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Patients Trouble bipolaire
Bipolaire : mon témoignage sur mon parcours pro, scolaire et pro. J'ai besoin d'aide !
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Claudia.L
Animatrice de communautéBon conseiller
Claudia.L
Animatrice de communauté
Dernière activité le 15/11/2024 à 17:11
Inscrit en 2021
7 960 commentaires postés | 266 dans le forum Trouble bipolaire
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Bonjour @Woups27,
Comment allez-vous aujourd'hui ?
Je vous remercie de votre témoignage.
Avez-vous échangé avec les membres dans les différentes discussions du groupe Vive avec des troubles bipolaires ? Si non, je vous invite à le faire.
Êtes-vous suivi ? Accompagné par un spécialiste ?
Tenez-nous informé !
Belle journée,
Claudia de l'équipe Carenity
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Claudia.L
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ChriChrid'amour
Bonjour, http://www.psychomedia.qc.ca/tests/dsm-iv/bipolaire.
Tu peux consulter l'intérêt du test, perso moi je n'ai pas été testée.
D'après la psychiatre, les bipolaires ont tendance à faire un virage maniaque au printemps.
Dans l'euphorie, la personne bipolaire a tendance à perdre le sommeil, le plus embarrassant c'est qu'elle n'est pas fatiguée pour autant.
"Sors toi les doigts, motive toi et ca repart", jusqu'à la prochaine...:ces remarques désobligeantes ne servent à rien, ça ne fonctionne pas comme ça la bipolarité, il faut bien sûr essayer de se"mettre des coups de pieds au cul", il faut surtout se faire aider par qqn avec qui on peut échanger, exprimer ses sentiments et qui soit à votre écoute.
Bon courage à toi, n'hésites pas à revenir vers moi, je t'aiderais si je le peux et bien sûr si je ne sombre pas à nouveau dans le cœur obscur.
Mes amitiés
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ChriChrid'amour
Bonjour, http://www.psychomedia.qc.ca/tests/dsm-iv/bipolaire.
Tu peux consulter l'intérêt du test, perso moi je n'ai pas été testée.
D'après la psychiatre, les bipolaires ont tendance à faire un virage maniaque au printemps.
Dans l'euphorie, la personne bipolaire a tendance à perdre le sommeil, le plus embarrassant c'est qu'elle n'est pas fatiguée pour autant.
"Sors toi les doigts, motive toi et ca repart", jusqu'à la prochaine...:ces remarques désobligeantes ne servent à rien, ça ne fonctionne pas comme ça la bipolarité, il faut bien sûr essayer de se"mettre des coups de pieds au cul", il faut surtout se faire aider par qqn avec qui on peut échanger, exprimer ses sentiments et qui soit à votre écoute.
Bon courage à toi, n'hésites pas à revenir vers moi, je t'aiderais si je le peux et bien sûr si je ne sombre pas à nouveau dans le cœur obscur.
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Woups27
Woups27
Dernière activité le 11/10/2022 à 09:09
Inscrit en 2022
1 commentaire posté | 1 dans le forum Trouble bipolaire
Récompenses
Explorateur
Pour ma troisième année d'études à Sciences Po Paris, pendant mes études et avant ma rentrée, j’ai fait une décompensation violente et ai été diagnostiqué bipolaire. A mon retour, j’ai été mis sous Depakote et j’étais un vrai légume. Comme j’avais déjà ma licence de Sciences Po et que je sentais bien que je n’étais plus capable de faire la filière diplomatie que je désirais, je me suis laissé influencé par ma mère pour quand même finir Sciences Po et ai d’abord tenté une année en ressources humaines avant d’atterrir en communication, complètement à contre cœur. Ne disposant pas de mes moyens, j’ai été une fois de plus mal influencé par une sorte de tuteur que Sciences Po m’avait nommé, il m’a obtenu un stage en journalisme chez Canal+. Quand après de nombreuses difficultés, je suis sorti de Sciences Po, médicamenté, traumatisé et sous médocs, je suis rentré à l’usine.
En me sortant de ma dépression, je n’avais pas les moyens de prendre un appartement à Paris, je n’avais pas développé le réseau nécessaire n’étant pas à mon avantage et ne venant pas d’une famille de la haute et je n’ai pas eu l’occasion d’avoir une première expérience pro. Depuis cette époque, à chaque fois que j’ai candidaté même pour le plus petit poste dans la plus minable des boîtes personne ne m’a laissé ma chance. Aujourd’hui, je suis désemparé et bien que j’ai un master de Sciences Po Paris en communication, je fais les équipes à l’usine en tant qu’intérimaire. Mon profil fait peur à bon nombre des employeurs qui me considèrent comme surdiplômé et en communication personne ne me laisse ma chance.
Ayant toutes les factures qui vont bien d’un jeune adulte, je n’ai absolument pas les moyens de me lancer dans une alternance. De plus, si j’ai arrêté de fumer et de boire et que je fais attention à mon cycle de sommeil, les médicaments que je prends sont aux antipodes de ce qu’il faut pour gardé une motivation sur le long terme et disposer d’énergie, puisqu’ils ont un effet sédatif.
Ce qui m’épanouissait il y a dix ans, à savoir se projeter professionnellement ou encore le basket sont devenus quasiment des sources de douleur puisque je me vois quasiment dans l’incapacité de bouger les lignes avec une énergie limitée. De plus, j’ai laissé des forces et me suis quand même beaucoup impliqué pour disposer d’un master d’une grande école et ça ne m’a servi à rien si ce n’est aujourd’hui à générer une grande frustration. Je pense à passer les concours de la fonction publique, mais déjà j’ai l’expérience d’avoir fait des études pour rien, ensuite ceux-ci nécessitent bien un an de préparation. Aussi, la motivation, l’énergie et la détermination sont justement les alliés de la réussite et je prends des médicaments allant à leur encontre. Enfin, seuls 6 à 7 % de taux de réussite.
Aussi, je suis effrayé de voir le comportement de mes plus proches. Mon père ne fait que de se targuer qu’il m’avait bien dit de pas faire le fils à papa à passer Sciences Po et que j’aurais mieux fait de l’écouter. Ma mère continue à me répéter encore des années après que ce diplôme me servira tôt ou tard. Bien que je réalise de plus en plus qu’elle m’a d’une part fait faire des mauvais choix année après année et qu’elle ne maîtrise absolument pas ce qu’elle dit. Pire qu’on en est aussi là parce qu’elle voulait que je prenne ces fameux médicaments mais elle voulait aussi paradoxalement que je finisse Sciences Po. Enfin, face à mes consommations de toxiques l’an dernier elle m’a laissé plus d’un an à la rue et en s’étant concertée avec mon père qui revenait de nul part ils ont trouvé la bonne idée de me mettre une curatelle. Je ne supporte plus ma situation professionnelle catastrophique et suis frustré, j’ai énormément de rancune envers mes deux parents. Et c’est dans ces conditions que enfin je me tire de chez ma mère pour aller vivre dans mon petit logement social.
Ajoutons à cela que j’ai du mal à me mettre au sport et que je suis célibataire. Que j’ai décidé de diminuer mes médicaments en passant de 11H de sommeil à 9H30 mais que je me sens plutôt moins bien.
Petite précision, je vais avoir 30 ans.
Que faire ? Au moins professionnellement. J’ai sacrément besoin d’aide et personne pour me conseiller.
Bien à vous,
Q