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Patients Trouble bipolaire
Vivre avec un trouble obsessionnel-compulsif
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Louise
Bon conseiller
Louise
Dernière activité le 11/06/2021 à 09:00
Inscrit en 2018
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@Incertain bonjour !
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Louise de l'équipe Carenity
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Les symptômes et les complications des troubles bipolaires
Avez vous une idée sur le phénomène déclenchant de votre maladie?
Grandcœurmalade
Bonjour, tout d'abord je tiens à préciser que mes dires n'engagent que moi et que je prétend pas tout connaître ni tout savoir !
Voilà, je suis diagnostiqué depuis 10 ans et j'arrive depuis quelques années à prévoir l'inversion de mes phases ( tristes ou euphoriques ) , sans pour autant arriver à avoir une grande influence sur elles.
Je " sent" quand je vais passer du rire aux larmes , les causes peuvent êtres multiples sans pour autant êtres justifiées .
Un événement quelconque peut avoir un impact dévastateur sur mon moral, sans pour autant m'affecter sur plusieurs jours .
Alors qu'un simple "regret" du passé peut m'isoler dans mes pensée et ma tristesse pendant plusieurs semaines ( généralement 3 ou 4 ) et si je n'ais pas assez " emmagasiné " de joie et d'amour propre dans les jours suivants la sortie de ma " caverne émotionnelle " , la rechute est pire psychologiquement.
Je parle d'un regret comme déclencheur, mais j'aurais tout aussi bien pu citer une désillusion, une injustice, une vexation , un problème de santé, des mauvais résultats scolaire (de mes enfants), une incivilité ...
J'ai la chance de savoir me contrôler et de ne pas chercher à me prouver quoi que ce soit dans la vie et d'etre bien entouré..
Mes objectifs sont d'être une belle personne au yeux de mes enfants et d'apprécier la vie au jour le jour ; et me planquer quand c'est pas la joie ...
J'espère avoir été utile.
Solidairement.
GCM
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Les symptômes et les complications des troubles bipolaires
Crise maniaque psychotique, combien de temps pour s'en remettre ? Quelles séquelles ?
ChriChrid'amour
Bonjour, http://www.psychomedia.qc.ca/tests/dsm-iv/bipolaire.
Tu peux consulter l'intérêt du test, perso moi je n'ai pas été testée.
D'après la psychiatre, les bipolaires ont tendance à faire un virage maniaque au printemps.
Dans l'euphorie, la personne bipolaire a tendance à perdre le sommeil, le plus embarrassant c'est qu'elle n'est pas fatiguée pour autant.
"Sors toi les doigts, motive toi et ca repart", jusqu'à la prochaine...:ces remarques désobligeantes ne servent à rien, ça ne fonctionne pas comme ça la bipolarité, il faut bien sûr essayer de se"mettre des coups de pieds au cul", il faut surtout se faire aider par qqn avec qui on peut échanger, exprimer ses sentiments et qui soit à votre écoute.
Bon courage à toi, n'hésites pas à revenir vers moi, je t'aiderais si je le peux et bien sûr si je ne sombre pas à nouveau dans le cœur obscur.
Mes amitiés
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Les symptômes et les complications des troubles bipolaires
Avez vous une idée sur le phénomène déclenchant de votre maladie?
Grandcœurmalade
Bonjour, tout d'abord je tiens à préciser que mes dires n'engagent que moi et que je prétend pas tout connaître ni tout savoir !
Voilà, je suis diagnostiqué depuis 10 ans et j'arrive depuis quelques années à prévoir l'inversion de mes phases ( tristes ou euphoriques ) , sans pour autant arriver à avoir une grande influence sur elles.
Je " sent" quand je vais passer du rire aux larmes , les causes peuvent êtres multiples sans pour autant êtres justifiées .
Un événement quelconque peut avoir un impact dévastateur sur mon moral, sans pour autant m'affecter sur plusieurs jours .
Alors qu'un simple "regret" du passé peut m'isoler dans mes pensée et ma tristesse pendant plusieurs semaines ( généralement 3 ou 4 ) et si je n'ais pas assez " emmagasiné " de joie et d'amour propre dans les jours suivants la sortie de ma " caverne émotionnelle " , la rechute est pire psychologiquement.
Je parle d'un regret comme déclencheur, mais j'aurais tout aussi bien pu citer une désillusion, une injustice, une vexation , un problème de santé, des mauvais résultats scolaire (de mes enfants), une incivilité ...
J'ai la chance de savoir me contrôler et de ne pas chercher à me prouver quoi que ce soit dans la vie et d'etre bien entouré..
Mes objectifs sont d'être une belle personne au yeux de mes enfants et d'apprécier la vie au jour le jour ; et me planquer quand c'est pas la joie ...
J'espère avoir été utile.
Solidairement.
GCM
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ChriChrid'amour
Bonjour, http://www.psychomedia.qc.ca/tests/dsm-iv/bipolaire.
Tu peux consulter l'intérêt du test, perso moi je n'ai pas été testée.
D'après la psychiatre, les bipolaires ont tendance à faire un virage maniaque au printemps.
Dans l'euphorie, la personne bipolaire a tendance à perdre le sommeil, le plus embarrassant c'est qu'elle n'est pas fatiguée pour autant.
"Sors toi les doigts, motive toi et ca repart", jusqu'à la prochaine...:ces remarques désobligeantes ne servent à rien, ça ne fonctionne pas comme ça la bipolarité, il faut bien sûr essayer de se"mettre des coups de pieds au cul", il faut surtout se faire aider par qqn avec qui on peut échanger, exprimer ses sentiments et qui soit à votre écoute.
Bon courage à toi, n'hésites pas à revenir vers moi, je t'aiderais si je le peux et bien sûr si je ne sombre pas à nouveau dans le cœur obscur.
Mes amitiés
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Utilisateur désinscrit
Bonjour,
C'est bizarre, les tocs. On ne les perçoit pas dans nos actes, quand on n'a pas de compulsions. C'est juste "dans la tête", et si on me demande : "avez-vous eu des tocs, ces derniers temps?" ou "où en êtes-vous, par rapport à vos tocs?", je ne saurai pas quoi répondre...parce que je discerne mal mes tocs, justement. Il s'agit d'obsessions, donc de choses "abstraites", de pensées...qui pour moi ne sont pas suivies de compulsions. A partir de là, comment appréhender en soi ces tocs? Comment aussi, en parler aux autres? J'ai comme une imagination qui va trop loin, je me fais des films, et au bout d'une seconde "à être parti dans ma tête" je me rends compte que ce que j'imagine n'est pas la réalité. Donc par moments "je m'absente"...Quand je passe à côté d'une voiture garée au bord du trottoir, j'imagine pendant une seconde que cette voiture va exploser, parce qu'il y a une bombe dedans. Et moi aussi, je vais exploser. Quand je vois sur le sol une branchette d'arbre, j'imagine que c'est un serpent, et que j'aurais mal vu, et que je vais marcher dessus et me faire mordre. Tout cela se passe dans ma tête lorsque je sors, et que je marche en forêt. C'est lié à des craintes, voire des traumatismes, des situations qui se sont imprimées en moi, et pendant lesquelles j'ai eu peur.
Le Prozac...n'agit pas, sur mes tocs. Le Risperdal non plus. Je ne suis pas apaisé, je suis angoissé ad vitam aeternam.
Si je regarde, je ne vois pas de compulsions, pas d'actes faits pour me rassurer, lorsque les obsessions viennent dans ma tête. Je me contente de revenir dans la "réalité", mes compulsions sont mentales...
Mais au-delà de tout ça, j'ai une vie. Je sors, je vais marcher en forêt, malgré mon imagination galopante, je travaille à mi-temps, et je me sens donc utile, c'est très important. Mon trouble du spectre bipolaire me plonge dans des micro-phases down...avec idées suicidaires, mais j'ai aussi de bons moments.
L'embêtant c'est que pour faire une thérapie cognitive et comportementale, je suis sur liste d'attente, il y a trop de monde: l'hp est plein à craquer. Du coup...je ne suis pas suivi psychologiquement, j'ai juste une psychiatre que je vois toutes les deux semaines.