Lorsque les mesures hygiéno-diététiques ne sont pas suffisantes pour contrôler le diabéte type 2, il faut entreprendre un traitement médicamenteux.
Le premier traitement utilisé est la metformine, médicament commercialisé depuis plus de cinquante ans, peu coûteux et très efficace dont l’intérêt est d’agir sur l’insulinorésistance. La limite de l’utilisation de la metformine est liée à sa plus ou moins bonne tolérance digestive.
Lorsque la metformine n’est pas suffisante, une association avec d’autres médicaments doit être prescrite (bithérapie) comme les sulfamides hypoglycémiants : leur inconvénient essentiel est de pouvoir donner des hypoglycémies. Les glitazones, ou les inhibiteurs de la DPP-4 constituent une autre alternative.
Lorsque cette bithérapie n’est plus suffisante, on peut avoir recours soit à une trithérapie (3 médicaments oraux), soit au GLP-1, soit à l’insuline quand le pancréas n’est plus capable d’en sécréter suffisamment. L’insulinothérapie initiale se fait souvent selon le schéma « bed time », avec une injection d’insuline le soir tout en poursuivant les traitements oraux dans la journée. En cas d’échec, différents schémas plus complexes d’insulinothérapie peuvent être utilisés.
Les nouveaux médicaments pour le diabète de type 2
Depuis quelques années, deux nouvelles classes médicamenteuses faisant partie des incrétines sont disponibles
- Les inhibiteurs de la DPP-4 présentent l’intérêt d’être pris par voie orale sous la forme d’un ou deux comprimés par jour. Ils n’induisent pas d’hypoglycémie et sont neutres sur le plan pondéral. Ils peuvent être administrés en association avec la metformine ou avec les sulfamides hypoglycémiants.
- Les analogues du GLP-1 présentent l’inconvénient d’être administrés par voie injectable et d’entraîner au début quelques troubles digestifs mais sont plus efficaces et permettent de perdre du poids ce qui constitue un avantage considérable chez les diabétiques de type 2.
Ces incrétines sont donc efficaces, n’induisent pas d’hypoglycémie et ont peu d’effets secondaires mais présentent l’inconvénient d’être plus coûteux et de manquer de recul car ils sont plus récents.
Sources :
- Haute Autorité de Santé (HAS)
- AFD - Association Française des Diabétiques
Dernière mise à jour : 14/02/2017
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