traitement

A lire le tout... Beaucoup de témoignages concordent...

Pour ma part je dirais d'abord n’arrêtons pas...je ne suis pas anti-traitement, d'abord peut-être par ce que ça sera toujours une chose que l'on ne nous reprochera pas!

Entre les différents traitements testés depuis environ 15 ans , au moins une dizaine mais je dois être en dessous, j'ai du tester une curatrice qui ne m'aidait pas ou très mal (mon père a fini par prendre la relève), une juge des tutelles déjantée (c'était de notoriété publique mais il fallait bien la mettre quelque part, placardisée donc), bien un ou deux psychiatre-psychologues à l'ouest, deux internements à l'autre bout de la France.

Mais quand ça pétait ça pétait.

Une grande impression de servir de cobaye plusieurs fois, mais bon si ça a servi la cause..lol

Quelques conséquences d' ordre médicale : 1) le poids : prise de poids mais encore que le plus possible je cuisine donc je me dis je mange bien mais pas trop, avec ce que l'on avale comme medocs "chargés" si on ne mange pas, on est des loques

deux effets un peu plus gênants :

2) l'année dernière j'ai souffert  de gonflements sur les deux jambes avec fortes douleurs, depuis ma sortie d’hôpital un an et demi avant aucune analyses avaient été faites, mon généraliste m'a fait faire toute une batterie d'analyses (en râlant que c'était le job du psy)

et quand on sait que je prends deux medocs à forte doses qui peuvent provoquer des oedemes

Ca va mieux mais je surveille

Et le 3) mais pas des moindre, pour nous/vous mesdames mesdemoiselles qui souhaitent procréer (moi l'envie m'est passée), qui peut ou pourrait vraiment dire l'effet de "au moins" dix différents médicaments sur la conception d'un fœtus normal? En passant les risques de FEU ou fausses couches.

Pas très réjouissant mais bon c'est compris avec le package.

Un point rassurant: les bipos seraient parmi les personnes les plus intelligentes au monde.

Ah ça oui, notre capacité de survie est énorme avec tout ce dont nous avons à gérer en plus du commun des mortels!

Mon "vrai" cheval de bataille, c'est d'être persuadée que l'on peut s'en sortir, beaucoup d'entre nous on une capacité à rebondir et à gérer les problèmes et aussi que l'on a besoin de démêler les fils de notre histoire personnelle, dés la base, pour comprendre pourquoi et comment on en arrive à tel ou telle chose. Les psychologues ne sont pas remboursés par la sécu ( ca serait trop beaux), les assistants sociaux (les bons surtout) sont débordés.Mais les forums sont là, il n' y a jamais eu autant de bonnes lectures sur la maladie publiées (témoignages de patients j'entends).

Ce forum est là.....

Alors courage!

pour moi il n'est pas question d'arréter le traitement car c'est l'hospitalisation, alors je le prends avec assiduité. j'ai pris le lithium vers la quarantaine donc procréer ne se posait plus pour moi femme. et même étant bipolaire déclarée à 20 ans avoir des enfants était le cadet de mes soucis. je n'aurait pu les élever bien ; ils auraient pu être malheureux et placés du fait d'un certain délaissement. maintenant avec le lithium je vis normalement entre guillemets puisque je vois un psychiatre tous les mois.

muscardin

muscardin je ne comprend pas tu dis que si t'avais eu des enfants ils auraient été malheureux et placés. j'en ai 2 bipo de type III sans traitement pendant 5ans j'ai repris 15jours et la ca fait 15jours que j'ai tous stoppé et je n'estime pas que mes enfants soit malheureux et je tuerais si on les placé. tu sais il y a des enfants placés et abandonnés sans pour autant que leur mère soit bipo c'est du stigmatisme je me bat à chaque visite chez le psy pour pas rentrer à l'hôpital pour rester avec mes enfants et que tu es la quarantaine ne t'empêche en aucun cas d'être maman et parfois une grossesse te permet de te stabilisé sans médoc.

biz une bipo déjantée

Plus d'une fois je me dis aller, j’arrête le traitement, vu que je suis constamment sur des montagnes russes, rien n’empêche ces glissades vers le fond qui épuise mentalement et physiquement que tu ne contrôle pas, je les sent arrivées sournoisement quand tout vas trop bien, et oui quand tous vas à peu prés bien; je me dis qu'il y a bien pire, des gens qui souffrent bien plus mais la souffrance ne se mesure pas, quand quelqu'un souffre en lui, tu ne peux minimiser sa douleur, et quand je me suis fais interner, je n'est pas eu le choix à ce moment, je ne contrôlais plus du tout mes pensées, je me réveillais en larmes, avec une idée en tête en finir, horrible quand tu as tes gosses à coté et que tu essaie de te ressaisir, de te contrôler mais je me faisais trop peur, donc pour éviter le pire, je suis rentré hp, sa m'a mis une claque,et j'en suis sortie en me disant que jamais plus j'y retournerais, donc bin je prend mon p'ti traitement car c'est hors de question que je puisse me mettre en danger, j'ai pas le droit! De plus comme sa fais 1 ans bon, je suis pas encore stabilisé, je verrais d'ici encore un an si j'vais encore trop dans les bas fond, je demanderais d'en changer, je ne sais pas... je supporte et je patiente et quand je suis en haut de la montagne russe la je profite à fond, je kif donc vivement!! 

Solotude au bout d'un an pas être stabilisée ça fait long, j'sais bien que ds l'article posté par Julien on sait vraiment au bout de 2 ans finalement si le lithium fait effet mais euh... il en dit quoi ton psy? il ne croit pas que t'aurais dû avoir un mieux déjà?Bisous

Oui loulie je lui déjà posé le question mais il me dis qu'il faut continuer le lithium, que c'étais long à stabiliser.....que sa n’empêchais pas les hauts et les bas mais les atténuais, à la longue que sa se stabiliserais, bref, en plus je ne prend pas tout ce qu'il me donne et je ne lui dis pas, mais en plus j'ai un peu peur de changer car le lithium n'a que très peu d'effets secondaires sur moi, et je ne veux pas d'effets secondaires je lui est bien dis, donc je fais avec mais si je vois que sa s'arrange pas vraiment d'ici mon prochain rdv, je lui en parlerais. Bisous 

moi j'ai essayé d'arrêter le dépakote 8 jours et ça a été infernal pour moi et mes proches. J'ai donc décidé de le reprendre et j'assume.Je fais des analyses, tous les trois mois, j'ai conservé mes amies et je m'en suis refait, et mes rapports sont bons avec ma famille. Effectivement, mon caractère est devenu plus calme et posé mais ai-je le choix ? faire souffrir mes enfants est pour moi hors de question. Je vous souhaite d'être stabilisé et de revivre comme je revis.

@verveine,  oui on essaie de se stabiliser, on prend sur soi, on encaisse, on se résigne pour qu' à la fin du compte, nous rendre compte que nous ne sommes pas aptes à gérer nos émotions exacerbées, à fleur de peau et si fragiles mais pourtant si fortes, ayant surmonté des tempêtes et des tsunamis, mise à l'épreuves des pires moments pour refleurir au moindre rayon de soleil......oui j'ai mes faiblesses et mes envies tout envoyer péter, mais je n'est plus le droit.....je suis maman est j'ai un devoir, une mission.....j'me bat me débat, me raccroche car ils sont la, je kif de voire leurs sourires, leurs embrouilles, leurs conneries, je les aime à mourir, mais après ......ils sont juste ma raison de vivre à moi, celles qui n'ont pas de mômes, ne chercher pas la raison qui vous pousse à vivre après, ma propre raison perso, on a tous une bonne raison en vérité ...... 

il ne faut pas arréter son traitement sinon l'entourage en pâtit (mère,soeur,frère,père, conjoint(e),ami(e)). j'ai voulu arréter j'ai atterri à l'HP. dont je suis sortie grâce au psy du CHU. j'ai repris mon traitement et je me sens bien. il est adapté : lithium abilify tercian et atarax depuis 2ans. avant le psy cherchait.

muscardin38

bonjour a tous

pour ma part je suis rentrée en hp avant d'être diagnostiqué ils m'ont donné leur molécule forcé de les prendre j'ai pas pu voir ma fille pendant 2mois ha si une heure le 25 décembre super puis quand je suis sorti le traitement a eu tellement d'effet sur moi qu'encore une fois j'ai du être séparé de ma fille heureusement que m'a psy a refusé de me la faire placé a l'adass elle est allé chez mes parents mais la voir que le week end sous surveillance de ma mère a été la pire des souffrances pour moi 500fois plus forte que mes changements d'humeurs j'ai arrêté mon traitement j'ai récupéré ma fille et 4ans après l'arrêt du traitement je lui ai fait un beau petit frère. j'ai repris un traitement début mars xeroquel Atarax que j'ai arrêté 15jour après car j'ai voulu me suicidé 3fois en 15jours avec des crises de nerfs incontrôlable et M. le psy a dit c'est normal faut un temps d'adaptation bin désolé j'ai pas le temps j'ai 2enfants que j'ai pas envie de faire orphelin et encore de leur faire du mal. pour eux justement je vis avec ma bipo sans traitement et je suis loin de leur faire du mal car mes crises il ne les vivent pas quoi que j'ai pu faire ils ont toujours été avec moi je ne les ai jamais mis en danger et je ne le permettrais jamais.

une bipo déjantée