Existe-il une alternative à la médecine occidentale médica''menteuse'' concernant la bipolarité ?

Bonjour,

Je ne me suis pas trop documenté sur le sujet, ce que je sais c'est que personnellement je m'astreints à un minimum de deux heures de sport par semaine et cela me permet ainsi de prendre des doses moindres, j'ai déjà lu des articles aussi qui démontrent les bienfaits d'activités comme la méditation sur des personnes dépressives (ou autres d'ailleurs).

Je relance le sujet !

Bonjour,

Etant dans une situation analogue à celle de ton amie , arrêt d'un cocktail insupportable (pris durant 7 ans ), je cherche depuis un an des pistes pour échapper aux grosses molécules des laboratoires pharmaceutiques. Les omega 3 m'aident énormément, et nombre d'études attestent de leurs effets positifs sur l'humeur, je le confirme aussi.

Ce qui m'a aidé le plus a traverser cet enfer ( l'arrêt brutal de l'effexor et de la dépakote ) depuis tout ce temps, ce sont ces petites journées d'éclaircie, ce sentiment que peu à peu mon corps se réhabitue à être ce qu'il était avant : un peu plus de dynamisme, un peu plus d'envie, moins d'anxiété, des périodes de down moins longues. Les périodes de clarté sont si bonnes , qu'elles me suffisent pour le moment à supporter et à accepter les épais brouillards, et toutes ces curieuses sensations qu'aucun médecin ne sait nommer, que je ressens depuis l'arrêt du traitement. ( google : effexor withdrawal symptoms ).

Une autre chose m'aide également beaucoup : la thérapie d'acceptation et d'engagement, qui m'a permis d'opérer un véritable changement de perspective sur cette maladie et  me redonner du courage pour traverser les épreuves encore nombreuses. J'en parle, parce que cette thérapie de la troisième vague, est finalement un mixte entre les thérapies cognitves et comportementales et la méditation, et repose sur des bases scientifiques sérieuses. 

Je confirme également que le simple exercice quotidien est d'une grande aide. 

Je reste cependant très conscient de ma maladie ( unipolaire , ou bipolaire ou ce que l'on voudra ( hypomane sous AD) ) , et qu'elle peut me jouer bien des tours, et je ne recommande à personne d'arrêter son traitement !

D'autre part je précise que je vois mon psychiatre très régulièrement, et que j'essaye d'être le plus honnête possible avec lui, pour apprendre à gérer un peu, et je reprendrais qqch si ça va trop mal, bien entendu. 

Il doit exister bien des solutions, diététiques, et thérapeutiques,  et c'est  à chacun de les trouver suivant son état, son envie, et ce n'est pas une partie de plaisir !

tu as tout à fait raison il ne faut jamais arrêter son traitement et encore moins d'un seul coup les effets à moyens termes sont désastreux, il est plus facile d'accuser les molécules chimiques de nos médicaments que de faire, sans concéssion, un travail d'introspection pour apprendre à se connaître et accepter sa maladie, il n'y a pas de pilules magiques mais des traitements aux effets secondaires parfois difficiles à supporter, je comprend tout à fait la thérapie d'acceptation et d'engagement qui t'a beaucoup aider à mieux vivre ta maladie,pour ma part (et je suis bipolaire depuis 33 ans, avec 18 ans sans rechute en ayant une activité professionnelle et un traitement) profitant des courtes hospitalisations  ( de 10 à 45 jours) en clinique ou à l'UHP j'ai ecrit , je me suis raconté mon histoire afin de trouver des clefs possibles du début de ma bipolarité, comme je dessine j'ai essayer de retranscrire toutes ses emotions en dessins avec des mains (les miennes) qui oppriment et soutiennent et j'ai offert encadré à mon psy le premier dessin commencé il ya bien longtemps;comme tu le dis la relaxation est une source de bien-être et ce mot est en lui même rempli de sens..être bien, j'ajouterais malgré tout, vivre sa maladie le moins mal possible , je viens depuis le début de l'année de fairele constat suivant :est-il judicieux lorsqu'on est soigné pour "les nerfs" de continuer à prendre des exitants comme le café et l'alcool,? alors j'ai tout supprimer, c'est mon choix une hygienne de vie notre maladie fait partie de nous, mais la médecine traditionnelle chinoise peut aussi être une voie qui sans se substituer à un traitement permet simplement de mieux vivre sa maladie en suportant mieux les effets secondaires, n'oublions pas que les chinois ont réalisé une opération du cerveau d'un patient conscient  sous accuponcture, sa médecine peut nous soulager, mais ne jouer pas les apprentis sorciers en arrêtant un traitement sous le vague pretexte d'efets secondaires indésirables..;pensez au service pédiatrique de votre hopital, et vous trouverez qu'il est peut être temps de ne plus se regarder le nombril

Philippe

Et que pensez vous de l'éducation thérapeutique aux patients dans les troubles BIPOLAIRES ? Certains d'entre vous ont il suivi des programmes ? Et si oui, quel bienfaits en ont il tiré ?

@Grandpere et les autres ont raison. Ne jamais abandonner un traitement qui apporte des résultats, ils ont tous des effets indésirables nombreux mais si il y a du mieux et que les effets indésirables ne sont pas insurmontables (pas de prise de poids, pas de cheveux qui tombent, pas d'abrutissement ou d'hypersomnies, c'est que c'est sur la bonne voie, meme si il faut du temps). Les bons avis médicaux sont indispensables pour toute prise de décision.

Personnellement je n'ai pas encore essayé les soins périphériques naturels disponibles qui pourraient compléter notre traitement médicamenteux mais je garde cela en projet pour cette année.

En priorité une bonne alimentation équilibrée, des épices (curry, curcuma etc) des plantes aromatiques (ciboulette, persil, menthe etc), oméga 3, sauce nioc mam, réduction des graisses et des sucres remplacés par d'autres produits sains et naturels. Marche etc

J'ai fais de la chiropractie vu que j'ai trois séances par an prisent en charge par ma mutuelle et cela m'a fait du bien, mais c'est comme tout, il faut un sérieux, compétent, pas un charlatan, c'est comme pour les psy y en a des supers et des nuls.

Je suis soignée depuis des mois par un médecin qui pratique là médecine anthroposorphique.  Aucun effet secondaire .! Je suis très bien, même si je reste prudente de moi même,  sachant les émotions qui peuvent quand même declancher à tout moment une crise de "rage" ou de pleurs ! Mais néanmoins gerable. 

Quelques liens pour comprendre :

Www.apma. fr

www.veleda.fr ( les médicaments anthroposorphiques sont fabriqués par le laboratoire Veleda)

en complément oui , mais l'hygiène de vie est primordiale , prendre des exitants quand on prend des calmants est idiot

Bonjour toutes et tous,

Cela fait 15 ans que je me bats contre cette maladie. j'ai passé par une dizaine de psychiatres différents (j'ai beaucoup déménagé) et j'ai testé aussi des dizaines de médicaments différents... le plus important pour moi, et je donne comme conseil à tous les autres, c'est de se sentir à l'aise. Beaucoup de médicaments effacent les symptômes mais ils ont changé complètement ma personnalité. Je ne pense pas que cela soit la solution. Nous devons rester nous mêmes pour profiter de la vie.

Je ne recommande pas du tout le Lithium, c'est une molécule très lourde avec des effets secondaires très nocifs: faim et soif insupportables, endormissement constant, perte de cheveux, apathie, perte d'envie de vivre, grande probabilité de dialyses après 20-30 ans de prise du médicament (les reins et le foie se polluent beaucoup), stock de graisses et d'eau (car le corps veut se défendre du poison)... Mes résultats d'analyses montraient bien des dégâts sur mes reins et cela ne faisait que 3 ans que je les prenais.

Franchement, ce n'est pas moi du tout d'être comme ça et je tiens aussi beaucoup à ma santé physique. Les autres médocs je ne pourrait pas tous les nommer, mais ils m'ont aussi causé de très mauvais effets.

Le seul qui m'a rétabli ma véritable personnalité est la lamotrigine ou lamictal. C'est un sel (et non une molécule lourde) qui permet le bon transfert des neuro-conducteurs dans le cerveau. C'est un médicament utilisé aussi pour les personnes épileptiques. Le seul effet indésirable dangereux, c'est qu'il y a des gens qui font une réaction cutanée, mais il est très rare. Si ça arrive il faut dire au médecin. Il faut aussi 2-3 mois pour que le corps s'habitue (surtout si vous preniez avant un autre médicament), ce qui peut vous donner quelques maux de tête ou douleurs, mais ils disparaissent après. Aujourd'hui mes résultats d'analyses sont nickel!

J'ai retrouvé mon enthousiasme et ma santé physique (mes reins sont propres à nouveau!). Je vois aussi une psychologue toutes les 2 semaines qui m'aide à me détacher des préjugés sur cette maladie et à me connecter avec moi même (avant j'étais réticente à y aller).

La méditation, le sport et la bonne alimentation sont excellentes (mais cela est vrai pour tout le monde). Corps sain = esprit sain.

Si vous êtes très sensibles, je vous recommande en complément les Fleurs de Bach, surtout celle qui s'appelle "Clématite" qui vous aide à avoir les pieds sur terre (on voit les choses avec un esprit plus clair). (D'ailleurs en 2 jours de la prendre je sens tout de suite son effet, du coup je ne la prends pas continuellement. C'est l'avantage des médecines naturelles, on peut les arrêter dès qu'on est rétabli et les reprendre quand on a besoin).

Voilà, j'espère que tout cela ça vous aide!!

Bonsoir à tous et à toutes,
vos témoignages sont tous très intéressants. Mon psychiatre m'a prescrit du Dépamide  il y a un an mais m'a dit seulement il y a 3 mois que je suis bipolaire. Avant, j'étais soignée uniquement pour dépression. Je suis restée 22 mois sans dormir, avant d'accepter d'être soignée. J'avais peur des médicaments. Les dégâts ont été énormes : 3 hospitalisations en 3 ans, dépression récurrente malgré les antidépresseurs (avant que mon psychiatre pose le diagnostic de bipolarité), stress post traumatique, cauchemars toutes les nuits pendant 3 ans avec réveils en panique, angoisse dans la journée, peur de perdre la raison, perte de mon travail et de certains amis, traitement médicamenteux lourd (multiples molécules).
C'est le même psychiatre qui me suit depuis le début ; c'est lui qui me fait mes ordonnances et a posé le diagnostic de trouble de l'humeur.
C'est avec la psychologue que j'ai traité mon stress post traumatique avec des séances de EMDR pendant plus de 2 ans à raison de 2 séances par mois, car des traumatismes très anciens ont "refait surface" à l'occasion de cette dépression.

Puis il y a eu l'annonce du diagnostic de la bipolarité. Cela a été dur pendant plusieurs semaines et puis aujourd'hui je suis soulagée car je comprends mieux maintenant comment je fonctionne.

Je consulte également une addictologue pour me sevrer de l'anxiolytique et du somnifère. Le but à terme est de ne conserver que les antidépresseurs et le thymorégulateur car chez moi il y a plus de phases basses que hautes.
Je compense la réduction du somnifère par des plantes.

Je suis suivie par un naturopathe qui m'a donné des conseils pour revoir mon alimentation afin de perdre quelques kilos.

En complément, je fais de temps en temps des séances d'acupuncture, d'ostéopathie qui m'aident à avoir plus de bien-être.

J'ai eu la chance également de suivre une formation de thérapie cognitive basée sur la méditation de pleine conscience. Je pratique tous les jours les exercices appris durant cette formation. Cela me permet d'accueillir mes émotions sans me laisser submerger.

Je fais des choses qui me font plaisir : des loisirs créatifs (je tricote beaucoup et pour tous les gens que j'aime), je nage et je marche. Je fréquente des gens bienveillants et évite les relations néfastes.

Je recommence seulement à reprendre un peu confiance en moi et envisage de retravailler à temps très partiel dans un environnement non stressant et bienveillant car l'élément déclencheur de ma dépression est un harcèlement  au travail.

Pour répondre à la question, je pense que les médecines alternatives peuvent apporter un mieux-être dans les parcours de soin, mais viennent en complément des médicaments. En ce qui me concerne, je n'ai pas l'intention d'arrêter les antidépresseurs et le stabilisateur de l'humeur.

Je souhaite bon courage à toutes et à tous.