endommage aussi les cellules saines ; les doses doivent donc être administrées de manière fractionnées. Cette technique comporte des effets secondaires tels qu’une réduction des capacités intellectuelles mais aussi visuelles.

o La radiochirurgie stéréotaxique a comme avantage de toucher uniquement la lésion tumorale sans endommager les tissus qui entourent la tumeur au cerveau. En général, le traitement se fait en une unique fois. Ce traitement est moins invasif que la cobaltothérapie et présente aussi des effets secondaires moins importants.

o Les patients avec une récidive, qui ont déjà subi l’irradiation et pour lesquels une nouvelle intervention chirurgicale est extrêmement risquée, peuvent subir l’implantation de radio-isotopes directement dans la masse tumorale.

- La chimiothérapie : les chimiothérapies les plus utilisées contre le glioblastome sont l’ACNU, la BCNU et le Témodal.

Même si le traitement du glioblastome a considérablement évolué ces dernières années, les cas de patients qui survivent au moins 5 ans après le diagnostic, sont très rares. Normalement, la survie ne dépasse pas deux ans. Les recherches sur les cellules souches semblent cependant ouvrir de nouvelles perspectives intéressantes pour le traitement de telles néoplasies.

Sources : Glioblastome.org

Publié le 14 sept. 2019

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