Quel travail???

Bonjour Colibri...

Pour rebondir à partir de ton message en référence à la fonction publique avec le statut de fonctionnaire titulaire qui doit être ton cas. C'était en 1997 mon statut dans la fonction publique d'Etat comme professeur des écoles. Ayant fait une décompensation psychiatrique avec hospitalisation en CHS, j'ai commencé par un congé ordinaire de maladie vite remplacé par un CLM qui sera à son tour remplacé à effet rétroactif par un CLD qui dura presque trois ans. A l'époque, il n'y avait pas encore la loi Handicap du 11 février 2005. Au terme de 22 mois d'hospitalisation en HdJ, je suis sorti de l'hôpital psychiatrique avec un projet professionnel dans le secteur privé comme infirmier formateur nécessitant une disponibilité. A ma demande, elle sera renouvelée une fois. Après deux années de disponibilité, j'ai demandé à réintégrer mon poste de cadre A de la fonction publique d'Etat comme professeur des écoles. Bien entendu, j'ai eu une visite médicale devant un expert mandaté par le Rectorat et mon dossier est passé en commission devant le Comité médical. Résultat : radiation de la fonction publique (licenciement sans aucune indemnité)

A partir de la loi Handicap du 11 février 2005, cela ne devrait plus maintenant se passer comme cela car je pense que l'Administration a l'obligation de reclassement du fonctionnaire titulaire dans un poste adapté.

Ton avis m'intéresse pour savoir si je me trompe ou pas.

Bien cordialement

Sylvain

Bonjour Sylvain

Merci pour vos réponses et votre témoignage. En effet, la loi de 2005 permet de reprendre une activité a temps partiel thérapeutique......Mais cela ne me rassure guère vu la conjoncture........et précarité de l'emploi.

Je me bats pour reprendre a temps plein mais les traitements que je prends (notamment le NOOTROPYL, pris récemment, accentue les phénomènes de somnolence et de fatigabilité)

De surcroit, cela fait deux ans que j'envisage de demander une mutation suite a un divorce qui a été catastrophique pour moi : cela a amplifié les troubles de la maladie et j'ai tenu dans cet état

J'ai conscience auj que je ne peux reprendre ce poste d'un point de vue nerveux : j'ai atteint mes limites physiques et nerveuses........Et j'ai pas eu de cadeaux !!

Désormais, j'ai rencontré qn qui allait m'aider dans mes démarches et cela me rassure tant que je travaille aussi pour moi vers ma réorientation

Bien a vous *COlibri87

Bonjour,

J'ai déplacé ce sujet dans une rubrique plus adaptée ("Conseils pratiques autour des troubles bipolaires").

Merci à vous pour votre compréhension.

Cordialement,

Julien

Quel travail? un travail avec le moins de stress possible déjà...Et puis il y a des gens plus fragiles que d'autres qui sont mieux quand elles ne travaillent pas...

Il faut dire qu'un terminale, mon père répétait à quel prof voulait l'entendre " ma fille ne sait pas ce qu'elle veut faire plus tard"

J'ai essayer plusieurs voies, validé des petites formations, puis grand saut dans la distribution, petite et moyenne et la vu le nombre de tâches qui nous sont attribuées (erreur de caisse attention, vol, surveillance,, mise en rayon, collègue qui se plaint de nous par derrière, horaires variables, j'en passe et des meilleures, vive le stress!). Dans un monde où dans certaines boîtes, on affiche les noms du personnel avec le rendement  de chacun .Aujourd'hui j'ai tout un tas de dossiers administratifs en cours , mon licenciement pour inaptitude est en cours et suis passée en invalidité type 2. Je fais beaucoup de choses, j'organise mes semaines à l'avance, ciné, expos, bénévolat, marche...J'ai fait une demande de formation à la MDPH, je suis certainement plus prête aujourd'hui que plusieurs années en arrière.Il ne faut  pas avoir honte de prendre du temps pour soi dans une époque si speed. Et non ce n'est  pas de l'égoïsme!

Bonjour titelyly,

Je suis aussi en invalidité de type 2 depuis juin 2012 et cela après un licenciement économique en février 2009 avec mon refus de la modification d'un élément essentiel de mon contrat de travail car au bord du burn-out pour une ième fois. Avec un traitement léger et un suivi spécialisé en consultation externe dans une clinique psychiatrique et en plus des activités sportives (natation et randonnée pédestre), des activités culturelles (blog de type "atelier d'écriture") et des activités pour maintenir du lien social avec l'association OVS,  je me sens mieux tout en restant fragile. Voilà un bilan que je trouve au final plutôt positif et ton témoignage me semble aller dans le même sens (+). Au plaisir d'avoir de tes nouvelles au fur et à mesure des avancées dans ta vie. Bien amicalement. Sylvain 

Bonjour,

je vous comprends que trop bien c est ce que je vis tout les jours se stress se manque de respect me déclanche des crises d'achat dite compulsif, j ai pas de solution jsuis en arret pour l instant histoire de faire le point je ne sais pas comment la suite va se passer courage à vous a bientot

Bonjour a tous ,je suis nouvelle sur le forum ! je me trouve dans la même situation que toi cathi ;je vais avoir 41 ans et j'ai un diplôme d’infirmière mais je ne peux plus exercer mon métier a cause du stress ,des horaires .... j'ai eu une pension d'invalidité qui ne me permet pas tellement de vivre et d’élever seul mon enfant .j'ai essayée 2 jour le xeroquel et c'est l'enfer je dort nuit et jour sans parler de la prise de poids faramineuse !!!pour l'instant je me contente d’antidépresseur et sédatif ,j'ai une très bonne hygiène de vie ce qui me permet de rester stable ,cependant le travail me manque et pour l'instant je cherche également des solutions.

il faut réussir à trouver le bon traitement , j'ai fait 4 ans d'HP puis j'ai travailler et je suis maintenant en retraite , je n'aurais pas parié cher à une époque sur mon avenir mais c'est possible, le ciel n'est jamais tout gris il y a le soleil dessus...courage a vous tous et apprenez à vous aimer malgré votre maladie...la fameuse image de soi...avec le recul je pense que ma vie a été riche en expériences bonnes et mauvaises, mais je ne la changerais pour rien au monde...savoir se satisfaire de petits plaisirs , apprécier les légères améliorations de notre santé...la vie vaut la peine d'être vécue , non...!!!

C'est une drole de maladie,que j'ai depuis 37 ans, elle ne se guérit pas et se soigne avec des traitements aux effets secondaires importants et même avec un traitement adapté, on n'est pas à l'abri d'un dérèglement de notre humeur , cette maladie a modelé notre caractère elle fait intimement partie de nous, la seule chose qui peut tout changer est l'image que l'on a d'elle, c'est à dire de nous, il nous faut vivre le moins mal notre maladie, eviter l'isolement et ce forum sur Carenity nous offre une merveilleuse opportunité, celle de découvir d'autres parcours, celle aussi si on le souhaite, et je le recommande vivement,de parler de soi de verbaliser nos craintes et nos espoirs, les témoignages de remmerciements que j'ai reçu et qui m'ont beaucoup touchés,pour avoir simplement raconter mon histoire et même des choses que je n'avais evoquées ni dites à mon psy, je ne recommencerais pas à repeter mon parcours,je dirais juste que j'ai 59 ans et ai commencé ma vie d'adulte par 4 ans d'HP (ancienne formule)en 1979 je travaille depuis 27 ans (dont 18 sans rechute chez ORANGE je suis reconnu travailleur handicapé et suis en temps libéré (80%de mon salaire sans travailler (TPS)), je vais fêter mes 24 ans de mariage( à la St Valentin), tout ça pour dire que rien n'est irrémédiable, mon caractère optimiste m'a aidé à surmonter, l'opération d'une tumeur au cerveau (neurinôme) en 1990 et une pleurésie et infection bactérienne en 2006 qui étaient un peu plus grave, mais j'ai eu de la chance d'avoir en 4 ans de courtes hospitalisations ( de 10 à 45 jours) elles m'ont permis d'écrire sur ma maladie, de rechercher dans mes souvenirs des clefs permettant de comprendre le pourquoi de ma maladie avec un regard sans concession sur moi-même, et ecrire sur soi, sur sa vie permet en verbalisant ses douleurs de s'accepter tel que l'on est, regardez toujours les petits progrès même infimes que vous faites ,ils vous aideront à avoir une meilleure image de vous-même, n'hésitez pas à parler de vous, on n'est pas là pour vous juger, votre histoire pourra redonner espoir à certains...et ce n'est pas rien l'espoir

Bonjour à tous. J'ai fais une première crise à 14 ans de foulé délirant, état mixte. 8 semaine en unité fermé de pédopsychiatrie où J'ai fais un coma à cause d'une épathite médicamenteuse... On m'a tout de suite diagnostiquée bipolaire et mis sous zyprexa plus d'autres médocs. Un cauchemar. Je J'ai plus jamais était la tête de la classe et J'ai pris trop de poids pour continuer le handball en compétition. 

Impossible de faire de longues études, avec mon bac stg mercatique et mon niveau bts muc  (Non obtenu après deux ans d'école en alternance ) J'ai travaillé un peu partout. Call Center, McDonald's, Vendeur de jeux vidéo, technico commercial dans le paramédical. Après un lourd échec sur un CDI à Free en centre d'appel, je suis devenu travailleur handicapé en espérant trouver un travail avec cette reconnaissance... C'est un enfer, plus personne ne veut de moi, je dois me contenter de 800€ de l'allocation adulte handicapés, et à 27 ans aujourd'hui. je vagabonde entre appartement thérapeutique et mes parents. Niveau traitement J'ai eu xéroquel, abilify, puis maintenant lithium et solian... Je change de traitement très prochainement car il abîme mes organes.... Je suis pour le peu désespéré quant à retrouver un job stable dans la vente.... J'ai aussi été contractuel au ministère de la défense mais pareil, ma ma maladie bloqué toute perspective.