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Le « trou de la Sécu » expliqué en quatre points
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scoobidoo
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scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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J'ignorais qu'une communauté de malades était un lieu de propagande politique.
Ca commence à sentir mauvais ici.
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
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Bonjour Francine,
Ce n'est pas de la propagande politique. Un tel sujet est hyper sensible et il est normal que nous parlions de notre ressenti sur notre vécu quant à cette situation qui ne gênera certainement pas ceux qui bénéficient de tout sans justifier de réelles maladies.
Vous disiez être prête à payer la différence entre le générique et l'original auquel vous tenez. Tant mieux pour vous. Je n'ai pas confiance dans les génériques mais la pharmacie nous oblige où nous payons l'ordonnance totale pour un remboursement 2 mois après.
Quand je parlais plus haut des bénéficiaires de la CMU en général. Pourquoi ont-ils droit à la molécule originale et pas au générique ? même sans payer 0.50 par boîte, pourquoi ne font-ils pas l'effort de 0.10 € par exemple ? pourquoi vont-ils chez des spécialistes non-conventionnés ?.....
Si vous regardez le système CMU où TOUT est social pour eux, les immigrés illégaux sur notre sol qui bénéficient aussi de la CMU et de l'AME, des prestations sociales qui leur sont versées et du retour (éventuel) dans leur pays d'origine à renfort de chèque négociable.....
Oui, je me révolte car moi je n'ai pas les moyens de me soigner avec ma pension d'invalidité 2è cat. de m....
J'oubliais aussi les retraités étrangers qui viennent en France percevoir le minimum vieillesse sans JAMAIS avoir cotisé pour notre pays et aussi le rapprochement familial.
Le sujet lancé par Julien ne pouvait qu'échauffer les esprits.
Bonne journée
Serena
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Je rejoins Serena...bien entendu que l'on ne peut pas parler du trouver de la secu sans parler politique .Je pense qu'il est largement temps d' arrêter de faire l'autruche ...
Utilisateur désinscrit
je suis entièrement d'accord avec les propos de serena, tout est vrai dans ce qu'elle "dénonce" .
La vérité n'est pas tjs bonne à dire mais c'est totalement vrai .
Scoobidoo ne le prends pas mal mais il n'y a pas de propagande puisque pas de parti politique dénoncer
scoobidoo
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scoobidoo
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Pas besoin de nommer !
Attention, NOUS sommes des assistés pour ces gens là, invalides, malades, retraités... Nos revenus nous sont versés par la communauté.
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
NEFEROU
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NEFEROU
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Ami
bonjour , je viens de lire tout ainsi que vos commentaires, et je suis d'accord sur les points soulevés, il y a trop d'illogisme et d'injustices en matière de sécu , comme en beaucoup d'autres choses en France , en effet il faudrait tout "refondre" au risque que ça plaise pas à certains , mais surtout pour que les plus mals lotis profitent des avantages auxquels ils devraient avoir droit !
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Carpe Diem
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tu ne l'as pas mal pris j'espère, sinon pardonne moi
scoobidoo
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scoobidoo
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Non, mais j'en ai marre des gens qui s'en prennent toujours aux "autres".
Bien sur, il y a des abus, des gens qui profitent du système, mais ce n'est pas ce qui fait le "trou".
Il y a un déséquilibre entre les entrées et les sorties, pourquoi tout mettre sur le dos des sorties ? Entre les entreprises qui ne paient pas l'URSSAF, le nombre de chômeurs (donc qui ne cotisent pas), les employeurs qui obligent les gens à travailler au noir. Tout ça, c'est de l'argent qui n'entre pas dans les caisses.
Les coupables, j'insiste sur le mot, ne sont pas là où on le dit.
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
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bien d'accord, mais ce sont les petites rivières qui font les grands fleuves, il faut bien commencer qqe part, tu ne crois pas ?
scoobidoo
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scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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Oui, il vaut mieux commencer par ceux qui ne peuvent pas se défendre ! Les gros mordent.
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
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Julien
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Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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1. Trop de dépenses pour pas assez de recettes
La Sécurité sociale est complexe, car elle mélange deux principes : celui d'une assurance (je cotise pour bénéficier de prestations) et celui de la solidarité (je cotise pour offrir à tous des prestations). Lorsqu'un salarié part à la retraite par exemple, il profite d'une pension générée par la cotisation des salariés actifs et de ce qu'il a lui-même cotisé durant sa vie active. Mais on peut bénéficier du revenu de solidarité active (RSA) sans avoir cotisé à cet effet.
Or, depuis une vingtaine d'années, le rapport masse salariale/bénéficiaires des prestations est en déséquilibre. En cause principalement : le départ en retraite de la génération de « baby-boomers » et le chômage. Ce déséquilibre a progressivement conduit à une dépense plus importante que les recettes générées par les cotisations, et donc à la formation du « trou de la Sécu ».
Aujourd'hui, avec un montant qui s'élève à 236,6 milliards d'euros en 2014, la dette sociale (déficit accumulé) représente 11,7 % de la dette publique française (qui atteint 2 000 milliards d'euros). Le déficit de la Sécurité sociale est principalement causé par le versement des prestations et les insuffisances des recettes, non pas par le coût de gestion (seulement 3 % du déficit).
2. Un déficit en baisse, mais moins que prévu
15,3 milliards d'euros. C'est le chiffre du déficit de la sécurité sociale pour 2014, au lieu des 9,8 milliards annoncés dans la loi de financement de la Sécurité sociale, en décembre 2013.
Le « trou de la Sécu » diminue chaque année depuis 2010 – un an après avoir plongé – ce dont s'est félicitée la ministre de la santé, Marisol Touraine, « malgré une conjoncture économique très difficile ». Mais depuis l'accession au pouvoir de François Hollande, les objectifs fixés n'ont jamais été respectés.
Le déficit baisse, en effet, mais selon la Cour des comptes, dans un rapport publié le 17 septembre, « le retour à l'équilibre prévu pour 2017 est très incertain ». Expliquant que la réduction du déficit a été assurée « par des prélèvements supplémentaires plus que par des économies sur la dépense », l'institution de la rue Cambon insiste sur « l'enjeu crucial » que représente le redressement des comptes sociaux.
3. La branche « maladie », principal poste de dépense
Afin de régulariser les dépenses de l'Assurance-maladie, un outil de pilotage a été créé en 1996 : l'Objectif national des dépenses d'assurance maladie (Ondam). Il s'agit du montant prévisionnel des dépenses de l'Assurance-maladie en France, qui est voté chaque année par le Parlement. Une sorte de « règle d'or » pour la sécurité sociale, qui ne doit pas en principe dépasser cette frontière.
Et depuis 2010, l'Ondam n'est plus dépassé, la dépense de la Sécurité sociale étant en deçà de l'objectif voté par le Parlement. Cela ne signifie pas pour autant que les finances de la Sécu s'améliorent, les objectifs de l'Ondam n'étant pas forcément très ambitieux.
Réparti en quatre branches, le régime général de la Sécurité sociale (auquel s'ajoute le Fonds de solidarité vieillesse) voit son déficit grevé par la branche « maladie », principal poste de dépenses, selon les chiffres de la Commission des comptes de la Sécurité sociale.
Le maintien du déficit augmente évidemment la dette sociale, en partie remboursée par la Caisse d'amortissement de la dette sociale (Cades). Celle-ci est spécialement dédiée au remboursement de la dette :
4. Une série de mesures pour tenter d'inverser la tendance
A propos de la Sécurité sociale, la droite et la gauche ont traditionnellement deux méthodes différentes : la première préfère rogner sur les dépenses, tandis que l'autre active le levier des prélèvements.
Résorber « par le haut », ou pour tout le monde ?
Sous la présidence de Nicolas Sarkozy, le gouvernement a tenté de résorber ce « trou de la Sécu » en rognant sur les avantages des assurés : franchises sur les boîtes de médicaments et les actes médicaux, création d'une vignette orange de remboursement à 15 % pour les médicaments à service rendu médical faible ou insuffisant.
Une réduction des dépenses que Marisol Touraine, alors dans l'opposition, n'avait pas manqué de pointer du doigt : « On ne peut pas pérenniser l'Assurance-maladie avec des ajustements à la marge. Il faut lancer des mesures qui modifient réellement les comportements et pérenniser les ressources. »
Un diagnostic pas simple à mettre en pratique, une fois au ministère, surtout dans un contexte de crise où la croissance atone et de chômage en hausse. La progression de la masse salariale devrait être nettement inférieure à la prévision (1,6 % pour 2014 contre 2,2 % prévu initialement), « entraînant un affaissement significatif des recettes de cotisations sociales et de CSG par rapport aux prévisions, mais également des recettes fiscales affectées à la Sécurité sociale », explique le ministère.
Taxes farfelues
Résultat : le gouvernement compte sur les hauts revenus. Un milliard devait être récupéré grâce à l'abaissement du quotient familial, passant de 2 336 à 2 000 euros l'année dernière, puis à 1 500 cette année. En revanche, la tentative de l'instauration d'une taxe comportementale, avec l'« amendement Nutella » (qui prévoyait l'augmentation de 300 % de la taxe sur l'huile de palme) a échoué fin 2012, à cause d'une trop grande pression du groupe Ferrero et des pays producteurs.
Plusieurs « coups de rabot » ont été effectués par le ministère de la santé : deux milliards d'euros par le gel de la quasi totalité des retraites et des allocations en avril dernier. Dimanche, la ministre de la santé a finalement renoncé à cette mesure – uniquement en ce qui concerne les allocations familiales – pour 2015. Elle a toutefois annoncé de nombreuses coupes, à hauteur de 700 millions d'euros, dans la branche famille : baisse des aides de garde à l'enfant pour les familles les plus riches, la baisse de la prime à l'enfant à partir du deuxième et le partage du congé parental, entre autres.
En revanche, comme promis lors de la campagne de François Hollande, aucune réduction des dépenses n'a été opérée sur les remboursements des soins et des médicaments des patients.
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