comment réussissez vous a reussir une vie de couple???

J y ai cru, et plusieurs fois, deux histoires ont eu plus dimportances que les, autres, mais , la première, c était un homme infidèl, qui venait quand il voulait et disparaissait le temps qu il voulait, je l aimais, et acceptait la situation, je pense qu elle me convenait car, je me sentait aimée à 100% quand il etait vers moi, et que je ne me prenais pas la tête quand j etais seule. C aurait pu continuer, mais il est décédé, est je ne m en suis jamais remise, suicide. A part lui, je ne peus vivre en couple, ni meme si on a 2 appartements, au bout d un moment, ça devient invivable et je pense que cela vient beaucoup de moi, des que je me sens trop impliquée je dois fuire.

Et mon plus gros probleme, c est les relations sexuelles, au debut pas de problème, ensuite, j en ai plus envie, mais plus du tout et mon conjoint , et je le comprends, bein lui ne comprend pas, et j essaye de lui expliquer, mais comment, et ensuite c est l agressivité car il comprend pas, et je monte, je monte jusqu à ....la rupture..et si il insite, je panique et deviens encore plus méchante. Je croix que je ne voudrais meme pas qu il comprenne, je croix que , au fond de moi, j aimerais vivre seule. Et je dois être faite pour ça, car je les fait souffrir!

je comprends très bien thecrow66 ce que tu ressens : je l'ai resssenti aussi

pour cela : avec mon 3ème mariage depuis fin 2011 j'ai entamé une thérapie de couple

et on s'en sort très bien : et je comprends , moi aussi parfois pas envie

mais mon mari comprend et nous nous sommes entendus sur un système

qui nous conviennent à tous les 2

et ça fonctionne

mais il m'est arrivé aussi de penser que je ferai mieux de vivre seule

pour cela , j'ai changé d'avis (non pas grâce aux seuls médicaments)

mais grâce à la thérapie (infirmière tous les 15 jours en ce moment mais ça peut être plus ou moins souvent

et psy 1 fois par mois) depuis plus de 6 ans et je continue

pour être bien : il faut les 2 les médicaments et la thérapie

il m'a fallu longtemps pour m'en rendre compte mais là : je sais que c'est le juste équilibre

j ai essayé les infirmié

ères à domicile, j ai un psy que je vois une fois par moi. J ai l impression d être une encyclopédie par rapport à la bipolarité, mais impossible de mettre quoique ce soit en pratique à long therme. J ai même l impression de ne plus être stabilisée et j ai peur, peur car je me rends bien compte, que mes symptômes amplifient avec l âge, je n ai bientôt plus de mémoire , la concentration, de plus en plus pénible, je ne peux plus lire...un bon film, impossible, tout d un coup, je ne sais même plus ce que je regarde, ça devient tellement la cata,. et je parle pas d autres symptômes physiques, que je n en ai même pas parlé à mon psy, j ai peur des réponses....j ai peur de l avenir.

j'ai été diagnostiquée à l'âge de 40 ans

et après un nombre important d'hospitalisation

et de grosse crises

j'ai fini par demander en 2006

d'entrer dans un centre qu'une psy avait créé uniquement pour les bipolaires

car on n'arrivait pas à me stabiliser

et changement de médicaments sans arrêt

depuis j'ai le bon traitement qui correspond à ma pathologie bipolaire

cela a pris 3 semaines d'hospitalisation à ma demande

un changement radical avec psychotérapeute en entretien d'une heure tous les jours

un entretien infirmier(e) tous les jours

un entretien de la psy du centre tous les jours

l'arrêt complet des anciens médicaments

et la mise en place des nouveaux avec prise de sang et suivi de la zone thérapeutique

et cela a été dur mais a fonctionné

je suis sortie au bout de 3 semaines

j'ai continué en externe mon suivi au CENTRE MEDICO PSYCHOLOGIQUE

au début 1 fois par semaine ave l'infirmière et 1 fois par mois la psy

maintenant c'est toujours 1 fois par mois la psy et l'infirmière c'est selon

les hauts et les bas de ma spychose bipolaire

mais je peux dire que je suis stabilisée

mais j'ai 53 ans

cela ne s'est pas fait en 1 jour : il faut y croire et avoir énormément de patience et surtout

être très bien entouré(e)

Bonjour,

je viens de m'inscrire sur ce site.Parler de soi, accepter sa maladie;J'ai 55 ans , bipolaire depuis mes 22 ans avec des hospitalisations répétées en HP pendant 4 ans, de gros problèmes avec mes parents et plusieurs placements volontaires;

J'ai 33ans de traitement pour ms troubles maniacodepressifs,j'ai du tester tous les traitements avec des doses très importantes qui engendraient des effets secondaires obligeant à l'arrêt de médicamants qui fonctionnaient très bien

Le Tégrétol, le Xéroquel pour des problèmes hépathiques

Le Lithium pour des problèmes rénaux

Mais depuis 23 ans, j'ai rencontré ma femme et celà dure, elle était bien sur tout de suite au courant de mes problèmes  et a fortement contribué à ma période de stabilisation (20 ans) à mon retour à une activité salarié .J'ai eu depuis quelques rechutes, mais avec un noyau familial solide , je sais que j'ai de la chance;

Je ne voulais pas d'enfants (pour me part leur transmettre mon "angoisse"), ma femme en avait 3 et aujourd'hui j'ai 5 petits enfants

Bref j'ai un traitement, un Psy et surtout une famille .

Bonne chance à vous

Je relance ce débat !

Aprés plus de 30 ans de traitements divers pour mes troubles bipolaires, à 55 ans j'ai une vie sexuelle plus que perturbée , j'ai un traitement lourd Lithium 3xLP400mg , Nozinan 1x100mg,  Seresta 3x10mg et Lepticur , j'ai également 55 ans Et malgré la "compréhension "de ma femme je me sens très diminué en temps qu'homme, c'est un sujet qui n'est pas facile à étaler , mais je ne suis certainement pas le seul à être confronté à ce problème

Médicament et vie sexuelle se serait un vaste sujet de débat

Comprendre la personne bipolaire, c'est un fait..enfin du moins accepter sa maladie car on ne peut pas comprendre . Mais qu'en est il de nous ? Pour ma part, rien. L'indifférence totale à ce que je ressens, à mon quotidien à mes difficultés . Meme lorsque je fus hospitalisée pour une hernie discale, j'ai du me démerder toute seule en rentrant à la maison !! Alors des fois, c'est dur, tout tourne autour de lui, de son passé, de son ressenti, rien ne compte que lui...

Des fois c'est difficile de supporter cela..n'en veuillez pas aux personnes qui craquent et qui lachent..car un bipolaire , c'est aussi quelqu'un qui peut entrainer tout son entourage vers la dépression et la fuite est parfois la seule solution pour ne pas sombrer.

Je relance le débat sur ce poste en veille.Pour nous les aidants, il est clair que nous somme souvent seul avec nos souffrances. Souvent, nous inquiétons de l'avenir de notre coupleet de l'évolution de la maladie. Les crises, les dépressions à succession diminuent nos malades . La peur du landemain est à combattre.Oui, je crois que les meilleurs solutions passe par une acceptation et une fraternité dans le couple. Une famille solide mais pas trop envahissante pour une bonne stabilité du comportement. Accorder des moments réguliers à la concertation pour les projets en marchant par exemple. Donner une importance aux repos, la sieste, une bonne nuit et un bon équilibre alimentaire pour éviter l'addiction aux grignotages. Travailler et s'occuper pour donner un sens et un projet à notre couple. Voilà , ce qui me fait vivre et fait vivre mon épouse stabilisée.

Bonjour à tous,

J'ai vécu douze ans avec un homme qui a subi mes différentes phases alors que j'étais sous traitement.

Il préférait mes phases dépressives parce que j'étais docile et obéissante, je le suivais partout sans réagir.

Le point positif est qu'il avait l'impression de vivre avec deux femmes différentes et que cela le changeait de l'ordinaire.

Le point négatif est que nous nous disputions lorsque j'étais en phase d'excitation où il ne comprenait pas mes propos.

Je l'ai quitté il y a trois ans , je vis seule depuis et semble avoir du mal à imaginer une nouvelle vie de couple car j'ai un rythme de vie qui risquerait de déplaire. Couchée tôt , souvent taciturne, siestes en journée à cause d'une fatigue et somnolence récurrentes.

En outre, j'ai connu des phases délirantes mystiques suivies d'hospitalisations assez incompatibles avec une vie de couple.

Il faut beaucoup d'amour et de PATIENCE pour supporter les désagréments de la bipolarité.