Arret traitement

Bon courage pour trouver l'aide appropriée dont vous pouvez avoir besoin, s'exprimer est très important, bonne chance dans votre recherche

Bonjour 

Je poursuis l'arrêt progressif de mon traitement. Je suis déçue d'avoir du insister auprès de mon psychiatre et d'avoir du prétexter un désir de grossesse alors qu'actuellement je ne réunis pas les conditions pour. Je n'accepte pas de prendre un médicament à vie. C'est leur méthode à eux mais ça n'est pas mon choix. Je préfère gérer ma maladie sans et ça continue de marcher. Le fait de ne pas prendre de traitement me permet de ne pas penser à ma maladie. Ainsi je me sens libre et plus en forme. Et par exemple si je suis stressée par le fait de ne pas réussir à faire mon ménage si je prends mon médicament je suis fatiguée et je n'y arrive pas. Sans médicaments j'en fais beaucoup plus et du coup je suis fière de tout ce que je réussis à faire comme tout le monde et du coup j'arrive à vivre avec mes symptômes. Je préfère qu'ils soient visibles pour que je les soigne plutôt que de les masquer par les médicaments qui permettent seulement de les cacher à l'intérieur sans les soigner... j'attends vos témoignages pour ceux qui partagent ma pensée 

bipo95, Bonjour

Je te soutiens dans ton projet de vivre sans traitement, et je sais à quel point cela peut être difficile.

J'ai eu le même projet il y a quelques mois, j'ai arrêté de prendre les médicaments qui m'étaient prescrits et je n'ai eu aucun souci... jusqu'au jour du rendez-vous avec mon psychiatre, jour où justement je devais lui dire que je ne prenais plus de traitement depuis 3 mois. Gros stress, perte de mes capacités intellectuelles : je dis amen à ce qu'il me dit, et je repars avec un traitement réduit.

Aujourd'hui, j'ai toujours le désir de vivre sans ces traitements, j'ai des cachets à proximité au cas où, mais je ne les prends pas.

Il m'est arrivé de faire des crises d'angoisse paralysante, je l'accepte, et l'angoisse finit par passer. Ce n'est vraiment pas agréable, mais ça passe. Il y a un message derrière la crise : un projet par exemple à annuler, cela me l'a fait deux fois à cause d'un déplacement prévu (voyage à l'étranger ou en France), et j'ai retrouvé la sérénité après avoir pris la décision : ce voyage, je ne le ferai pas, ce n'était pas une bonne idée.

Je vis un peu au jour le jour, et ça me va.

J'essaie de me tenir à carreau, et de soigner mes relations avec mon entourage.

Bonne journée

Personnellement je ne suis pas encore stabiliser donc je ne me vois pas arrêter mon traitement peut-être plus tard 

Je ne conseille pas d'arrêter le traitement.

Mais à mon sens, le plus important ce sont les relations que l'on a avec son entourage proche.

La parole est plus efficace que mille médicaments.

Il est très important de pouvoir exprimer ce que l'on ressent, quitte à le faire simplement avec un papier et un stylo.

Longtemps, je n'ai pas été écouté, et j'en ai souffert ; aujourd'hui je m'offre le luxe de voir une psychologue une fois par semaine et cette ouverture me fais beaucoup de bien ; quand on garde des trucs en tête pendant des années sans pouvoir les exprimer, ce n'est pas normal, alors le travail pour évacuer tout ça n'est pas seulement bénéfique, il est nécessaire.

Bonjour à tous,

Je constate malheureusement que le traitement ne m'a jamais stabilisée. Il permet seulement de masquer mais pas de guérir ou stabiliser. J'ai toujours continue a m'enerver et a changer d'humeur avec !! J'ameliore ma vie grâce à la sophrologie et le sport qui agissent beaucoup plus que les médicaments d'autant plus qu'ils n'ont aucun effet indésirables. Quant à la psychothérapie c'est très utile mais difficile d'en voir le bout et l'effet est loin d'être immédiat et cela peut même me provoquer des instabilités qui permettent d'évoluer. J'attends la stabilisation de ma vie personnelle  (bonne entente en couple en particulier) avant de pouvoir stabiliser ma maladie. Comme les causes de disputes seraient valables avec n'importe quelle personne, j'apprends d'abord à les corriger et après on verra. Notamment je dois respecter une vie rythmée au niveau biologique 3 repas par jour et 8h de sommeil. Si ce n'est pas respecté ça ne va pas. Le problème est que j'ai dû mal à accepter que cela n'est pas le cas chez tous. Les autres n'ont pas besoin de le respecter. Cela n'a pas de conséquence pour eux et cela me met dans des états pas possible car je pense que l'autre n'est pas normal et malade s'il ne respecte pas cela. Ce n'est pas les médicaments qui permettent de gérer cela !! J'ai plus d'énergie pour faire ce que j'ai à faire sans les traitements et je suis fière d'être plus facilement à jour et moins stressée d'où l'intérêt de prendre des médicaments qui enlève le stress si on n'arrive pas à faire les choses essentielles pour son autonomie à cause des effets indésirables du traitement ? ??? J'ai retrouvé ma capacité d'apprendre sans les traitements alors qu'avant j'utilisais que mes acquis. Or, on apprend toute la vie... en conclusion je dirai qu'il faut adapter son rythme de vie à sa pathologie pour éviter le stress et que les excès d'humeur deviennent gerables...

Bonjour,

Ma fille a fait un virage maniaque sous solian suite à de grosses pressions (stages hospitalier) ensuite son psychiatre l'a mise sous zyprexa et ensuite quitapine . Resulta 20 kg de trop 

reprise du solian 200mg , elle se désespère de ne pas perdre du poids et decide de tout arrêter 

C'est l'angoisse ..qu'en pensez vous ? 

Merci pour votre aide