Votre découverte de la maladie

je suis bipolaire et j'ai été décelé il y a 5 ans ! après mon second accouchement, j'ai fais un baby bluz puis la "décompensation" : résultat 2 ans d'hôspitalisation, 5 ans de traitement et de psy qui me suivent ! Je change souvent de traitement car je ne les supportes pas très longtemps, du coup je ne suis toujours pas stabilisée ! à ce jour je découvre que je ne sais pas tout sur la maladie alors je viens vous rejoindre pour avoir plus d'infos ! je me bats même si parfois c'est très dur ... j'ai heureusement une famille très soudée qui ne comprend pas toujours mes états mais qui me réconforte. j'aimerais ne jamais avoir eu cette maladie, je pense que j'aurai préférée "si on pouvait choisir" avoir un cancer, car c'est plus facile à se faire accepter ! j'ai perdu mon job à cause de la bipolarité ....après je vais perdre quoi ????

je suis bipolaire et j'ai été décelé il y a 5 ans ! après mon second accouchement, j'ai fais un baby bluz puis la "décompensation" : résultat 2 ans d'hôspitalisation, 5 ans de traitement et de psy qui me suivent ! Je change souvent de traitement car je ne les supportes pas très longtemps, du coup je ne suis toujours pas stabilisée ! à ce jour je découvre que je ne sais pas tout sur la maladie alors je viens vous rejoindre pour avoir plus d'infos ! je me bats même si parfois c'est très dur ... j'ai heureusement une famille très soudée qui ne comprend pas toujours mes états mais qui me réconforte. j'aimerais ne jamais avoir eu cette maladie, je pense que j'aurai préférée "si on pouvait choisir" avoir un cancer, car c'est plus facile à se faire accepter ! j'ai perdu mon job à cause de la bipolarité ....après je vais perdre quoi ????

ouh lala, je vois que votre sujet a rameuté du monde, normal, nous sommes tous un peu en détresse, en fait je sais pas je n'ai pas tout lu....Je suis décelée depuis 2006 et déclarée en 2012, Je le vis mieux depuis que je peux mettre un nom sur ce mal être, les traitements, lourds, mais bon, si je dois en passer par là, pas grave, je veux vivre comme les autres gens qui se doutent pas de la douleur que l'on peut avoir.De ne pouvoir rien entreprendre de peur de lâcher l'affaire, car on est en phase dépressive,de faire des folies comme un ado de 40 ans, car on est en phase maniaque.

On ne peut pas ou plus se faire confiance, c'est dur de se dire que l'on aura plus confiance en soi....Mais pour moi, je vis pour les "molécules" oui, les médocs, qui me rendent en phase avec mon âge,ou vivante et pas au fond de mon lit.

Je suis une mère pour mon fils, avec les médocs, ouais ,ok, je suis grosse, mais je vis!!!!

Je peux avoir un travail, aménagé, éh oui, faut pas rêver non plus....Bon le travail, je le cherche encore, mais je viens juste de commencer à chercher, oui, le fait de mettre un nom à mes 10 ans de souffrance, ça me soulage....

le pire c'est que je n'ai pas que ça comme pathologie, je suis aussi "fibromyalgique" ahhh! la vaste affaire, reconnue par l'OMG mais pas par la France.

Donc deux pathologies ,une reconnue et l'autre non, et je me bats pour travailler, comme caissière (je hais les gens) avec une maladie neuro-musculaire non reconnue, et ma bipolarité ( car c'est MA BIPOLARITE)je la connais ,la gère et du coup la protège car plus je l'accepte et l'aime, moins elle me sera dure.

Enfin , bref voilà mon témoignage, à le relire il me semble absurde, mais bon, il est tapé et j'en ai bavé....

bonne soirée

bonjour tous ces témoignages waouuuu je me sens moins seule d'un coup.

je crois que j'ai toujours été bipolaire d'aussi loin que je m'en souvienne enfant j'avais souvent des moments de solitude et de grande tristesse. premiere ts a 8ans 1/2 aprés la mort accidentelle de ma cousine (elle avait 17ans). j'ai subit pendant 2ans (de 4 a 6ans) de violence sexuelle par mon beau père de l'époque sans jamais en parlé a qui que ce soit jusqu'a l'age de 14ans ou j'ai vue ma premiere psychologue suite a un viol. j'ai commencé a faire de la spasmophilie (chose que je n'ai point lu dans vos témoignage). suite a ce viol j'ai perdu le bb (4mois de grossesse) que j'avais caché a mes parents car j'étais pas trés fiere d'avoir été violé. on a dit que je faisais une depression on m'a donné des cachetons qui m'ont servis qu'a une seule chose les ts. pour vivre ce mal être (que je croyais qui été juste dans ma tête) j'ai fumé du shit et je suis devenue alcoolique a 16ans. dés l'age de 13ans deja j'étais trés attiré par le sex ce qui m'a valu de nombreuse critique et violence verbale de part ma famille et collègue de mon age. de 18 a 28ans je travaillé (secretaire comptable) je dormais trés peu sorté enormement avait beaucoup de partenaire d'une nuit et beaucoup d'alcool. les psy disaient que j'avais un problème psychologique a cause de la relation avec ma mère mais je savais au fond de moi qu'il y avait autre chose. marié pendant 2ans j'ai divorcé suite a une grosse crise ou j'ai faillis tué mon époux sous l'emprise d'alcool et médicament. comme j'ai fais 4 avortement spontané et que j'ai été diagnostiqué "enfant distilbène" on a comme d'abitude mis mes dépression et mes changements d'humeur sur le coup que j'étais incapable d'affronté les difficulté de la vie. aprés mon divorce on m'a dit que je ne pourrais pas avoir d'enfant je me suis lancé dans la cocaine pour me sentir plus forte une fois encore les medecin m'ont dit que c'etait la drogue qui me mettait dans cet état. a 30ans j'ai eu ma fille quelle joie d'etre enceinte. j'ai allaité ma fille pendant un an et lors du commencement de son sevrage j'ai pas supporté la séparation je me suis remise dans la drogue et la j'ai été tous droit en prison et lorsque je suis sorti en provisoire on m'a obligé a voir un psychiatre qui lui a commencé a me parler de trouble bipolaire (2006) mais toujours pas diagnostiqué. a ma sorti de prison j'ai rencontré un homme au départ merveilleux mais en 2007 aprés mon procés il a commencé a etre trés violent 6mois de grand souffrance physique et morale ou les dépression été de plus en plus raproché et fin 2007 aprés ma mort raté je suis rentré en HP ou enfin on m'a diagnostiqué trouble bipolaire type III IV a tendance bordeline. je ne vis pas mieux depuis mais j'ai accepté le fait que je n'été pas détraqué mais que cela été une maladie comme d'autre et qu'il fallait que je vive avec. j'ai essayé de nombreux traitement (je ne me rapelle pas des noms) je n'en ai supporté aucun. cela fait presque 3ans (l'age de mon petit garcon) que je ne prend plus de cachets et que je ne vois mon psy que lorsque je suis vraiment bas pour évité de retourné en HP. j'essaye de controlé ce qui n'est pas toujours facile ni pour moi ni pour ma tite famille que j'ai reconstruit doucement. j'ai la manie de tous vouloir controlé.

voila j'espere avoir été claire (ce que je doute)

merci a l'admin car pour ma part cela m'aide beaucoup a controlé 

escusez de secouer le forum mais j'ai étalé ma vie en esperant avoir une discussion avec des personnes echangé des ressentis et a ma grande deception rien j'aimerai pouvoir effacé mon post (surtout qu'il c'est mis 2fois a cause d'un double clic) car c'est la parti de moi que je veux caché

je suis bipolaire de type III IV mais je vis avec sans médicament ni suivi psy j'ai écris tous cela pour echangé ce que j'avais vécu mais ce n'est pas moi d'etalé comme ca

Je relance le sujet !

tu n'élales rien ,  en fait j'ai fait comme toi, je me suis répandu sur ce forum, l'essentiel n'étant pas tant d'être lu que de formaliser son histoire avec une maladie qui fera toujours partie de nous, se raconter comme devant un miroir, qui sera là pour te juger? personne,as-tu à avoir honte de toi?non, as-tu à regretter de l'avoir réecrite ton histoire en 30 lignes, je pense que non, car ton expérience pourra servir aux autres en leurs redonnant de l'espoir et ça c'est beaucoup, vous n'êtes pas les seuls à souffrir, mais un jour cette souffrance peut s'arrêter....un jour...

Philippe

l'histoire de la découverte de ma bipolarité est longue je vais tenter de faire au plus court et avec les moins de fautes possible ^^

J'ai commencer  jeune à avoir des symptômes dépressifs j'avais beau être  jeune à l'époque 11 12 j'ai ressenti un sentiment de honte je me sentais différente et n'en est pas parler à mes parents  après tout  ils se disputer beaucoup je me disait que peut être je n'étais pas si étrange que je  le penser que je réagissais juste au divorce d mes parents.

c'est en 2005 que j'ai commencer à présenter des signes de tca anorexie/boulimie alténer avec des phases d'hyperphagie j'ai commencer aussi à me mutiler et la encore je me sentais différente je me rendais compte que être très  joyeuse fofolle puis soudainement passer à l'opposer être très triste n'étais pas normal etais-je folle? j'ai mit un ans as en parler a mon médecin traitant lui est poser cash la question j'avais vu  un reportage sur la maniaco-dépression je lui est demander  les gens qui souffre de cette maladie en sont t'ils conscient car si c'est le cas je pense l'être il as penser as un stress, dépression passagère du au divorce de mes parents qui as trainer en longueur et les soucis scolaire que je rencontrer a l'époque et m'as prescrit de l'atarax.

la même année j'ai subi une ivg  et plusieurs personnes sont décédés autours de moi rebelotte dépression de nouveau mon humeur varié sans cesse et la encore je me demander  suis je normal?

en 2011 apres une rentrée dans le milleu du travail je me suis prise une pression monumentale sur les épaule il fallais absolument que je suis réussise mes études j'étais alors apprentie coiffeuse ne contrat pro je travailler pour une chaîne ou la pression étais grande siégé qui surveille avec des caméra patronne désagréable  demande de chiffres d'affaire que je n'arriverai jamais a atteindre car on me laisser rien faire au salon j'ai découvert ensuite que la fameuse patronne me piquer mon chiffre on me laisser entre 10 a 20 minutes pour manger le midi  bien que je manger rarement a midi un jour miracle alors que je demande a partir on m'annonce que le salon va être repris par une ancienne formatrice je me dit que tout ca changer mais rien n'as changer gros burn out.

mais aussi très grande déception sentimental, et amicale j'ai été trahi.

fin juin j'ai tenter de mettre fin à mes jours en absorbant une grande quantité de médicament je me souviens que de très peut de detail de cette soirée juste j'ai pris les médicaments écrire au rouge  lèvres une breve explication sur le miroir de mon armoire et suis aller dire bonne nuit a ma mère elle m'as trouver étrange a du longuement insister pour que le lui avoue avoir absorber beaucoup de cachets elle me dit qu'elle va me conduire au urgence de la plus rien ma mère m'as raconter que pour ma sécurité on m'avait refuser le fait de sortir fumer j'aurai alors répondu "que si s'étais comme sa que l'ont me donne des ciseaux que je prenais tout le monde en otages et que franchement vu la tete des gens présent il aurais beaucoup de travail" je sais que j'ai fait un coma médicamenteux de 4 jours.

a mon réveil on m'as directement proposer d'intregrer un hôpital ou une clinique psy ma mère ayant connu cette situation a demander a choisir Etablissement qu'elle ne voulais pas que on me "shoot".

j'ai attendu  deux longs mois durant lesquels je reprocher régulièrment d'être  égoiste de ne pas m'avoir laisser mourir je lui demander de me conduire aux urgence  psy que j'aller recommencer pour être enfin ressue par une psychiatre qui dans l'urgence m'as fait rentrée dès le lendemain je suis rentrée quelques jours après mon anniversaire  le 23 aout 2011 je n'en suis sortie que en octobre pendant cette période mise ne place de traitement tercian prozac théralene imovane stilnox atarax. et le fameux diagnostique que j'ai très  mal vécue dans le fond je m'en douter je m'étais poser la question a de multiples occasions pendant de longues années mais je n'assumer pas  j'avais honte.

je suis sortie  je me sentais étouffer dans cette clinique et continuer ce fameux traitement je l'ai tenu un certains temps puis j'ai demander à l’arrêter je ne supporter  plus les effets secondaires du tercian en plus des vertiges et des chutes provoqué par ces vertiges j'ai pris énormément de poids 45kg--->89 en plus ou moins un ans.

cette été j'ai donc du être hospitalisée pour mon pois je fait maintenant 69kg.

je ne reprend pas vraiment de traitement depuis par peur actuellement je n'assume toujours pas totalement ma pathologie .

mon traitement actuelle si l'ont peut dire  ainsi se resume a un xannax un stilnox.

j'envisage de  changer de psychiatre et de traitement car je suis dans une phase difficile mon employeur refusant de me donner mes papiers de fin de contrat et me dmeande de l'argent pour des cotisation (de quoi je ne sais pas)  je suis très fatiguée

voila je m'excuse c'est longs et complexe j'esspere que vous me comprendrez 

mistikelfe en lisant ce que tu as ecrit j'ai dit ouah merde c'est pas possible quelq'un qui pourrra me comprendre une des raison qui fait que je veux  changer de psy c'est que j'ai l'impression qu'elle ne se focalise que sur ma relation avec ma mère enfin quelq'un qui me comprend

l'important n'est pas tant d'être compris par les autres, mais surtout de se comprendre, "cogito ergo sum" , je pense donc je suis, nous on est bipolaire, et bien une fois qu'on a accepté et compris que cette maladie modèle et parfois déforme notre humeur et notre caractère, je dirais qu'on est en paix avec soi-même...mais il y aura toujours, un psy, un traitement, des rechutes...mais aussi des victoires... et maintenant des gens avec qui en parler....

merci à carenity d'exister

philippe