Bipolaire de type II, 25 ans et perdu, je témoigne !

@fauna51

Merci de ta réponse, pour ce qui est de l’argent c’est ma mère qui gère tout mais ça reste une source de stress permanente.

Mais le pire reste la solitude, je fuis tout le monde, même mes meilleurs amis, je veux rester seul mais la solitude m’est insupportable.

Même si je n’est que 25 ans j’ai l’impression que cette situation ne changera jamais.

J’ai essayé le sport mais je fais un métier très physique donc suivant mon état la fatigue m’empêche de faire quoi que ce soit après mes journées.
Et en ce moment j’essaye de me mettre au piano, j’ai deux chats à qui je parle même si ils ne comprennent rien mais ça me fait du bien.

Le problème c’est que quand je commence à aller mieux je sais que du jour au lendemain je peux me retrouver au fond du gouffre et stopper tout mes projets.

Enfin bref je sais que je ne suis pas le seul dans cette situation et ça me rassure.

@Antares

Bonjour et merci de ta réponse.

Pour ce qui est de communiquer je vois un psychiatre et une psychologue. Après une séance avec la psychologue je me sens mieux quelques temps, remotivé. Mais la solitude revient vite.

Je me sens un peu mieux que lors de mon premier message car mon état change très vite, je pense que les médicaments font leur effet malgré le fait que les effet secondaire sont parfois difficiles à supporter.

Et en ce qui est de l’amour, je n’est que des échecs, en up aucun problème mais dès que le down arrive c’est la rupture assurée donc j’abandonne pour le moment et je me concentre sur ma mère et mes petites sœur qui me comprennent plus ou moins.

@Supplice

Bonjour

Certains psychiatres prescrivent des médicaments sans en avoir la connaissance suffisante.
Avoir un bon psychiatre expert des médicaments est la première chose capitale.
Ils connaissent parfaitement les médicaments et leurs effets secondaires potentiels.

Diverses thérapies sont à notre disposition : choisir la thérapie qui nous correspond est indispensable.

On peut donc vivre au mieux avec la maladie avec l’aide du bon traitement et de la thérapie adaptée.

Nos maladies psychiques compliquent le fait de penser et faire tout à la fois : donc, chaque chose en son temps. Une chose après l’autre pour éviter les angoisses de cette montagne insurmontable de choses à penser et faire.

Je suis bipolaire depuis mes 20 ans : j’en ai 48 aujourd’hui.
Je n’ai pas été diagnostiquée donc soigné pendant votre âge : 25 ans. Je suis diagnostiquée donc soignée depuis mes 45 ans : ça ne fait que 3 ans. La maladie a fait d’énormes dégâts en 25 ans. Je n’omet jamais de prendre mon traitement quotidien et de suivre ma thérapie. C’est très difficile mais je renais enfin.
Tout est possible grâce au combat et à l’espoir.

Il existe la mise sous sauvegarde de justice par le psychiatre. Les dettes causées par les phases maniaques sont alors remboursées par l’Etat car nous sommes malades.