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Le « trou de la Sécu » expliqué en quatre points
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Aller au dernier commentaireUtilisateur désinscrit
j'ai faillit le faire (dénoncer) pour un de mes oncles qui était cotorep mais qui a rénové seul 3 maisons
Utilisateur désinscrit
mais j'ai pas eut le cran car les conséquences auraient été terribles pour d'autre personnes
Utilisateur désinscrit
Je viens de lire les posts de la journée.....le sujet échauffe les esprits, fallait s'y attendre, non ?
Francine. On ne tape pas sur les petits qui ne peuvent se défendre (votre expression). Faut avouer qu'à chaque info dont on nous sature, systématiquement les dites minorités (quel que soit le domaine) font parler d'elles pour faire plier les gouvernements et obtenir des subsides supplémentaires. Bien sûr, des gens, des familles ont de réels besoins et c'est inacceptable d'entendre pour la énième fois le 1er ministre cette AM (questions au gouvernement) dire que la France est une grande puissance mondiale alors que nous perdons chaque jour notre système social, que nos médicaments de moins en moins remboursés voire supprimés alors que nos mutuelles augmentent, que des gens ne peuvent s'acheter des lunettes ou soigner ses dents (pour ne citer que la Santé).
Quand je vois des personnes retraitées acheter une seule pince de crabe ou bien des magasins qui affichent des fausses B.A. parkant des pdts alimentaires dont même un chien ne voudrait tant la couleur et l'odeur sont douteuses sans que la DGCCRF ne pointe son nez, ça me révolte. Des gens travaillent une vie entière pour crever de faim à la retraite.....et nous sommes un pays riche ? Il y a qques mois, un couple de 80 ans fut retrouvé pendu dans une forêt. Raison de ces suicides : cela faisait des années que Mr, seul, s'occupait de son épouse atteinte d'Altzeimer. Il a craqué, pendu son épouse et l'a suivi....Que dit l'épitaphe ?
Quand vous dîtes que nos pensions sont payées par la Communauté. Vous avez raison MAIS je suis en phase avec moi-même car j'ai bossé des années sans compter, multipliant/cumulant les emplois et cela sans jamais me plaindre si je bossais le W.E. ou les jrs fériés. Ce qui me motivait est la qualité de vie apportée à ma famille et je recommencerai sans hésiter quitte à me traîner. J'ai cotisé, payé des impôts. La pension est assujeti aux impôts donc pas de merci à la Sté.
L'AAH (sauf erreur de ma part) n'est pas imposable et pourtant c'est un revenu (je ne parle pas des déficiences congénitales) .
J'ai été une fois dans ma vie inscrite au chômage : tous les 3 mois, je perdais 20 % d'allocations ! alors que de nos jours, pour inciter les gens à bosser....on leur offre une prime + une année d'indemnités non-déclarables en sus d'un salaire = le monde à l'envers.
Bien sûr que des Entreprises sont malhonnêtes (URSSAF, travail non-déclaré) et c'est sans doute une partie de notre ardoise. L'Italie(2012) espionnant les trains de vie...récupéra 50 milliards en 6 mois. Quand on veut vraiment chasser la fraude on y arrive.
Les jeunes médecins ont la foi, ils cherchent et expliquent plus facilement. Seulement ils ont des ordres, délivrer le moins de médocs possibles. OK pour le moins, c'est pas la quantité qui fait la qualité. Cependant, les médecins délivrent aussi plus de pdts non-remboursés sans vous prévenir. C'est vexant de dire NON au pharmacien...
Durant plus de 3 ans, je me suis "shootée" pour des maux de tête au Doli sans que l'on me prescrive une seule boîte. Cela me coûta une fortune . La raison était mon hypertension...jamais vu un cardio !!! je dors 3h max/nuit....personne ne cherche. Durant 4 ans, une 15 zaine de symptômes ignorés du médecin. Je me pose des questions sur ma santé mentale.....j'étais simplement en hypothyroïdie !
Pour finir, la Sécu est-elle réellement en déficit uniquement pour ce dont elle représente, cad, la Santé ? Depuis de nombreuses années, des Etudes (sérieuses) mettent l'accent du paiement des retraites par la Sécu....
De toutes façons, on débattrait des centaines de pages supplémentaires.....et dans moins de 6 mois re-bla-bla.
Serena
Utilisateur désinscrit
Chacun peut y faire quelque chose:
- le patient en regardant s'il ne lui reste pas de boîtes du même médicament prescrit avant d'en redemander une
- le médecin en privilégiant les génériques s'ils sont supportés... en proposant autre chose que les médocs (car encore une fois les médocs ne font pas tout)
- le pharmacien en préférant délivrer une première boîte du médoc prescrit afin de savoir s'il sera bien supporté et efficace pour le patient, avant de délivrer le traitement complet. Car il y a les patients qui supportent tout et ceux qui supportent très peu de choses. Pour ma part je fais partie de ce 2e cas et quand je suis obligée de prendre un médoc que je ne connais pas, je prends qu'une boîte afin d'éviter le gaspillage, et je reviens chercher le reste du traitement s'il est supporté.
- le gouvernement, les politiques .. en arrêtant de prendre les gens pour des c..., de chercher des solutions aux problèmes réels
Serena, pour rebondir sur ce que tu as si bien écrit. Dans mon ancien boulot, j'avais fais le calcul qu'une fois déduit mes frais kilométriques du domicile à mon boulot et chez mes patients, de l'usure des pneumatiques, des frais de repas... il me restait pour vivre tout autant que quelqu'un qui touche le chômage (puisque qu'au chômage je n'aurais pas utilisé autant ma voiture et dépensé autant en gazole). C'est encore une fois encourager les chômeurs à chômer ou encourager les bosseurs à devenir chômeurs. Et c'est d'autant plus pour cela que je ne comprends pas quand j'entends "on devrait embaucher plus mais ne faire que des temps partiel pour relancer l'économie et faire baisser le chômage". Faut être bien c.. pour dire ça, cela fera peut être baisser le taux de chômage mais le pouvoir d'achat sera encore pire car ce n'est pas avec 800€ par mois que les gens pourront acheter quelque chose une fois les charges déduites ! Je l'ai connu cette galère en bossant ! Tout ça parce que dans mon secteur d'activité, les associations touchent des subventions à l'embauche. Donc elles préfèrent ne donner que des temps partiels ou 3/4 temps afin de pouvoir embaucher plus et toucher plus. Donc un salarié qui demande plus d'heures, qui veut bosser, on lui les refuse ! Cela ne peut pas relancer le pouvoir d'achat. Enfin bref c'est du hors sujet mais c'est pour rebondir sur ce que tu as dis.
BABARD
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Bonjour Héliott : pardon de n'avoir lu ton message hier ! OUI, nous venons exprimer ICI, sur le site, ce que nous ressentons face à cette situation cata de notre France qui " fout le camp " en morceaux ! Où est NOTRE FRANCE ?? Mais comme sur d'autres forums, si nous évoquons et dénonçons des anomalies nous sommes mis à l'index par certains ; alors POURQUOI tenter de dialoguer et de vouloir ouvrir les yeux de tous sur ces problèmes ? Renfermons nous, lisons notre canard du matin, allons à la grand messe de la TV qui nous bombarde de "..... ", et retournons nous coucher le moment venu, heureux de notre journée .... NON , être un homme ce n'est pas de " faire l'autruche ", la tête dans le sable ! Les anciens, morts pour la France ont ils eu un tel comportement ? Serions nous encore Français ? Mais si nous fermons les yeux, en restant des " béni OUI OUI "..... le France existera t elle encore dans qq.années ? Pensons y, et décidons de notre action, librement.... Courage à tous, " TOUT VA BIEN " ??
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Ce forum est destiné à l'entraide entre malades, pas une tribune politique.
Francine
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Ce forum nous interroge concernant UN sujet bien particulier et quoi que vous en pensiez nous sommes bien " dans la politique " ! Se taire nous oblige à devoir accepter ce qui nous est imposé ! Comment parler des difficultés de TOUS nos compatriotes sans OSER s'exprimer ! Je m'exprime librement, comme tout le monde le fait sur un forum ! Maintenant si cela vous déplaît il y a une solution, toute simple ..... Je ne vous demande point d'accepter mes remarques, mais Mme , ce sont les miennes, frappées du bon sens ! A notre âge, il y a longtemps que je me suis libéré des " grincheux et bien pensants " !! Je vous salue et vous souhaite une très agréable journée
scoobidoo
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Tout le monde s'exprime librement à propos de la maladie et de sa prise en charge, des résultats obtenus avec tel ou tel médicament, pas à propos de la politique, il y a d'autres forums pour ça.
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
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C'est un peu les politiques qui décident de notre prise en charge médicale quand même. C'est un peu eux qui font que nous avons ou pas les moyens de nous soigner.
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Dans ce cas,mieux vaut éviter de lancer et débattre sur un tel sujet .Tes interventions,Scoobidoo ,ne sont pas non plus dénuées de politique .Laissons à chacun le droit de s'exprimer et de ne pas être d'accord .
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1. Trop de dépenses pour pas assez de recettes
La Sécurité sociale est complexe, car elle mélange deux principes : celui d'une assurance (je cotise pour bénéficier de prestations) et celui de la solidarité (je cotise pour offrir à tous des prestations). Lorsqu'un salarié part à la retraite par exemple, il profite d'une pension générée par la cotisation des salariés actifs et de ce qu'il a lui-même cotisé durant sa vie active. Mais on peut bénéficier du revenu de solidarité active (RSA) sans avoir cotisé à cet effet.
Or, depuis une vingtaine d'années, le rapport masse salariale/bénéficiaires des prestations est en déséquilibre. En cause principalement : le départ en retraite de la génération de « baby-boomers » et le chômage. Ce déséquilibre a progressivement conduit à une dépense plus importante que les recettes générées par les cotisations, et donc à la formation du « trou de la Sécu ».
Aujourd'hui, avec un montant qui s'élève à 236,6 milliards d'euros en 2014, la dette sociale (déficit accumulé) représente 11,7 % de la dette publique française (qui atteint 2 000 milliards d'euros). Le déficit de la Sécurité sociale est principalement causé par le versement des prestations et les insuffisances des recettes, non pas par le coût de gestion (seulement 3 % du déficit).
2. Un déficit en baisse, mais moins que prévu
15,3 milliards d'euros. C'est le chiffre du déficit de la sécurité sociale pour 2014, au lieu des 9,8 milliards annoncés dans la loi de financement de la Sécurité sociale, en décembre 2013.
Le « trou de la Sécu » diminue chaque année depuis 2010 – un an après avoir plongé – ce dont s'est félicitée la ministre de la santé, Marisol Touraine, « malgré une conjoncture économique très difficile ». Mais depuis l'accession au pouvoir de François Hollande, les objectifs fixés n'ont jamais été respectés.
Le déficit baisse, en effet, mais selon la Cour des comptes, dans un rapport publié le 17 septembre, « le retour à l'équilibre prévu pour 2017 est très incertain ». Expliquant que la réduction du déficit a été assurée « par des prélèvements supplémentaires plus que par des économies sur la dépense », l'institution de la rue Cambon insiste sur « l'enjeu crucial » que représente le redressement des comptes sociaux.
3. La branche « maladie », principal poste de dépense
Afin de régulariser les dépenses de l'Assurance-maladie, un outil de pilotage a été créé en 1996 : l'Objectif national des dépenses d'assurance maladie (Ondam). Il s'agit du montant prévisionnel des dépenses de l'Assurance-maladie en France, qui est voté chaque année par le Parlement. Une sorte de « règle d'or » pour la sécurité sociale, qui ne doit pas en principe dépasser cette frontière.
Et depuis 2010, l'Ondam n'est plus dépassé, la dépense de la Sécurité sociale étant en deçà de l'objectif voté par le Parlement. Cela ne signifie pas pour autant que les finances de la Sécu s'améliorent, les objectifs de l'Ondam n'étant pas forcément très ambitieux.
Réparti en quatre branches, le régime général de la Sécurité sociale (auquel s'ajoute le Fonds de solidarité vieillesse) voit son déficit grevé par la branche « maladie », principal poste de dépenses, selon les chiffres de la Commission des comptes de la Sécurité sociale.
Le maintien du déficit augmente évidemment la dette sociale, en partie remboursée par la Caisse d'amortissement de la dette sociale (Cades). Celle-ci est spécialement dédiée au remboursement de la dette :
4. Une série de mesures pour tenter d'inverser la tendance
A propos de la Sécurité sociale, la droite et la gauche ont traditionnellement deux méthodes différentes : la première préfère rogner sur les dépenses, tandis que l'autre active le levier des prélèvements.
Résorber « par le haut », ou pour tout le monde ?
Sous la présidence de Nicolas Sarkozy, le gouvernement a tenté de résorber ce « trou de la Sécu » en rognant sur les avantages des assurés : franchises sur les boîtes de médicaments et les actes médicaux, création d'une vignette orange de remboursement à 15 % pour les médicaments à service rendu médical faible ou insuffisant.
Une réduction des dépenses que Marisol Touraine, alors dans l'opposition, n'avait pas manqué de pointer du doigt : « On ne peut pas pérenniser l'Assurance-maladie avec des ajustements à la marge. Il faut lancer des mesures qui modifient réellement les comportements et pérenniser les ressources. »
Un diagnostic pas simple à mettre en pratique, une fois au ministère, surtout dans un contexte de crise où la croissance atone et de chômage en hausse. La progression de la masse salariale devrait être nettement inférieure à la prévision (1,6 % pour 2014 contre 2,2 % prévu initialement), « entraînant un affaissement significatif des recettes de cotisations sociales et de CSG par rapport aux prévisions, mais également des recettes fiscales affectées à la Sécurité sociale », explique le ministère.
Taxes farfelues
Résultat : le gouvernement compte sur les hauts revenus. Un milliard devait être récupéré grâce à l'abaissement du quotient familial, passant de 2 336 à 2 000 euros l'année dernière, puis à 1 500 cette année. En revanche, la tentative de l'instauration d'une taxe comportementale, avec l'« amendement Nutella » (qui prévoyait l'augmentation de 300 % de la taxe sur l'huile de palme) a échoué fin 2012, à cause d'une trop grande pression du groupe Ferrero et des pays producteurs.
Plusieurs « coups de rabot » ont été effectués par le ministère de la santé : deux milliards d'euros par le gel de la quasi totalité des retraites et des allocations en avril dernier. Dimanche, la ministre de la santé a finalement renoncé à cette mesure – uniquement en ce qui concerne les allocations familiales – pour 2015. Elle a toutefois annoncé de nombreuses coupes, à hauteur de 700 millions d'euros, dans la branche famille : baisse des aides de garde à l'enfant pour les familles les plus riches, la baisse de la prime à l'enfant à partir du deuxième et le partage du congé parental, entre autres.
En revanche, comme promis lors de la campagne de François Hollande, aucune réduction des dépenses n'a été opérée sur les remboursements des soins et des médicaments des patients.
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