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S'assurer après un cancer : "Un parcours humiliant et absurde"
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Utilisateur désinscrit
notre vie c est arrêter depuis 2009 depuis le cancer de mon mari on ne peux plus faire de projet plus d avenir et maintenant c est mon tour je combat un cancer de l intestin opéré en octobre entre fatigue et saignements ma vie est stopper je me demande ce que nous allons devenir
et mes enfants aussi
courageplus
Bon conseiller
courageplus
Dernière activité le 17/02/2024 à 12:41
Inscrit en 2013
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Ami
Bonjour a vous toutes et tous
Voilà en ce qui me concerne atteint de trois cancers tous différents depuis 2000 j'ai eu a cacher mes problèmes de santé et j'ai pu obtenir un prêt ( attention ce n'est pas un bon exemple ) mais je conseil a toutes personnes de recherche et un courtier qui fons des prêts beaucoup moins cher que les banques en intérêt .
Je vous conseil de vous raprochez de la ligue contre le cancer de votre département afin d'avoir des adresse de courtiers
Courage a vous dans vos démarches
Amitié de courageplus
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courageplus a votre service ( ligue contre le cancer )
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Julien
Bon conseiller
Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
Inscrit en 2012
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Cette mesure passera par une « amélioration », selon l'Elysée, de la convention Aeras, qui encadre l’accès à l’assurance et au crédit pour les personnes présentant un « risque aggravé de santé ». L'accord prévoit que ce droit à l'oubli s'applique à partir de quinze ans après l'arrêt des soins liés au cancer. Une durée ramenée à cinq ans pour les enfants et adolescents chez qui le cancer serait survenu avant qu'ils aient atteint l'âge de 15 ans. Avant le terme du délai de quinze ans, une « grille de référence » permettra d'assurer au tarif normal des personnes atteintes de « certains cancers », selon l'Elysée.
Des internautes du Monde.fr témoignent de cette « double peine ».
« Être exclue pendant et après la maladie, c'est la double peine », Marie-Christine, 46 ans, Digne-les-Bains
« Le conseiller de notre mutuelle posait un regard apitoyé sur mon cancer et s'adressait à moi comme s'il ne me donnait pas trop de temps à vivre. Aujourd'hui, nous avons renégocié notre prêt initial. J'ai 46 ans. Les assureurs sont impitoyables – conditions, exclusion, rejet du dossier. C'est la double peine, être exclue pendant et après la maladie, même si elle est loin. Le regard posé sur la maladie a changé, mais ceux qui détiennent les cordons d'une bourse vous jaugent comme un cheval, vieux, blessé, donc potentiellement faillible. Je suis vivante, mais nos projets sont freinés, et les assurances décès sont mon seul recours et ne couvrent pas la totalité de notre investissement. »
« Le pire aura été de me faire désespérer de mon état de santé », Aude, professeure
« J'ai été confrontée à un refus de prêt bancaire à un âge où ne peut pas vivre sans projet, avec des enfants jeunes. Les médecins étaient très positifs avec moi mais dubitatifs quant à l'utilisation des données qu'ils transmettaient à ma demande. Ils n'avaient pas confiance dans le respect du secret médical au-delà du médecin de la banque. Le refus de la banque a été absolument destructeur car j'étais en rémission, cela m'a presque fait croire que l'on me mentait sur mon état de santé. Je suis devenue une toute petite chose malgré mon salaire, j'ai commencé à m'autocensurer pour tout et je n'étais plus rien sans mon mari. Le pire aura été de me faire désespérer de mon état de santé. »
« L'impression d'être marquée au fer rouge », Sylvaine, 49 ans, Grenoble
« En 2006, j'ai eu un cancer du sein ; j'avais 40 ans. Ce cancer n'a pas eu de conséquence sanitaire sur le long terme grâce à ses caractéristiques et aux soins reçus. Je suis guérie, mais dès que j'entame une démarche assurantielle, qu'elle soit liée à un projet de financement ou à une prévoyance liée à mon activité professionnelle, je coche la case "prise en charge à 100 % au cours des quinze dernières années", et ensuite tous les compléments utiles jusqu'au questionnaire "tumeur" à faire remplir par mon médecin… Ce qui est difficile, c'est l'impression d'être marquée au fer rouge, d'avoir vécu un épisode douloureux qui vous jette au visage votre vulnérabilité mais que vous avez pu surmonter, qui reprend une matérialité clinique au gré des projets, le sentiment d'avoir des comptes à rendre, l'incertitude liée à la période d'examen du dossier. En 2009, notre projet a pu aboutir malgré des réserves de l'assurance à mon endroit. Cette année, un autre projet aboutit… Hier, j'ai appris que l'assurance couvre tous les risques sans réserve. Peut-être un signe en lien avec les discussions en cours sur le droit à l'oubli. »
« Je peux emprunter... avec une majoration de 75 % », Thomas, 29 ans, Lyon
« J'ai eu de grandes difficultés à faire un emprunt pour l'achat de ma résidence principale après une rémission complète de ma maladie de Hodgkins. La difficulté provenait du fait qu'aucune assurance ne souhaitait m'assurer, ce qui bloquait le prêt. Aujourd'hui, je peux emprunter deux ans et demi après la rémission totale, avec une majoration de 75 % et des prix exorbitants. Il existe la convention Aeras qui en pratique n'est pas très utile, même si tous les assureurs la citent. Il faudrait qu'à chaque refus je fasse appel, ce qui serait trop chronophage. Et une fois qu'un refus a été essuyé, je dois attendre six mois avant la réouverture du dossier. Je me suis rapproché de la Ligue contre le cancer, qui ne m'a pas répondu. Je soutiens donc fortement une autre alternative ! »
« La fidélité à ma banque n'a servi à rien », Jean, 55 ans, haut fonctionnaire, Paris
« Client depuis trente ans de ma banque, une grande enseigne nationale, après des emprunts immobiliers (trois appartements) sans aucun incident de remboursement, après des milliers d'euros versés sur mes différents comptes, je me suis vu refuser l'assurance pour un emprunt – le dernier de ma vie – en avril 2012, pour l'achat d'un appartement, alors même que j'en remboursais plus de la moitié un mois après l'avoir contracté. Motifs ? Mon âge, 52 ans, et le cancer que j'avais eu en 2005 alors qu'il était considéré par la médecine comme guéri. Au vu de ce refus, la banque ne m'a pas accordé l'emprunt. J'avais signé la promesse de vente de l'appartement et cela m'a mis dans une situation délicate au regard du vendeur. La fidélité à ma banque n'a servi à rien et j'ai été très mal traité. Finalement, j'ai trouvé une autre banque en province qui a accepté de me prêter la somme dont j'avais besoin. »
« Le prêt a été accepté quand c'est ma femme qui a emprunté », Eric, 50 ans, pâtissier dans le Gard
« J'ai eu un cancer des testicules il y a quinze ans avec deux chimiothérapies et deux opérations. J'ai été guéri au bout de quatre mois. Il a fallu que j'emprunte pour mon affaire, cela m'a été refusé, puis accepté quand c'est ma femme qui a emprunté. Chose stupide car c'est moi qui fabrique et sans moi, pas de gâteaux ! Quelques années après, j'ai voulu emprunter pour un investissement, cela m'a été refusé pour les mêmes raisons. J'ai dû attendre dix ans pour pouvoir emprunter. »
« Un parcours du combattant humiliant et absurde », Samuela, 39 ans, chercheuse en physique, Antony (Hauts-de-Seine)
« Opérée du mélanome en 2005, en récession depuis, mon conjoint et moi n'avons pas pu emprunter en France en 2010 pour acheter notre maison en région parisienne. Après avoir passé des examens monstres pour les assurances, toutes m'ont refusée ou nous on fait des propositions absurdes : pas d'assurance invalidité et assurance décès pour plusieurs centaines d'euros par mois. Etant Italienne, j'ai pu emprunter en Italie, en impliquant mon père dans le prêt, car il fallait une personne résidant dans le pays, et avec une hypothèque sur l’appartement des mes parents dans le centre-ville de Milan. Nous sommes tous les deux fonctionnaires, avec un bon salaire. J'étais propriétaire d'un appartement en Italie. On a pu s'en sortir uniquement grâce ma famille qui assume les "risques". C’était un parcours du combattant humiliant et absurde, que je ne souhaite à personne. »
Source : LeMonde.fr