Bipolaire, je recherche des personnes diagnostiquées à un jeune âge pour échanger

Salut, j'ai 34 ans et j'ai été diagnostiquée il y a 4 ans, moi aussi je n'arrivais pas à l'accepter et j'ai arrêté plusieurs traitements, j'ai vécu dernièrement une dépression très grave et il y a six mois j'ai été hospitalisée à cause d'un épisode mixte, nos humeurs et émotions nous jouent des tours et on s'en rend même pas compte.

J'ai vu plusieurs psychiatres, changé de traitements et arrêté à ma guise, j'ai commis des erreurs dans les phases maniaques et je ne mes rappelle que parcequil y a des conséquences réelles sur ma vie à tous les niveaux.

Je me sent seule dan ma maladie, personne dans mon entourage comprend ou reconnaît même ce dont je souffre. Mais bon cest la vie, il y a aussi la stigmatisation.

On est dans le même bain.

Mais j'aimerais savoir quels étaient tes symptômes et depuis combien de temps tu les a vécu pour en arriver à ce diagnostic? Parceque à mon avis mieux on est diagnostiqué tôt mieux c'est pour nous, ça te sauvera la vie.

Bonjour @nelljuly ,

Pour les groupes de parole en presentiel, l'association Argos2001 en organise. A voir sur leur site internet.

Bon courage !

Daniel.

Bonjour à nouveau @nelljuly,

J'invite des membres à échanger avec vous :

@Dam.jaune @MCASJA @MorganeCht @Julieleslie @sobipo56 @Titaprune @Let’sgo @noshameplease @Shmoking @Agniesz @fauve.c @Mariemarie2 @Earlyoly @Psychocool @Matbipbip @Nessrine @Beverly5008 @Ilhem42 @psy77$ @Ninere @mrce4587 @Clrrrr @Oceane.L @Darsolit @Bipolar776 @Kalki45 @Crazuturtle @ninaaussi @Chacha12

Belle journée,
Claudia de l'équipe Carenity

J’ai 18 ans, type 2 diagnostiqué à 17 :)

on peut discuter sans soucis !

Bonjour, j'ai 23 ans et j'ai été diagnostiqué il y a deux ans suite à la prise de drogues de manière régulière qui ont provoqué un épisode maniaque entrainant une hospitalisation. J'ai plutôt bien accepté le diagnostique car je l'ai vu comme une manière de mieux me comprendre et de mieux comprendre certaines de mes actions et réactions au cours de ma vie.

A l'heure d'aujourd'hui, je suis traitée par théralithe et olanzapine (anti psychotique). Ma dernière hospitalisation date d'octobre 2022 suite à un arrêt de traitement sous les conseils d'un "ami" bipolaire lui aussi. J'ai vécu à ce moment la un événement totalement traumatisant (viol), qui m'a fait basculé dans un état mixte où j'avais prévu de me suicider mais cela me rendait heureuse.

J'essaie encore de me remettre des trauma que j'ai vécu car ce n'est pas la première fois qu'il m'arrive quelque chose comme cela dans ma vie.

En tant que bipolaire je me sens très seule et incomprise. des taches comme chercher un travail me semblent être une montagne à gravir. Même avec mon traitement, je souffre d'angoisse quasi permanente et j'ai l'impression que mon entourage ne comprend pas ces angoisses. Je souffre également depuis ma sortie de l'hôpital de phobie sociale alors qu'avant bien qu'ayant toujours été de nature réservée et introvertie, j'étais tout de même assez sociable et j'avais pas mal d'amis.

Cependant, avec ma dernière hospitalisation, j'ai perdu beaucoup d'amis, et je me sens vraiment délaissée et stigmatisée à cause de ma maladie.

Bonjour j'ai un proche jeune qui présente des symptômes si quelqu'un veux bien échanger avec moi afin de m'aider :) merci

Bonjour, 25ans et diagnostiqué bipolaire de type II à 22ans si je me souviens bien, diagnostiqué dépressif à 16-17ans.

J'ai été diagnostiqué, vers l'âge de 16 ans... environ. Si tu aimerais en savoir plus...tu peux me faire une demande d'ami.

Bonjour, je me permets de revenir sur ce sujet afin de d’écrire ce que j’ai en tête sans créer une nouvelle discussion. Comme je l’ai dit plus haut j’ai 25ans et je suis bipolaire de type II, avant ça j’ai été diagnostiqué dépressif à mes 16ans. 

Si j’écris aujourd’hui c’est parce que je suis à bout, je ne vois pas d’issue, j’ai cette impression si forte que ma vie ne vaut pas la peine d’être continuée et qu’elle c’est arrêtée quand j’avais 20ans.Ça va faire 5ans que je tourne en rond, que je n’ai plus vraiment goût à rien, que je n’ai plus d’espoir, plus d’envie, que je pense à disparaître et que tout le monde m’oublie.Ça fait plusieurs années que je suis instable malgré les traitements, même si j’ai bien plus souvent des phases de grosses dépressions, par moment, sans aucune raison je vais bien, trop bien même, j’ai des idées démesurées, tout me parait si simple, j’imagine l’avenir si facile, sur tout les plans, professionnels, financier, social, amoureux… Mais dès que cet état s’estompe le retour à la réalité est brutal et toutes ces idées, ces projets, cet avenir qui me donne envie de vivre sont finalement irréalistes.
Mon état dépressif s’est installé fin mai et j’ai décidé d’arrêter mon traitement Lithium et Lamotrigine parce que j’ai le sentiment que ça ne sert à rien, que je le prenais pour avoir une certaine stabilité qui finalement n’a jamais durée, je voulais cette stabilité mais pourquoi faire ? Je n’aime pas ma vie actuelle, mon travail, mon quotidien, ma solitude, je repousse systématiquement les personnes qui s’intéresse à moi sachant qu’à ma prochaine dépression je serai désagréable et je perdrai cette nouvelle relation, amicale ou sentimentale. Je me déteste. J’ai honte de moi.

Je ne retrouve aujourd’hui à 25ans, endetté auprès de la banque pour des idées et des envies stupides que j’ai été incapable de contrôler. Je n’ai presque plus d’amis, ce qui est entièrement ma faute, refuser de sortir pendant des mois par honte de moi même a fait que j’ai coupé les ponts avec tout le monde, sauf mes deux meilleurs amis qui heureusement ne m’ont pas lâché même si j’ai été dur avec eux. J’ai maintenant vraiment le sentiment que je ne ferai plus rien de ma vie, que je continue pour faire plaisir à ma mère et à mes sœurs mais que pour moi il n’y a plus rien, je souffre tous les jours sans savoir pourquoi, je vis sans aucun but, je me lève le matin pour aller travailler et quand je rentre je me couche directement, les week-ends sont encore pire puisque je ne sors pas de mon lit et je ne vois personne…

Enfin bref, ce que j’écris n’est pas joyeux c’est vrai, j’apporte juste un petit témoignage à défaut d’écrire dans les notes de mon téléphone.