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Qui aime écrire ? Des lettres, des poèmes, des histoires...
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Aller au dernier commentaireUtilisateur désinscrit
Clap clap clap pour Sylvie
Qui se rajoute à nos amis
L'union de nos poésies
Donne plus de force à nos vies
Chaque goutte compte dans l'océan
De l'humanité nous sommes les enfants
Qui jouons, crions, rions et nous égratignons
Dans ce monde rempli de tant de mystères.
Utilisateur désinscrit
Tu n’as pas eu peur la dernière fois, tu aurais dû. Ta victoire était un leurre et je viens reprendre mon du. Je suis l’ombre de ton ombre, celle qui se cache derrière tes sourires…tapis dans le noir, je dissèque tes souvenirs. J’ai fait de toi celle que tu es, je t’ai créé un monde parfait…loin de la douleur des mots. A présent, je veux ma part du gâteau. Tu montes si haut dans le ciel, te sens-tu légère, te sens-tu en paix loin de tes démons, te sens-tu aimé ?…Tu ne t’es pas méfiée. La chute est brutale, surprenante, inévitable. Allongée, je te sens sonnée, pétrifiée, tu pleures…mon dieu ! Tu as mal. Je connais tous tes visages, tes sales virages, la cause de tes larmes, tes pitoyables tentatives. Une âme à la dérive, un radeau qui prend l’eau. Où veux-tu te cacher ? Je surgis quand tu ne t’y attends pas. Cachets après cachets, je t’empoisonne, t’articule, te déshumanise. De divinité, tu deviens jouet. Subit les vagues énormes, le typhon qui dévaste tout sur son passage, tremble devant ma foudre…ensemble, glissons dans les ténèbres, ne résiste pas…rejoins-moi. Tic tac tIc tac, tu n’as plus de temps. Tu as perdu le lapin blanc. Ne fais pas de bruit, personne ne t’entend. Dis-moi, où sont-ils ? Où sont ces gens en qui tu avais foi ? Personne n’est là. C’est un cycle, ça ne s’arrêtera pas. Tends ta main, il n’y a que le vide autour. L’amour que tu portes au monde est un poison et je suis la solution. Ne te fatigue pas, jamais deux sans trois…lâche prise…suis-moi. Tu t’accroches à une branche qui est sur le point de céder, tu peux courir autant que tu veux, je sais que tu vas renoncer. Crie, hurle…c’est une prison de verre, voit la vie s’affairer hors de ton enclos, observe ce monde sourd, observe ton entourage partir en fumée. Tu es condamnée. Jolie colombe…c’est terminé. Tu glisses sur le mur, tu sanglotes, abandonne, je m’occuperais de toi. C’est une spirale infernale, une pas de deux avec la Faucheuse, une valse lente et angoissante…ferme les yeux, avale-bois…demain est un autre jour…un autre jour remplis de drames, mon amour.
Mister Hyde in Wonderland. liliLAIN. 2013.
Je suis bipolaire et c'est la première partie d'un texte à deux parties. Là c'est la maladie qui parle.
Utilisateur désinscrit
Je ne savais pas, je ne savais pas…cette phrase est infinie, je ne savais pas et maintenant. Tu es comme un parasite, la source de mon mal…non tu es le Mal en personne. Pourquoi moi, pourquoi s’acharner sur mon esprit ? C’est une guerre qui ne finira jamais et je cours sous les bombes. Je veux sauver ce qui peut encore être sauvé. Même si ce n’est que mon âme, même si c’est tout ce qui me reste. Je te déteste, je déteste ce chemin pavé de mauvaises intentions. Tu es ma fenêtre, tu es ma prison…tu es l’Espoir, tu es la Division…être ou ne pas être telle est ta question. Je suis épuisée bien avant d’avoir commencée. Je sais que le chemin est long. Tu as tout dévasté, tu as pris ma maison. Pourquoi tout est si compliqué ? Pourquoi suis-je si fatiguée. C’est une flèche en plein cœur, mes yeux balaient le champ de bataille, il n’y que les ténèbres et les flammes…la Mort n’est pas loin, elle est en chemin. Pourquoi ils ne comprennent pas ? Je ne peux rien avaler Pourquoi ils ne m’entendent pas ? Je ne peux pas me reposer. C’est une spirale infernale, un cycle, une danse macabre. Je souffre de part en part, je suis tellement touchée. Cette fois-ci…je songe à abandonner. Qui a-t-il de l’autre côté de la ligne ? Dans ce couloir interminable, je vois le pire de mes vices déambuler. Ne vous approchez pas de moi ! Dis-moi qui a-t-il de l’autre côté ? Cette pièce me semble si lumineuse, si calme…je la regarde avec émerveillement. Les mensonges s’amoncèlent dans les tiroirs. Je ne veux plus les revoir. Qui sont-ils ? Qu’ont-ils été pour moi ? Ont-ils vraiment compté ? M’ont-ils vraiment aimée ? Tu es mon poison et ma force est la solution. Je naviguerais tant que je pourrais, crois-moi je ne te laisserais pas le gouvernail. Si j’ai gagné une fois, je peux le faire encore. Ce ne sera pas sans douleur ni victime mais je me relèverais. Je ne renoncerais pas. Solitaire depuis le jour où le noir m’a éclairée, c’est seule que je te combattrais. Je glisse sur ce mur, mes larmes puisent toute mon énergie et je fonds, je m’étiole…allongée sur ce sol instable, suffoquant parmi les ronces, j’assainirais mon âme…mes ongles grattant le parquet, je creuserais ta tombe. Oui, tant que la branche ne cédera pas, je tiendrais bon. Tu peux emporter tout ce que j’aime…de mon entourage à mes rêves…tu peux tout saccager, tout piétiner, tout brûler mais crois-moi…tu ne m’endormiras pas…moi, vivante…je n’abandonnerais pas.
Doctor Jekyll in Neverland. liliLAIN. 2013
Merci d'avoir crée un page pour qu'on puisse s'exprimer. L'écriture c'est comme respirer, tout simplement. C'est une question de survie.
Filbett336
Bon conseiller
Filbett336
Dernière activité le 09/11/2022 à 13:14
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Destination clandestine.
Moments profonds
Des flots déchaînés de mon intérieur
Emporte le courant comme un saumon
qui remonte la rivière
Déploie de toutes ses forces
Les ailes de l'aigle chassant sa proie
Franchir le cortex des frontières
de l'irréel... imagine...
le choix de ta direction
Ou que tu sois
Elle te guidera là
Vers celle de ton choix
chute...chute... chute,,,
ne le dis pas ou tu t'en va
Ferme les yeux et tu sera
là ou tu voudras.....
Syl
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Un vent du fleuve vaguant au delà des océans
Utilisateur désinscrit
Syl, je suis heureuse pour toi, mais tu m'inquiètes avec ce chant du cygne.....
Utilisateur désinscrit
MelanchoLila, ces textes sont de toi ? En tout cas, j'aime beaucoup leur puissance.
Syl, j'adore ton deuxième poème !
Aujourd´hui, je prends un peu de repos. Je viens me ressourcer auprès de vos mots. Tout à l'heure, je fermerai les yeux et les garderai en mémoire qui me les renverra comme un miroir. Demain, je reviendrai et vous donne rendez-vous pour n'importe quel jour à venir. Ce sera avec un grand plaisir.
Filbett336
Bon conseiller
Filbett336
Dernière activité le 09/11/2022 à 13:14
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C'est les meilleurs écrits MelanchoLila, Ton texte m'a inspirer. Garde cette spontanéité
Bonne nuit
Syl
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Un vent du fleuve vaguant au delà des océans
Utilisateur désinscrit
@ Nreath : Oui c'est bien mes textes. Je te remercie =) j'écris souvent avec passion, "à vif". C'est généralement de l'écriture automatique. C'est un peu long mais c'est ainsi qu'ils sortent.
Utilisateur désinscrit
Melancholila, bravo, c' est tout ce que j' aime, continue, surtout.xxl
Utilisateur désinscrit
Je suis content d'être un homme.
Ce n'est pas simple, ce n'est pas facile, joies et peines se succèdent, lucidité et folies se battent en duel, je crie, je pleure, j'insulte le ciel, je respire et parfois je manque d'air mais je regarde ma mère et mon père, je regarde ma femme et mes enfants, je regarde les gens et je ne veux pas couper le fil de mon destin, je veux aller jusqu'au bout du chemin.
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Utilisateur désinscrit
Bonjour, à toutes et tous !
J'écris depuis l'âge de huit ans. D'ailleurs, si l'on veut faire la genèse de ma maladie, il faudrait remonter jusque-là.
J'ai commencé avec mon bic bleu de l'école par inscrire des phrases isolées sur le grand carton blanc du miroir qu'avaient un jour acheté mes parents. Puis j'ai ajouté toutes sortes de textes dans mon escarcelle : des poèmes, des histoires en musique et pour enfants, des nouvelles et aujourd'hui, j'ai aussi commencé un roman assez étonnant puisque c'est un polar et que jusqu'à présent j'écrivais plutôt du poétique, de l'autobiographique et de la romance. Mais je me sens devenir de plus en plus écrivain, même si je ne suis pas édité et que cela n'est pas mon but - à l'heure actuelle je m'oriente vers la recherche en psychologie.
J'aimerais beaucoup vous lire, j'aimerais pouvoir partager ensemble nos écrits en toute simplicité et pour vous encourager, je poste un poème qui raconte un moment important de ma vie.
Bien à vous !
L’épée
Armée d'une épée qui tranche la peur et le mensonge, remet inexorablement coup après coup le cœur à l'épreuve, le courage n'a qu'un unique choix : grossir toujours plus que l'angoisse et la douleur qui ne cessent de grandir, un torrent qui frappe les paupières le matin et s'engouffre dans l'obscurité du sommeil inquiet ! La tête ne dort pas, le guerrier ne se repose pas... Les trêves sont courtes, l'immobilité de la rage
est fébrile, la guerre fait fureur ! L'esprit croit en la force, vaine puissance de la destruction et l'amour pleure. Homme de cœur, être de peur, regarde au loin le drapeau blanc de la paix, desserre ta main de la colère et du glaive. Alors, un peu de temps, un matin tu as posé tes doigts blessés sur la poitrine gonflée de pitié de ton amie et elle t'a sauvé. Tu n'avais plus peur que de la perdre et tu as bu l'eau de ses pensées. Ô guerrier, tu as rangé l'épée et jusqu'au fourreau, les armes sont retournées à l'immobilité. Tout est redevenu facile comme lorsque tu étais enfant, insouciant, confiant.
Nora