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Le « trou de la Sécu » expliqué en quatre points
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Aller au dernier commentaireUtilisateur désinscrit
Bien d'accord avec toi Jojo, j'ai fais sa fête à mon assureur qui n'a pas dû comprendre puisqu'il m'envoie sa pub pour d'autres contrats. Donc je vais résilier ( contre pub: n'allez jamais à la maaf , ils sont bons jusqu'au jour ou il y a un souci)
Utilisateur désinscrit
"entreprises privées font du fric service public non" dit rickurz. Bien ! Le problème c'est que dans ce domaine précis le service public perd du fric !
Dans un système plus sain il devrait être interdit à un service public de perdre de l'argent pour remplir sa mission. Dans le cas précis, il semblerait que les politiques aient chargé de SS de missions qui n'étaient pas prévues à l'origine non ?
La production en France nécessite de moins en moins de monde donc de cotisants, salariés ou indépendants. Il faudrait peut-être, pour renflouer les caisses sociales, non pas augmenter les cotisations des rares personnes avec emploi mais plutôt les "machines" au sens large qui évitent d'avoir beaucoup d'employés pour un tâche précise...
Il est quand même trop visible qu'il n'y a pas assez de cotisants pour couvrir des frais de santé de plus en plus importants.
scoobidoo
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scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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Tu as raison, les robots sur les chaines de montage ne paient pas de cotisations, ni URSSAF ni chômage !
Bonne journée
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
rickurz
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rickurz
Dernière activité le 04/01/2021 à 18:50
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dans service public , il y a service . quand à la rendre le service public rentable c'est une erreur , les pompiers ne rapportent rien, la police à part les contravention non plus , l'armée non plus . A vouloir rendre rentable le service public il y a de moins en moins de services , la poste en est un bon exemple bientôt vous ne verrez plus de facteur parce que ça coute, les hopitaux pas rentables, on ferment ... le 18 pas rentable.... secours en montagne et en mer gratuit donc pas rentable, l'enseignement pas rentable etc....
faut pas oublier que le service public est financé par nos impôts et charges sociales,
A l'inverse les entreprises privées non pas à être "aidé" par l'état et pourtant la plus part des cliniques privées le sont , certains labo de recherche le sont aussi et après ils facturent c'est sur ils peuvent être rentables
BABARD
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BABARD
Dernière activité le 21/11/2024 à 16:47
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Soigner des malades.... est ce rentable ?? Beaucoup de choses nous interpellent... car si nous devions faire uniquement ce qui est rentable.... Au nom de la rentabilité on tente de supprimer tous les services, les aides .... Mais au nom de " CRISE " on nous habitue à tout accepter .... Mais c'est un autre sujet ..... certains vons encore me contester, alors.... acceptons cela !!
Utilisateur désinscrit
Je n'ai jamais parlé de rentabilité ! Où avez-vous lu ce mot dans ce que j'ai écrit ?
J'ai dit que la Sécurité sociale (organisme de droit privé chargé d'une mission de service publique) ne devrait jamais être en déficit mais pour ça ses rentrées doivent correspondre à ses sorties. J'ai suggéré des pistes. Seule scoobidoo a compris mon raisonnement, on dirait...
Le problème soulevé n'est pas celui de la rentabilité mais celui de l'équilibre comptable entre l'enveloppe allouée pour la mission et les besoins de la mission.
Soigner les malades n'a pas à être rentable en soi. Soit nous sommes dans une société indifférente à l'état de santé de ses membres, soit nous sommes dans une société qui se donne les moyens d'assurer le meilleur "bien-être" possible à tous ses membres, malades ou non. Les malades ont eux aussi contribué aux ressources de l'Etat et continuent chaque jour, par leur consommation au minimum...
La Sécurité Sociale et bien d'autres organismes du même type devraient tous être en équilibre comptable parfait mais pas en réduisant les prestations en augmentant au contraire leurs ressources, au besoin, et en empêchant les pratiques frauduleuses...
Les idéologues de droite comme de gauche ont plus qu'échoué. Il faudrait peut-être maintenant des gens pragmatiques pour redresser la barre...
Utilisateur désinscrit
eh oui rickuz ! les hôpitaux ont commencé à se regrouper; de plus en plus d'entre eux FERMENT justement parce qu'ils ne sont pas "rentables". Je connais personnellement le côté face et le côté pile de la médecine. On exige maintenant dans TOUS LE HOPITAUX et à TOUS NIVEAUX (donc de tout le personnel du chef de sce aux gens de ménage, UNE CERTAINE PRODUCTIVITE...... et comme la pratique d'une médecine DE QUALITE exige qu'on prenne du temps, tout le monde est stressé et une bonne pratique de la médecine exige autre chose que la productivité et la rentabilité. Il s'agit eder quoi là ?
Oui c'est moi qui ai parlé de rentabilité, EN TOUTE CONNAISSANCE DE CAUSE.
Vous avez parfaitement le droit de ne pas être d'accord avec moi mais j'ai toujours gardé les pieds solidement attachés aux réalités. Ca fait 65 ans que j'observe car maladie chronique. J'ai peut-être des éléments de comparaison plus anciens que certains d'entre vous. Je n'ai pas dit que tous les médecins sont mauvais. J'ai dit que compte tenu der la productivité et de la rentabilité qu'on exige MAINTENANT ET DE + EN + EN MEDECINE, on n'a plus toujours la qualité qu'on est en droit d'attendre des soins que l'on reçoit.
Et comme je n'aime pas polémiquer j'en resterai là.
Bonne journée à tous. Il faut reconnaître qu'on est parfois + heureux quand on reste sur son petit nuage.
damedepic : justement, c'est précisément l'enveloppe allouée qui est de moins en moins suffisante à répondre aux besoins d'une BONNE PRATIQUE DE LA MEDECINE. Donc déséquilibre et à la limite parfois... et peut-être trop souvent, DANGER pour les patients. C'est clair ?
Utilisateur désinscrit
Mes propos n'ont rien de contradictoires avec les tiens jojo, bien au contraire ! Je ne voudrais pas me citer, mais relis donc le dernier paragraphe de ma dernière intervention...
BABARD
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BABARD
Dernière activité le 21/11/2024 à 16:47
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Rentabilité, équilibre... ? Quoiqu'on déclare cela doit bien revenir à un équilibre, tout comme notre budget personnel ! Alors il faut bien chercher pourquoi et à cause de qui les dépenses sont supérieures aux entrées ! le reste n'est que dialogue stérile, car si l'Etat n'a pas su et ne sait tjrs pas gérer une entreprise, une Nation, c'est qu'il ne sait pas gérer tout simplement
*** Car faire la " charité " à certains, en prenant dans la poche des autres, tout le monde sait le faire ! Responsabiliser tot le monde est une autre histoire ....
Utilisateur désinscrit
Un malade....c'est une rentabilité assurée des mois, des années....
Je ne donne jamais aux associations car je n'y crois pas un seul instant.
Rappelez-vous le Tsunami de 2004 où le Monde se mobilisa. Une fortune engrangée dont seulement 10% furent dépensés. Où est passé le reste ou éventuellement où est-il allé ? a t'il servi à d'autres catastrophes ? etc..... où bien cela dort-il sur un compte qui rapporte ? et le lendemain on redemandera aux gens de sortir le chéquier ou la CB plus rapide....pas le temps de réfléchir.
J'offre mon temps, mes quelques connaissances, mes propres deniers mais il faut se rendre à l'évidence qu'on ne peut porter toute la misère du monde sur ses épaules. D'ailleurs est-ce à nous d'assumer la misère du Monde ?
Beaucoup de questions qui resteront sans réponse des siècles après nous.
Serena
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Julien
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Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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1. Trop de dépenses pour pas assez de recettes
La Sécurité sociale est complexe, car elle mélange deux principes : celui d'une assurance (je cotise pour bénéficier de prestations) et celui de la solidarité (je cotise pour offrir à tous des prestations). Lorsqu'un salarié part à la retraite par exemple, il profite d'une pension générée par la cotisation des salariés actifs et de ce qu'il a lui-même cotisé durant sa vie active. Mais on peut bénéficier du revenu de solidarité active (RSA) sans avoir cotisé à cet effet.
Or, depuis une vingtaine d'années, le rapport masse salariale/bénéficiaires des prestations est en déséquilibre. En cause principalement : le départ en retraite de la génération de « baby-boomers » et le chômage. Ce déséquilibre a progressivement conduit à une dépense plus importante que les recettes générées par les cotisations, et donc à la formation du « trou de la Sécu ».
Aujourd'hui, avec un montant qui s'élève à 236,6 milliards d'euros en 2014, la dette sociale (déficit accumulé) représente 11,7 % de la dette publique française (qui atteint 2 000 milliards d'euros). Le déficit de la Sécurité sociale est principalement causé par le versement des prestations et les insuffisances des recettes, non pas par le coût de gestion (seulement 3 % du déficit).
2. Un déficit en baisse, mais moins que prévu
15,3 milliards d'euros. C'est le chiffre du déficit de la sécurité sociale pour 2014, au lieu des 9,8 milliards annoncés dans la loi de financement de la Sécurité sociale, en décembre 2013.
Le « trou de la Sécu » diminue chaque année depuis 2010 – un an après avoir plongé – ce dont s'est félicitée la ministre de la santé, Marisol Touraine, « malgré une conjoncture économique très difficile ». Mais depuis l'accession au pouvoir de François Hollande, les objectifs fixés n'ont jamais été respectés.
Le déficit baisse, en effet, mais selon la Cour des comptes, dans un rapport publié le 17 septembre, « le retour à l'équilibre prévu pour 2017 est très incertain ». Expliquant que la réduction du déficit a été assurée « par des prélèvements supplémentaires plus que par des économies sur la dépense », l'institution de la rue Cambon insiste sur « l'enjeu crucial » que représente le redressement des comptes sociaux.
3. La branche « maladie », principal poste de dépense
Afin de régulariser les dépenses de l'Assurance-maladie, un outil de pilotage a été créé en 1996 : l'Objectif national des dépenses d'assurance maladie (Ondam). Il s'agit du montant prévisionnel des dépenses de l'Assurance-maladie en France, qui est voté chaque année par le Parlement. Une sorte de « règle d'or » pour la sécurité sociale, qui ne doit pas en principe dépasser cette frontière.
Et depuis 2010, l'Ondam n'est plus dépassé, la dépense de la Sécurité sociale étant en deçà de l'objectif voté par le Parlement. Cela ne signifie pas pour autant que les finances de la Sécu s'améliorent, les objectifs de l'Ondam n'étant pas forcément très ambitieux.
Réparti en quatre branches, le régime général de la Sécurité sociale (auquel s'ajoute le Fonds de solidarité vieillesse) voit son déficit grevé par la branche « maladie », principal poste de dépenses, selon les chiffres de la Commission des comptes de la Sécurité sociale.
Le maintien du déficit augmente évidemment la dette sociale, en partie remboursée par la Caisse d'amortissement de la dette sociale (Cades). Celle-ci est spécialement dédiée au remboursement de la dette :
4. Une série de mesures pour tenter d'inverser la tendance
A propos de la Sécurité sociale, la droite et la gauche ont traditionnellement deux méthodes différentes : la première préfère rogner sur les dépenses, tandis que l'autre active le levier des prélèvements.
Résorber « par le haut », ou pour tout le monde ?
Sous la présidence de Nicolas Sarkozy, le gouvernement a tenté de résorber ce « trou de la Sécu » en rognant sur les avantages des assurés : franchises sur les boîtes de médicaments et les actes médicaux, création d'une vignette orange de remboursement à 15 % pour les médicaments à service rendu médical faible ou insuffisant.
Une réduction des dépenses que Marisol Touraine, alors dans l'opposition, n'avait pas manqué de pointer du doigt : « On ne peut pas pérenniser l'Assurance-maladie avec des ajustements à la marge. Il faut lancer des mesures qui modifient réellement les comportements et pérenniser les ressources. »
Un diagnostic pas simple à mettre en pratique, une fois au ministère, surtout dans un contexte de crise où la croissance atone et de chômage en hausse. La progression de la masse salariale devrait être nettement inférieure à la prévision (1,6 % pour 2014 contre 2,2 % prévu initialement), « entraînant un affaissement significatif des recettes de cotisations sociales et de CSG par rapport aux prévisions, mais également des recettes fiscales affectées à la Sécurité sociale », explique le ministère.
Taxes farfelues
Résultat : le gouvernement compte sur les hauts revenus. Un milliard devait être récupéré grâce à l'abaissement du quotient familial, passant de 2 336 à 2 000 euros l'année dernière, puis à 1 500 cette année. En revanche, la tentative de l'instauration d'une taxe comportementale, avec l'« amendement Nutella » (qui prévoyait l'augmentation de 300 % de la taxe sur l'huile de palme) a échoué fin 2012, à cause d'une trop grande pression du groupe Ferrero et des pays producteurs.
Plusieurs « coups de rabot » ont été effectués par le ministère de la santé : deux milliards d'euros par le gel de la quasi totalité des retraites et des allocations en avril dernier. Dimanche, la ministre de la santé a finalement renoncé à cette mesure – uniquement en ce qui concerne les allocations familiales – pour 2015. Elle a toutefois annoncé de nombreuses coupes, à hauteur de 700 millions d'euros, dans la branche famille : baisse des aides de garde à l'enfant pour les familles les plus riches, la baisse de la prime à l'enfant à partir du deuxième et le partage du congé parental, entre autres.
En revanche, comme promis lors de la campagne de François Hollande, aucune réduction des dépenses n'a été opérée sur les remboursements des soins et des médicaments des patients.
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