Qui aime écrire ? Des lettres, des poèmes, des histoires...

Les choses ne semblent plus tenir que par des points de colle

Je manipule avec les doigts fourmillants de lourdes pensées

Le ciel et la terre sont deux cubes en bois prêts à se séparer

A tomber en sens contraire pour se perdre sans plus de gravité

Les minutes étouffent dans mon lit sous de lourdes couvertures

Je jette parfois les yeux au plafond qui n'est ni bleu ni cieux

Tout se casse en mille morceaux et le silence résonne trop fort

Pourrai-je réparer je n'ai rien fait je ne fais rien comment faire

Le passé m'écrase tout comme le futur que je dois construire

Je comprends alors que je ne suis pas le maître du temps

Il me faut me poser sans plus réfléchir sur les moments présents

Oublier les vieilles tristesses et cesser les mauvaises prédictions

Pour embrasser de tout mon être tous les êtres que la vie fait exister.

Viens entrons dans la maison

nous y retrouverons tut ce qui fait vibrer un coeur

dansons.

C'est la règle de la vie qui m'apporte

Ce bonheur caché là derrière cette porte

Ce que je fais là au quotidien me rends forte

Au battement puissant vibrant sur ma aorte

De mon coeur caché derrière cette porte

Fil...

Une pièce après l’autre, les murs s’effondrent quand je hurle à la mort…cercueil douillet, je compte les heures, au plafond gravite mes pensées. Je ne veux pas finir ici, je ne veux pas abandonner. Laisse-moi avancer, laisse-moi la possibilité de m’enfuir. C’est si sombre et sale, si humide et inquiétant. Prenons le temps de réfléchir, d’investir le présent. Je ne veux plus reculer, je veux marcher sur ces braises. Laissez-moi m’approcher de la lumière, laissez-moi la sentir sur ma peau terne et inodore. Je veux vivre à nouveau, que mon esprit s’éclaire, qu’il s’évapore…je veux aimer encore, aimer plus fort. Je m’arrache des draps qui me retiennent, je déchire ce nuage qui surplombe ma chambre. Je ne veux plus attendre, je ne cherche plus à comprendre. Laisse-moi vivre avant la fin, la fin de ma jeunesse qui fuit déjà, qui me quitte à chacun de mes pas. Prends la voiture et emmène-moi, emmène-moi loin de ce carnage, loin de ma vie qui s’effrite, loin des cris de la foule, loin, très loin de la houle…prends-moi dans tes bras, je t’en prie, détruis-moi.

Route 66

Pourquoi, se détruire ...., les bras  sont faits pour s' envelopper , s' aimer et savourer ne serait ce qu'un instant , ce souffle de bonheur qui passe , qui nous éffleure , qui nous trans porte . le bonheur est dans le pré, au milieu des jonquilles et des pâquerettes , cours y vite , dit le poète.

Embrasse-moi, embrasons-nous, pour faire feu la nuit, pour faire concurrence au jour, pour que l'obscurité toujours recule et que la lumière nous baigne d'éternité !

je viens de vous lire,

Je vais revenir chercher mon coeur derrière cette pour te l'offrir,  tu me câline pour que je devine , tout tes sentiments que tu ressens pour moi, je suis là dans tes bras entrelacé tout contre toi...

(suite plus tard)

Oups ! Ce N'était Que de la poésie...Rien de personnel...J'ai un don du ressenti dans mes écrits...Amicalement à tous bonne nuit...

il n'y aura que des suites dans la poésie... de jouer avec les mots et voyelles...Je vous dis bon réveil avec du soleil

Quand tu te réveilles 

Je suis  dans un profond sommeil

Lorsque tu savoures ton deuxième café

J’entends mon  réveille-matin sonner

Quand tu te prépares pour ton déjeuner

Je termine mon petit déjeuner, je bois mon 1^er café

Lorsque je pars travailler à mon chiffre de huit heures

 Tu te prépares pour ton dîner et un bon petit dessert

Je m’habille,  je ferme la porte du bureau et la lumière

Lorsque j’arrive à mon midi, mon heure de repos

Je retourne au boulot enfilant mon manteau

Quand tu es en fin de journée assise sur ce plateau

Je suis en après-midi assise derrière mon bureau

Lorsque je termine mon travail et ma journée

Quand toi tu es en fin de soirée sur le point de te coucher

Je commence mon souper et ma soirée

Quand toi tu commences déjà à rêver

Je suis sur le point de me coucher

Lorsque les fuseaux horaires de l’univers

Seront tous chrono et sans décalage horaire

Nous ne formerons qu’un sur cette terre

Syl

Tu m'as prise dans tes bras pour mieux saisir mon esprit, pour mieux étouffer mon espace. Prisonnière de ton étreinte, je ne sais pas où aller, je ne sais plus avancer. Tu régules les battements de mon cœur, tu rythmes ma vie. Assise à l'autre bout de la pièce, au bord du précipice, qu'attends-tu de moi? Délie mes peurs, délasse mes craintes...ces fils en ta possession sont des armes, ce sont des liens qui serrent mon cou et je vois enfin la lumière. Quand la musique ne retentit pas, je retombe dans les ténèbres, inerte, livide, les ombres se rapprochent, me cherchent. Eloigne-les de moi, oui mais tu n'es plus là. Supercherie, les miroirs me mentent comme ton sourire. Un avenir qui fout le camp, un cœur qui s’éprend. Je tâtonne, je scrute le noir et enfin je succombe, une nouvelle fois...à tes bras. 

  labyrinthe