Mort brutale de mon chien

Merci à tous de vos courriers d'encouragements, cela me fait chaud au coeur, surtout de constater qu'il y a encore sur cette terre des gens généreux soucieux de la détresse de parfaits inconnus.

Les moments les plus durs sont le soir à la tombée de la nuit, c'est l'angoisse qui gagne alors avec un sentiment d'impuissance, la seule échappatoire étant le comprimé qui me permet de m'endormir comme une masse sans me laisser envahir par des pensées dépressives, et le matin au réveil quand je prends brutalement conscience de l'absence et du manque terrible que cela engendre. Alors je me lève comme un ressort et je pleure !

Je comprendrai parfaitement que l'on puisse me trouver ridicule de m'apitoyer ainsi sur mon sort alors que tant de malheurs et de catastrophes s'abattent sur le monde. Cela peut paraître nombriliste et j'en ai conscience mais rassurez-vous, je me suis toujours préoccupé de ce qui se passait dans le monde et je suis tout sauf indifférent, et mes soucis ne m'empêcheront jamais de faire mon possible pour venir en aide et soutenir  mon prochain. Je suis très touché par tous ces gens qui prennent le temps de me raconter leur propre vécu quitte à voir resurgir leur souffrance, pour me soutenir et m'aider.

Je sais que la vie doit continuer bien que parfois je me demande à quoi tout cela peut bien servir puisque de toute façon ça finit toujours mal ! (petite touche d'humour, je sais c'est pas drôle !).

Nous avons tous des problèmes de santé, c'est parfois même une liste à la Prévert, mais écrire est une forme d'exutoire, moi aussi je prends mes petits comprimés le matin, le midi, le soir, pour combattre telle ou telle maladie, diabète par ci, coeur par là, et comme cela n'est pas suffisant, la vie vous apporte son lot de peines supplémentaires qu'il faut bien endurer.

Encore une fois, j'apprécie beaucoup ces échanges épistolaires et je suis prêt à apporter mon soutien moral à qui en aurait besoin, sachant qu'il y a des moments dans la journée où l'on a le moral dans les baskets !

Bonne journée à tous.

Comment va @daniel48

Bjr Daniel

Moi aussi j'ai perdu ma petite chienne que j'avais eue à la SPA à l'age de 6 mois. Elle est morte à 15 ans, diabète, piqure matin et soir. J'ai eu un chagrin fou, pleurs pendant 3 mois. C'était mon BB. Je n'en reprendrai pas d'autre, j'ai trop aimé ma petite Tina, elle est irremplaçable, photo sur ma télé, mais le temps fait oublier tous ces malheurs. Allez courage, elle te regarde du haut du paradis des animaux. C'est la vie. La mort ne devrait pas exister. Allez bon courage encore. Claudine