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Qui aime écrire ? Des lettres, des poèmes, des histoires...
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Aller au dernier commentaireUtilisateur désinscrit
Dédoublements
Voir autour de soi que tout va bien mais que tout cela nous pèse.
Se rappeler qu'on était heureux hier dans cet aquarium mais pas aujourd'hui.
Ne pas comprendre vraiment ce qui arrive, ne pas souffrir vraiment ; avoir toute sorte de sentiments lancinants sauf ceux de la joie et du bonheur qui ne sont plus que des souvenirs qu'on aimerait bien faire apparaître de nouveau.
Le temps passe en pure perte et on flotte inconfortablement sans point d'équilibre dans une sphère chaotique où on ne peut s'accrocher à rien ; tous nos mouvements, nos pensées nous fatiguent et on a honte d'entraîner nos amis dans cet espace qui aspire l'énergie et l'esprit.
Cependant, on sait bien que tout cela se trouve dans notre tête et dans nos muscles, que la séparation du temps et de l'espace où on a été projeté du côté sombre est provisoire et que la réalité n'a pas changé, qu'on peut retrouver le sourire, nos amis et nos proches et à nouveau jouer, rire et chanter !
A un moment ou un autre, on se dit : " Il faut faire quelque chose ; il faut que je fasse quelque chose ! ". Et nommer, décrire ce qui nous engloutit depuis quelques jours, depuis quelque temps peut nous aider à nous en sortir.
Utilisateur désinscrit
Ce matin
Ce matin, tout va bien : j'ouvre la porte de ma maison et laisse sortir mes démons et fantômes. Je les éconduis poliment et n'oublie pas de leur rendre leur chapeau, leur veste et leur cape pour qu'ils n'effraient personne. Je fais un pas dehors et ignore encore s'il va faire beau mais je sens l'air frais et léger du début de journée sans chagrin. Je balaie un bon coup devant ma porte pour faire disparaître les résidus de plomb, laissant place nette à l'oxygène.
Ce matin, je ne tiens plus rien. J'ai ouvert la main et ne m'agrippe plus ni au passé ni à demain. Je n'ai plus peur ; j'accepte le hasard et les forces supérieures du destin.
Je ne gagne ni ne perds, c'est la vie que je vis.
Utilisateur désinscrit
que c'est bien écrit !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! et oui je vais faire comme toi !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Utilisateur désinscrit
Appels
Quand mon ami me manque, je l'appelle. S'il ne me répond pas, je le rappelle.
Je l'appelle, le rappelle car c'est mon ami et je lui laisse des messages pour lui demander de ses nouvelles.
Je sais qu'il va me répondre quand il sera moins occupé, moins préoccupé, quand il aura du temps et de la place pour notre amitié.
Je suis patient, j'ai confiance en nos sentiments. Je sais qu'il sera toujours là pour moi et qu'il ne m'oublie pas. Je sais qu'il peut être débordé. Alors j'attends sa réponse sans être inquiet. Je suis un peu triste de ne pas entendre tout de suite sa voix. Mais comme le pigeon voyageur, il trouvera son chemin jusqu'à moi. Moi non plus, je ne perds jamais mon chemin quand mon coeur cherche le sien.
Le téléphone sonne enfin, Allô, dit-il avec cette voix joyeuse des vieux amis ravis de se retrouver et nous commençons à discuter comme si nous ne nous étions jamais quittés.
Utilisateur désinscrit
moi aussi j'écrivez des histoire quand j’étais ado pour passé le temps mais sa fait bien 13 ans que je n'écrit plus. je vais testé de reprendre bientôt mais je ne trouve pas l'idée de départ car en se moment je suis motivé pour rien faire mais il faut que je force car je ne me reconnais plus.
Utilisateur désinscrit
Moi, je m'attache à écrire sur le quotidien, sur des petites victoires dans ma vie de tous les jours ou sur ce qui me pose problème. Ce sont des sujets sur lesquelles j'ai des choses à dire et en les disant, ça me fait du bien. Je me console en écrivant, je dénoue les noeuds en écrivant. De plus, j'évite de me trop compliquer les choses et j'écris de manière simple sans chercher à être trop poétique. De toute façon, la poésie ne se force pas... J'écris ici d'une façon thérapeutique, pour me tenir chaud et essayer de partager cette chaleur. Sinon, je me fais aussi plaisir depuis un an et demi à écrire un roman. J'en suis au troisième chapitre seulement car ça me demande beaucoup de travail et je le fais à mon rythme. Je t'encourage, Titoune, à reprendre ton stylo. Je crois que cela fait vraiment du bien à l'esprit.
Utilisateur désinscrit
Au fil de l'eau
Comme sur une barque, je descends un fleuve dont le courant m'emmène inexorablement vers un océan dont je ne sais presque rien.
Parfois, je tombe sur des cascades et des rochers et je dois faire un effort pour amener mon embarcation jusqu'à la berge. Je constate les dégâts. Je répare les morceaux de bois cassés. Je me repose de mon effort.
J'évite de penser au reste de mon voyage. Je ne veux pas me laisser engloutir par des idées d'eaux infinies et inconnus. Il faut juste que mon bateau rejoigne l'eau, il me faut naviguer à nouveau.
J'attends un peu que les pluies cessent, que mon coeur dégonfle, que les nuages flottent avec légèreté et que le courant retrouve son rythme sous un vent favorable. J'attends un peu plus et je vois les oiseaux se poser. Ils sont revenus et je vais bientôt pouvoir reprendre le fil de ma vie.
Utilisateur désinscrit
Crépusculaire
Certains objets brillent sous le soleil
D’autres s’illuminent sous la lune
La lumière n’est jamais pareil
Où le vent souffle sur la plume
Du poète à la fantaisie galopante
Qui souffre d’une pensée glacée ou brûlante
Et calme ses peurs
En se réchauffant à nos coeurs
Quand il ferme les yeux
Quand il les rouvre
Il voit du merveilleux
Que la réalité couvre
Il se lève au crépuscule
Dans l’obscurité perd tout scrupule
Et se met à chanter
Sous la voie lactée
Des firmaments passent
Le poète retrouve le bon jour
Quand de la nuit il se lasse
Il revient partager ses amours.
Utilisateur désinscrit
super c'est très agréable à lire !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Utilisateur désinscrit
Merci, Mimirat ! D'ailleurs, je poste un autre poème que je viens de composer. Ça me fait du bien d'écrire. En ce moment, je ne suis pas au mieux de ma forme et l'écriture devient thérapeutique, pour moi. C'est aussi une évolution positive car je n'arrivais pas à écrire avant quand j'étais mal, ou alors j'écrivais d'une façon très pessimiste. A bientôt ! Nora
Page blanche
Une nouvelle page
Un ciel sans orage
Une encre noire
Des mots pleins d'espoir
Un nouveau départ
Un autre phare
Des nuages sans pluie
Une allée sans orties
Des pensées paresseuses
Une pendule silencieuse
Une respiration profonde
Une imagination féconde
Un amour sans violence
Un regard plein de tolérance
Avec un as de cœur dans chaque manche.
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Utilisateur désinscrit
Bonjour, à toutes et tous !
J'écris depuis l'âge de huit ans. D'ailleurs, si l'on veut faire la genèse de ma maladie, il faudrait remonter jusque-là.
J'ai commencé avec mon bic bleu de l'école par inscrire des phrases isolées sur le grand carton blanc du miroir qu'avaient un jour acheté mes parents. Puis j'ai ajouté toutes sortes de textes dans mon escarcelle : des poèmes, des histoires en musique et pour enfants, des nouvelles et aujourd'hui, j'ai aussi commencé un roman assez étonnant puisque c'est un polar et que jusqu'à présent j'écrivais plutôt du poétique, de l'autobiographique et de la romance. Mais je me sens devenir de plus en plus écrivain, même si je ne suis pas édité et que cela n'est pas mon but - à l'heure actuelle je m'oriente vers la recherche en psychologie.
J'aimerais beaucoup vous lire, j'aimerais pouvoir partager ensemble nos écrits en toute simplicité et pour vous encourager, je poste un poème qui raconte un moment important de ma vie.
Bien à vous !
L’épée
Armée d'une épée qui tranche la peur et le mensonge, remet inexorablement coup après coup le cœur à l'épreuve, le courage n'a qu'un unique choix : grossir toujours plus que l'angoisse et la douleur qui ne cessent de grandir, un torrent qui frappe les paupières le matin et s'engouffre dans l'obscurité du sommeil inquiet ! La tête ne dort pas, le guerrier ne se repose pas... Les trêves sont courtes, l'immobilité de la rage
est fébrile, la guerre fait fureur ! L'esprit croit en la force, vaine puissance de la destruction et l'amour pleure. Homme de cœur, être de peur, regarde au loin le drapeau blanc de la paix, desserre ta main de la colère et du glaive. Alors, un peu de temps, un matin tu as posé tes doigts blessés sur la poitrine gonflée de pitié de ton amie et elle t'a sauvé. Tu n'avais plus peur que de la perdre et tu as bu l'eau de ses pensées. Ô guerrier, tu as rangé l'épée et jusqu'au fourreau, les armes sont retournées à l'immobilité. Tout est redevenu facile comme lorsque tu étais enfant, insouciant, confiant.
Nora