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Qui aime écrire ? Des lettres, des poèmes, des histoires...
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Filbett336
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Filbett336
Dernière activité le 09/11/2022 à 13:14
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Affamé de mes envies, je retourne sur mes pas au ralentit, j'apporte cette lumière sur ce sentier démuni de lampadaire, je te tends mes bras et te serre tout contre moi, je te tends cette corde de premier choix, tu l’attrape et l'on se tape, plus d'une belle encore devant nous et je m'assis près de ce précipice et à l'improvise je resserre les liens de ces lierres cachées sous ma mains pour te ramener dans le plus beau coin ensoleillé...
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Un vent du fleuve vaguant au delà des océans
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Lettre au moi en dépression.
Depuis plus d'un mois, je lutte contre la dépression qui m'agresse de manière chronique. Je fais tout en mon pouvoir pour la repousser et garder la forme physique et l'esprit claire. La dépression n'est jamais loin, toujours prête à me bondir dessus et me serrer entre ses griffes acérées pour m'étouffer d'idées noires et m'extirper toute mon énergie. Mais je ne me laisse pas faire. Je sors m'asseoir sur un banc au soleil en emmenant dans mon sac un goûter. Je profite de la bonne humeur de ma femme et de mes filles. J'écris des poèmes gais et optimistes mais parfois, je succombe au mal qui revient sans cesse. Ma dernière idée a été de m'écrire à moi-même dans mon journal intime pour que le moi en forme encourage le moi dépressif. Je renouvelle cet acte d'écriture ici pour renforcer ce nouvel outil car la bataille n'est pas finie.
"Tu peux tomber une fois et te relever. Tu peux tomber deux fois et te relever. A la troisième fois, si tu es fatigué, ne perds pas patience, ne perds pas courage et ne t'en prends pas à ta compagne car elle se bat avec toi. Ton combat est noble car c'est pour une vie heureuse avec les tiens que tu te bats. Tu as ta place dans cette vie. Tout comme la nature, tu n'es pas parfait mais tu as ta place dans cette vie car tu en fais partie. Ta place est naturelle. N'aies pas honte et lutte. Aussi, rappelles-toi bien que même lorsque tu souffres, tu es en vie et que c'est le plus important. La vie est précieuse et c'est ton premier état : tu es en vie. Debout ou couché, tu es en vie. Elle n'est pas que bonheur mais garde-la précieusement car c'est la seule chose que tu possèdes vraiment, c'est ce que tu possèderas le plus longtemps, pour le pire et le meilleur. Chaque seconde où tu te bats, chaque fois que tu ris, chaque fois que tu éprouves de l'amour font que tu ne vis pas pour rien !"
Je suis heureux de pouvoir partager ici mon vécu avec vous. Cela me fait du bien. Depuis mon dernier post, j'ai écrit deux poèmes. Je les publie très vite ! J'ai hâte de vous lire, tous ! Je vous envoie mes bonnes pensées. A bientôt !
Filbett336
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Filbett336
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Nreat, nous préparons une surprise party dans le site qui veux bien échanger autour de la dépression, dans le groupe: la dépression au quotidien, viens nous rejoindre avec ta conjointes et tes enfants, tous sont les bienvenus, vient tu verras comme cette grotte nous apporte beaucoup de bienfaits, on vous attends
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Un vent du fleuve vaguant au delà des océans
Utilisateur désinscrit
Chaque jour est propice
A ne plus compter nos pas
Car au bout du chemin
Se trouve un noir précipice
Qui tout à la fin
Nous engloutira
Mais jusque-là
Le soleil brille chaque matin
La rosée adoucit nos chagrins
Et le vent balaie les regrets
Pour laisser la place aux choses vraies
Ecoutons battre notre cœur
Non plus pour la peur
Mais pour la lumière
Pour l'eau et la terre
Oh oui bats notre cœur
Heureux pour la vie !
Utilisateur désinscrit
L’eau coulera sur ton visage
Car tu auras replié ton parapluie
Et les foudres du ciel ne te feront plus peur
Les larmes couleront sur tes joues
Car tu auras ouvert grand les yeux aux vents
Et tu voleras très haut sur des cerfs-volants
Blancs comme les nuages
Les orages gronderont sur ton cou
Les tempêtes nettoieront la place où tu joues
Tu y resteras à sautiller jusqu'à la nuit
Et le Grand méchant loup sera comme un frère
Qui fait peur et rassure et fait rire et amuse
Tu feras des voeux
Pour que s'exauce le merveilleux
Tu aimeras les jours pluvieux
L'air et le feu
Tu es une enfant des dieux
Une enfant de mes vœux.
Filbett336
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Nreat ils sont magnifiques tes poèmes, voudrais tu venir en lire quelques uns pour l'anniversaire de Copinegateau. groupe la dépression au quotidien, l'ambiance est formidable, on entend la chute d'eau, les oiseaux gazouiller, le vent siffle dans les feuilles et soulève tous les feuillages...On t'attends
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Un vent du fleuve vaguant au delà des océans
Filbett336
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Filbett336
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Ce matin nous avons un brunchs ce serait cool que tu viennes avec ta famille
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Un vent du fleuve vaguant au delà des océans
Utilisateur désinscrit
J'ai arraché tes liens, mes bras s'en retrouvent tout abimés. Je déambule dans cette pièce obscure, au fur et à mesure, je succombe au Mal, à un Idéal. Ne t'approche plus de moi, ne me susurre plus ces paroles, les humains mentent tant, les humains ne sont que des charmeurs, des charmeurs de serpents. Mon corps s'est réchauffé au contact de tes doigts, j'ai enfin senti la lumière se rapprocher de mes pas. Je te faisais confiance, inconscience animal, trouble mental, je te faisais confiance. Les humains ne sont que des charmeurs, des bouffeurs de Temps. Je titube et finis ma course dans les ténèbres. La porte s'ouvre puis se referme sur mon esprit, sur mon âme, mon cœur. Cette vie ne me nourrit plus, cette vie n'a pas de forme ni de fin. Je répands espoir et désir, je repeins les miroirs, l'Avenir, qui suis-je? Je me morfonds dans des draps imbibés d'eau de vie. Je tremble, je reprends une dernière gorgée avant de retomber en Enfer, construire, je ne sais pas le faire, je ne sais que détruire le nécessaire. Derrière la porte, le monde gigote, m'accable de tous les maux, derrière la porte agonise mes idéaux. Je n'ai plus la force de me battre, je n'ai pas la force de t'aimer. Un lit pour radeau, une douleur pour fardeau, une vie à recommencer. De toutes mes forces, je voudrais t'oublier. Mon amour, de toute mes forces, je voudrais te tuer.
charmeur de serpents
Filbett336
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Le jour reluit et la nuit me souris, toute ma vie et j'en suis ravie
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Un vent du fleuve vaguant au delà des océans
verveine
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verveine
Dernière activité le 05/12/2019 à 17:32
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C était une petite fille qui trainait son chien roulant dans les rues du village, cette petite fille est maintenant une grand-mère qui traine ses valises sur les quais des gares. Elle aime les trains qui arrivent en hurlant, elle aime ce vent du départ qui fait tourner sa tête, laisser défiler les paysages le regard perdu dans la belle campagne de France, au coin de ce champ de blé, tout peut arriver!!!!Et la tête dans les étoiles, elle espère toujours que le meilleur reste à venir... qu'au coin d'une rue inconnue des amis l'attendront et qu'ils feront ensemble la ronde autour de la place du marché, criant leur joie, priant que ca ne s'arrête jamais car le vie c est ensemble dans la chaleur douce de l'amitié
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VERVEINE
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Bonjour, à toutes et tous !
J'écris depuis l'âge de huit ans. D'ailleurs, si l'on veut faire la genèse de ma maladie, il faudrait remonter jusque-là.
J'ai commencé avec mon bic bleu de l'école par inscrire des phrases isolées sur le grand carton blanc du miroir qu'avaient un jour acheté mes parents. Puis j'ai ajouté toutes sortes de textes dans mon escarcelle : des poèmes, des histoires en musique et pour enfants, des nouvelles et aujourd'hui, j'ai aussi commencé un roman assez étonnant puisque c'est un polar et que jusqu'à présent j'écrivais plutôt du poétique, de l'autobiographique et de la romance. Mais je me sens devenir de plus en plus écrivain, même si je ne suis pas édité et que cela n'est pas mon but - à l'heure actuelle je m'oriente vers la recherche en psychologie.
J'aimerais beaucoup vous lire, j'aimerais pouvoir partager ensemble nos écrits en toute simplicité et pour vous encourager, je poste un poème qui raconte un moment important de ma vie.
Bien à vous !
L’épée
Armée d'une épée qui tranche la peur et le mensonge, remet inexorablement coup après coup le cœur à l'épreuve, le courage n'a qu'un unique choix : grossir toujours plus que l'angoisse et la douleur qui ne cessent de grandir, un torrent qui frappe les paupières le matin et s'engouffre dans l'obscurité du sommeil inquiet ! La tête ne dort pas, le guerrier ne se repose pas... Les trêves sont courtes, l'immobilité de la rage
est fébrile, la guerre fait fureur ! L'esprit croit en la force, vaine puissance de la destruction et l'amour pleure. Homme de cœur, être de peur, regarde au loin le drapeau blanc de la paix, desserre ta main de la colère et du glaive. Alors, un peu de temps, un matin tu as posé tes doigts blessés sur la poitrine gonflée de pitié de ton amie et elle t'a sauvé. Tu n'avais plus peur que de la perdre et tu as bu l'eau de ses pensées. Ô guerrier, tu as rangé l'épée et jusqu'au fourreau, les armes sont retournées à l'immobilité. Tout est redevenu facile comme lorsque tu étais enfant, insouciant, confiant.
Nora