La perte de poids est un problème récurrent chez les personnes touchées par un cancer. En effet, cela concerne en moyenne 80% des patients. De plus, 20% des décès par cancer seraient plus liés à la dénutrition qu’à la maladie elle-même. La dénutrition correspond à une perte de poids inhabituelle (plus de 5% du poids en un mois ou 10% en six mois). Elle peut se manifester par la perte de la masse musculaire ; ainsi, un patient peut souffrir de dénutrition tout en gardant une surcharge pondérale.
La dénutrition est donc encore plus grave lorsque le patient ne présente pas de surcharge pondérale initiale importante. C’est pour cette raison que la dénutrition doit être prévenue et traitée dans les plus brefs délais, afin de limiter l’affaiblissement du patient atteint d’un cancer.Cependant, les conséquences de la perte de poids lors d’un cancer sont sous-estimées.
Pourtant, dans les phases initiales du cancer, ce problème peut facilement être réglé grâce à des traitements médicaux nutritionnels. Ces traitements limitant la perte de poids améliorent la qualité de vie des malades, ainsi que leur capacité à réagir aux traitements contre le cancer.
Limiter la perte de poids et réduire le risque de dénutrition face au cancer
Aujourd’hui, des produits nutritionnels sont disponibles, et associent l'acide eicosapentaénoïque (EPA), un acide gras oméga-3, avec un apport calorique et protéique spécifique. Ils agissent directement sur la perte de poids en l’antagonisant, limitant ainsi une série d’effets invalidants de la tumeur. Quoi qu’il en soit, la perte de poids liée au cancer est principalement liée à des altérations métaboliques complexes, directement induites par le cancer lui-même.
La dénutrition doit être prévenue dès le diagnostic du cancer. Le corps du patient lutte contre la maladie, ce qui nécessite beaucoup d’énergie. Ainsi, l’apport énergétique peut être augmenté par le patient en fonction de ses habitudes alimentaires.
Sources : Maison du cancer
Dernière mise à jour : 24/05/2019