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Patients Trouble bipolaire
Bipolarité de ma compagne, je suis moi-même fragile psychologiquement, des conseils ?
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Claudia.L
Animatrice de communautéBon conseiller
Claudia.L
Animatrice de communauté
Dernière activité le 15/11/2024 à 17:11
Inscrit en 2021
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Bonjour @costrow71,
Comment allez-vous aujourd'hui ?
Je vous remercie pour ce témoignage. Avez-vous eu votre rendez-vous entre temps ? Qu'est-ce que ça a donné ?
Tenez-nous informé et n'hésitez pas à solliciter les membres au sein du groupe Troubles bipolaires.
Quelques exemples de discussions :
Quels conseils avez-vous pour vivre avec une personne bipolaire ? Échangeons !
Proche d'une personne bipolaire, comment l'accompagner durant les phases maniaques ? Des conseils ?
Compagnon de femme bipolaire de type II, besoin de vos conseils
Belle journée,
Claudia de l'équipe Carenity
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Claudia.L
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costrow71
costrow71
Dernière activité le 25/01/2023 à 13:49
Inscrit en 2022
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Explorateur
@Claudia.L
Bonjour,
Aujourd'hui je me sens mieux. Disons que le "choc" de la première crise est passé, et ma prise de conscience sur sa maladie me permet d'être plus serein. Mon rdv ne m'a pas forcément aidé, en revanche j'ai effectué un gros travail sur moi-même. J'ai également beaucoup échangé avec un ami souffrant également de bipolarité, qui a su me conseiller.
J'ai décidé de prendre de la distance avec cette situation, je vais partir quelques jours en famille histoire de changer d'air.
Concernant ma copine, des quelques nouvelles que j'ai eu, je pense qu'elle est en train de passer vers une phase dépressive. Qui sera probablement assez violente, en rapport avec la phase maniaque qu'elle vient de traverser.
Je lui ai fait comprendre que j'avais pris conscience de sa maladie, et que j'avais besoin d'échanger avec elle sur le sujet, mais que je lui laisse le temps d'y réfléchir. Elle m'a dit qu'elle le voulait également. D'ailleurs, en y repensant, je pense qu'elle a cherché à me "tendre des perches" concernant sa maladie (évoquer très fréquemment son traitement médicamenteux en les prenant devant moi, me laisser l'emmener chez la psychiatre,...). Évoquer cette maladie doit être très difficile, je ne serai pas surpris qu'elle ai déjà affronté du rejet en le faisant.
En parallèle, je lui ai dis que je devais prendre un peu de temps pour moi, mais que je restais disponible pour elle si elle en ressens le besoin.
Je ne veux pas prendre de décision hâtive, j'ai des sentiments pour elle. J'ai besoin de mieux me connaître afin de savoir si je serai capable d'assumer cette relation malgré la maladie. Et c'est le travail avec le psy qui me permettra d'avoir des réponses à ces questions.
J'ai également bien avancé de mon côté. J'ai retrouvé une stabilité professionnelle (chômage depuis quelques mois), et donc une stabilité financière également. J'ai aussi réglé quelques problèmes de santé.
Je me rassure en me disant que j'ai fais preuve d'une bonne capacité de résilience face à tout cela. Bien sûr, je suis inquiet pour elle, je sais qu'une TS est possible. D'autant plus que son entourage familial n'est pas très soutenant avec elle, je ne suis même pas sûr qu'ils aient accepté sa maladie. Mais je sais aussi qu'elle est très suivie par les professionnels, et qu'elle a une volonté de se soigner. Par exemple, elle a demandé à voir sa psychiatre hier.
Si notre relation continue, je vais devoir apprendre à profiter des bons moments avec elle, et à prendre du recul dans les moments difficiles. Et cela passera par deux choses : qu'elle s'ouvre à moi sur sa maladie afin de me permettre de mieux la comprendre, et un travail sur moi-même avec un professionnel. Je ne sais pas si j'y arriverai, mais j'ai envie d'essayer.
Merci pour les liens, je vais regarder tout ça.
Bonne journée
costrow71
costrow71
Dernière activité le 25/01/2023 à 13:49
Inscrit en 2022
3 commentaires postés | 3 dans le forum Trouble bipolaire
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Explorateur
J'oubliais, j'ai aussi pris conscience que j'allais trop loin dans ma quête de compréhension. Après tout, c'est une grande personne, je peux tenter de la soutenir dans les moments de crises, mais je ne peux pas l'aider. J'ai donc pris certaines décisions. Par exemple, elle avait enregistré son adresse mail sur mon pc. Ces derniers jours, je n'ai pas pu m'empêcher de regarder pour tenter de comprendre ce qu'il se passait... C'est malsain, pour elle comme pour moi. Du coup j'ai tout supprimé.
Je me suis aussi interdit de prendre contact avec sa famille ou ses psy concernant sa maladie, je ne dois pas interférer là-dedans. La seule chose que je m'autorise, c'est de demander de ses nouvelles à sa famille dans le cas où elle ne m'en donnerait plus du jour au lendemain. Mais sans évoquer la maladie.
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ChriChrid'amour
Bonjour, http://www.psychomedia.qc.ca/tests/dsm-iv/bipolaire.
Tu peux consulter l'intérêt du test, perso moi je n'ai pas été testée.
D'après la psychiatre, les bipolaires ont tendance à faire un virage maniaque au printemps.
Dans l'euphorie, la personne bipolaire a tendance à perdre le sommeil, le plus embarrassant c'est qu'elle n'est pas fatiguée pour autant.
"Sors toi les doigts, motive toi et ca repart", jusqu'à la prochaine...:ces remarques désobligeantes ne servent à rien, ça ne fonctionne pas comme ça la bipolarité, il faut bien sûr essayer de se"mettre des coups de pieds au cul", il faut surtout se faire aider par qqn avec qui on peut échanger, exprimer ses sentiments et qui soit à votre écoute.
Bon courage à toi, n'hésites pas à revenir vers moi, je t'aiderais si je le peux et bien sûr si je ne sombre pas à nouveau dans le cœur obscur.
Mes amitiés
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ChriChrid'amour
Bonjour, http://www.psychomedia.qc.ca/tests/dsm-iv/bipolaire.
Tu peux consulter l'intérêt du test, perso moi je n'ai pas été testée.
D'après la psychiatre, les bipolaires ont tendance à faire un virage maniaque au printemps.
Dans l'euphorie, la personne bipolaire a tendance à perdre le sommeil, le plus embarrassant c'est qu'elle n'est pas fatiguée pour autant.
"Sors toi les doigts, motive toi et ca repart", jusqu'à la prochaine...:ces remarques désobligeantes ne servent à rien, ça ne fonctionne pas comme ça la bipolarité, il faut bien sûr essayer de se"mettre des coups de pieds au cul", il faut surtout se faire aider par qqn avec qui on peut échanger, exprimer ses sentiments et qui soit à votre écoute.
Bon courage à toi, n'hésites pas à revenir vers moi, je t'aiderais si je le peux et bien sûr si je ne sombre pas à nouveau dans le cœur obscur.
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costrow71
costrow71
Dernière activité le 25/01/2023 à 13:49
Inscrit en 2022
3 commentaires postés | 3 dans le forum Trouble bipolaire
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Explorateur
Bonjour à tous,
Je ne sais pas vraiment ce que j'attends en écrivant ici. Besoin de me confier je pense, d'avoir des conseils probablement.
Je suis un homme, en couple avec ma copine depuis 5 mois. Elle ne m'en a jamais parlé, mais je suis convaincu qu'elle souffre de bipolarité. Elle m'a en revanche raconté sa vie, en se basant sur les faits. En 2020, avec le confinement, elle a fait une grave dépression, avec en parallèle des troubles alimentaires anorexiques. Celle-ci a abouti sur plusieurs tentatives de suicide, dont certaines très violentes l'ayant amené à passer plusieurs semaines en réa. Elle a été hospitalisée à l'été 2020 dans une clinique pour anorexique, avant qu'en fin d'année, selon ses dires, les médecins découvrent "autre chose" et qu'elle soit transférée dans une clinique "plus adaptée". Elle est sortie de l’hôpital en avril 2021, et a depuis un très gros suivi psy : elle voit 2 psychologues, et une psychiatre. Elle a un traitement médicamenteux très lourd : antidépresseurs, anxiolytiques, stabilisateurs d'humeur et somnifères.
Je l'ai rencontrée en avril 2022, un an après sa sortie de l’hôpital. Tout de suite ça a été l'amour fou, plein de projets en tête, tout est allé très vite (rencontre de la famille, envie de vivre ensemble, de fonder une famille, etc). Mais nous nous sommes tous les deux forcés à freiner ce mécanisme pour ne pas aller trop vite. Nous ne vivons pas ensemble par exemple. Les 4 premiers mois ont été d'un bonheur intense, bien sûr avec quelques disputes, également quelques phases dépressives pour elle, mais qui ne duraient jamais plus de 2-3 jours et avec un impact très limité. Etant donné qu'elle m'avais informé dès le début qu'elle était dépressive, je ne me suis pas vraiment posé plus de questions sur sa maladie, j'étais persuadé qu'elle était en période de reconstruction et qu'effectivement les rechutes étaient normales.
Mais il y a quelques semaines, elle m'a informé que son traitement avec été diminué, je ne sais pas sur quels médicaments. Tout de suite, j'ai observé un changement dans son comportement : elle devenait plus impulsives, moins à l'écoute, elle avait des réactions de colère disproportionnées par rapport aux situations. Un épisode par exemple où elle a bien failli finir en garde à vue après avoir insulté de tous les noms un guichetier de la SNCF pour un retard de train. Mais tout cela restait relativement maîtrisé.
Il y a une quinzaine de jours, elle a appris une nouvelle très violente. Elle a subi il y a quelques années (juste avant son épisode dépressif, sûrement l'élément déclencheur) une agression sexuelle. Elle a porté plainte à l'époque, mais n'a jamais eu de nouvelles malgré ses relances. Et là, elle a su que sa plainte n'avait jamais été traitée par le commissariat, qu'elle était "oubliée" sous une pile de papiers. S'en est suivi un état de dépression extrême, elle s'est enfermée chez elle, ne voulais parler à personne, pas même moi. Cela a duré 4 jours, et puis un soir elle me rappelle, en pleine forme, me disant qu'elle avait eu un déclic et que tout allait mieux. Je suis resté assez incrédule sur le moment, mais je me suis dit que c'est tant mieux pour elle, donc je n'ai pas réagi.
S'en est suivi une semaine de bonheur et d'amour : elle était douce, attentionnée, drôle, bref l'amour parfait. A la fin de cette semaine, une première chose est arrivée. J'ai rencontré certaines personnes de son groupe d'amis dans le cadre de mes activités associatives. Ils ne sont pas très proches, mais je sais que ma copine a parlé de sa maladie avec d'autres personnes de ce même groupe. Cette rencontre m'a blessé, ils se sont acharnés sur moi pendant plusieurs heures, prétendant vouloir "comprendre pourquoi je suis avec elle". Il y a eu des propos très forts : toutes mes condoléances, est-tu vraiment consentant, bref ce genre de chose. J'étais en colère et j'en ai parlé à ma copine, lui disant qu'ils m'avaient manqué de respect, et à elle aussi. J'ai bien senti qu'elle le prenait pour elle, mais à aucun moment je n'ai fait le lien avec sa maladie.
2 jours plus tard, elle est partie en vacances au Portugal pendant 10 jours avec une amie à elle dont elle est très proche, mais qui je trouve a une influence négative sur elle (par exemple, pendant sa phase de dépression de quelques jours, elle a menacé ma copine de tout annuler si elle ne se reprenait pas en main...). Nous vivions toujours l'amour fou jusqu'à son départ. Et une fois au Portugal, ça a été la douche froide pour moi.
J'ai découvert une toute autre personne. Elle faisait des choses insensées qui en lui ressemblent pas dut tout : sortir toute la nuit chaque soir avec consommation d'alcool au point de s'en vomir dessus, quasi pas de sommeils, elle s'est faite tatouée, etc. Les contacts avec moi étaient très durs pour moi, elle m'ignorait totalement. Les quelques fois où je l'ai eu au téléphone, elle était agressive, sans aucune empathie, elle avait des propos très blessants (dire qu'elle ne voulait plus jamais rentrer, qu'elle ne voulait pas trop me parler car je lui rappelle sa vie malheureuse du quotidien, que je l'étouffais, ...). Le coup de grâce, je lui avait demandé de me ramener un peu de tabac (je suis fumeur). Elle n'a pas trouvé la marque que je lui avais donné, et elle a essayé de m'appeler. J'étais avec un ami, je n'ai pas répondu tout de suite. S'en est suivi une bonne demi heure de harcèlement complet : appels en continu, messages "RAPPELLE MOI URGENT". J'ai fini par décrocher, elle était totalement hystérique, elle ne contrôlait plus rien, j'ai eu très peur. Quelques heures plus tard, je lui ai fait part de cette peur, que je ne comprenais pas son comportement. Elle m'a expliqué qu'elle était fatiguée et que ce sont les troubles alimentaires qui était revenus. Le reste de la semaine a été un peu plus cordial au niveau de nos échanges, même si elle était toujours agressive, donnait des ordres, je la sentais sur un fil. Lors d'un appel, je lui ai demandé si elle voulait passer la soirée chez moi à son retour, et elle a complètement craqué, en me disant qu'elle y arriverai pas, que c'était trop dur.
De mon côté, la réaction a tout ça a été extrêmement violente. Pendant une semaine, j'ai arrêté de manger, arrêté de dormir, j'ai fait des crises d'angoisses comme jamais je n'avais connu. Tout cela a réveillé chez moi des traumatismes d'enfance, et ça a été très dur. J'ai pris rdv avec un psy en urgence, j'y vais demain, ça faisait un bout de temps que j'y pensais.
Pendant cette semaine, j'ai beaucoup échangé avec ma mère qui a travaillé longtemps en psychiatrie. C'est elle qui m'a dis que ma copine présentait tous les symptômes d'un trouble bipolaire. Et après avoir beaucoup lu sur le sujet, j'en suis convaincu.
Vers la fin de semaine, j'ai réussi à me reprendre un peu en main. La veille de son retour, j'ai envoyé un message à ma copine pour lui dire que je ne comprenais pas son comportement et que j'avais besoin de lui parler à mon retour, que je vivais très mal la situation. Sur le moment, elle est devenue hors d'elle, a tout remis en question, mais elle s'est rapidement calmée. Elle s'est montrée un peu plus attentionnées, en me disant qu'elle n'aime pas me savoir mal, par contre a aucun moment elle n'a remis en question son comportement. Nous avons convenu d'avoir une discussion en face à face à son retour, c'était hier.
Quand elle est arrivée, je ne l'ai plus reconnue. Elle était totalement égocentrique, me calculait à peine. Par exemple, après 10 jours sans se voir, son premier réflexe quand elle m'a vu a été de passer un coup de téléphone à son frère, sans même me dire bonjour. Avec moi qui marchait à côté, sans rien dire durant tout ce coup de fil.
Mais nous avons eu une discussion posée et calme. Elle a exprimé ses besoins dans notre relation, qui était plus une liste longue comme le bras d'exigences vis-à-vis de moi (m'adapter à son planning, ne l'appeler que quand elle le demande, ne prévoir de faire des choses ensemble qu'au dernier moment si elle n'a rien d'autre de prévu, etc). A ce moment là, j'avais pris conscience de sa maladie donc je n'ai pas réagi, je l'ai simplement écoutée. J'ai ensuite exprimer ce que je voulais luis dire : que son comportement avais changé, que je me rends compte que nous n'avons jamais parlé ouvertement de sa maladie et de ce qui la fait souffrir, et que j'ai besoin que l'on est cet échange pour la comprendre et aborder plus sereinement la suite.
Elle n'a pas mal réagi à cela, elle a d'abord cherché à détourner le sujet, puis m'a avoué que oui il y a des choses à dire sur sa maladie, mais qu'elle a besoin d'y réfléchir. J'ai fait le premier pas de mon côté en lui expliquant que je vais démarrer une thérapie psy et que c'est une démarche personnelle, mais que j'ai envie de le partager avec elle. Que je m'ouvre à elle sur des points intimes de ma personne, et que j'ai besoin qu'elle en fasse de même si elle veut de notre relation. Elle s'est ensuite renfermée dans un mutisme, puis m'a renvoyé un message le soir. Elle me remercie d'avoir dis ce que j'ai sur le coeur, qu'elle tient à moi, et qu'elle a besoin de prendre du temps pour réfléchir afin de mieux me retrouver.
Bref j'écris beaucoup, merci de m'avoir lu, et voilà où j'en suis. Là, je suis face à un dilemme, à savoir choisir de continuer ou non.
D'un côté, je suis très amoureux d'elle, on passe des moments formidables. Elle a quand même un suivi psy conséquent et est jusque là relativement "stabilisée" quand elle est dans un environnement habituel. Et je me dis qu'une relation est possible malgré la maladie, avec bien sûr une aide extérieure pour moi aussi.
De l'autre, j'ai moi-même des difficultés, et je ne suis pas sûr de réussir à tout gérer. J'ai de grosses carences sur l'expression de mes émotions et concernant la peur du rejet. Tout cela en lien avec une enfance chaotique (agression sexuelle, inceste, abandon, TS, etc). Enfance dont j'ai rayé de ma mémoire 12 années, qui je sais vont revenir avec la thérapie. Et je m'attends à ce que ce soit violent. J'ai aussi probablement une forme de syndrome du sauveur, avec une empathie exacerbée. J'ai donc très peur que tout cela me détruise, et je sais que ça peut aller très loin. Et je crois que si je dois fuire, c'est le moment ou jamais...
Voilà où j'en suis aujourd'hui. Si certains ont vécu des situations similaires (bipolarité traitée assez tôt dans la vie) et ont un certain recul sur ces événements, je suis preneur de conseils...
Merci, et bonne journée à tous