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830.000 Français sous ventilation à cause des apnées du sommeil
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Utilisateur désinscrit
Bonsoir @JulienP !ou plutôt bonjour puisque vous ne verrez mon commentaire que dans la journée. je fais de l'apnée du sommeil depuis 8 ans au moins,mais n'en fait que 10/h donc,l'appareil n'est pas nécessaire.il aurait fallu que j'en fasse minimum 20/h. bien amicalement
Utilisateur désinscrit
bonjour JULIEN,
je suis sous ventilation et ceci grâce à ma femme que je réveillais inconsciemment dans mon sommeil
car je ronflais bruyamment et respirai au bout de quelques minutes,ma respiration étant bloquée.j'ai été voir mon médecin habituel qui a fait venir chez moi 1 spécialiste qui m'a remis 1 appareil respiratoire durant quelques semaines pour 1 évaluation.il est revenu au bout de quelques semaines,et il s'est avéré qu'effectivement j'avais vraiment besoin de cet appareil après avoir retiré la puce qui indiquait les normes de coupure de respiration.il a constaté beaucoup de progrès,mais hélas,je dois mettre le respirateur tous les soirs au coucher!!! depuis que j'ai l'appareil,ma femme est rassurée et passe de bonnes nuits.je dors moi-même très bien,et suis heureux que ma femme ne soit plus angoissée!!! il ne faut pas hésiter à consulter son médecin surtout si l'on dort mal et que l'on est seul.voilà JULIEN mon petit commentaire qui,je l'espère sera de bon conseil aux membres de CARENITY.bonne journée à tous.renardeau75.
belfegor18
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belfegor18
Dernière activité le 10/08/2024 à 12:11
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3 059 commentaires postés | 4 dans le groupe Recherche et liens utiles - Apnées du sommeil
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Ami
Bonjour à tous, je viens cautionner votre commentaire @renardeau75 - suite au dépistage de ma BPCO mon pneumologue m'a prescrit un appareil (mais je n'ai pas choisi le prestataire moi-même, appel direct du docteur !), qui a effectivement "allégé" mes nuits. Certes, avec mon "armada" médicamenteuse j'arrivais à "dormir", mais dans de mauvaises conditions et avec des apnées sévères. Maintenant tout est rentré dans l'ordre, la surveillance est régulière ; reste que... l'appareil fait un peu "plongée sous marine", mais que celui dont parle Julien - OAM - ne pourra m'être destiné ayant, depuis mon diabète, pris un sérieux coup de détérioration et fragilisation de ma dentition. Enfin, cela fait un plus à mettre sur le compte de mon cher (cher) diabète ! Maintenant le coût du tarif annuel des prestations variant d'un prestataire à l'autre, d'un pays à un autre, reste au modèle d'à peu près toutes ces prestations dont nous bénéficions, et où à certains postes beaucoup d'économies pourraient être faites !
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Belfegor18
Micgir
Micgir
Dernière activité le 10/09/2020 à 08:02
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3 commentaires postés | 1 dans le groupe Recherche et liens utiles - Apnées du sommeil
Je suis moi-même appareillée. Si l'Appc permet de se sentir mieux avec un sommeil meilleur, il peut avoir des effets indésirables au niveau cardiaque : troubles du rythme avec le temps. Il faut être vigilant car on ne s'en rend pas compte assez vite.
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Mic
coco46
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coco46
Dernière activité le 14/01/2023 à 10:27
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20 commentaires postés | 18 dans le groupe Recherche et liens utiles - Apnées du sommeil
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Personnellement, je peux vous dire que je n'ai pas supporté le masque plus de 40 jours. Par contre de 30 apnées/h je suis redescendu à 1 ou 2 avec des choses très simples et cela marche depuis bientôt 2 ans.
Je ne bois plus une goutte d'alcool après 16h.
Je fais de l'exercice 2 ou 3 fois par semaine.
Je fais un repas très léger le soir du style une tranche de jambon cuit et un Yaourt.
Je fais des exercices de musculation de la langue et je chante fort quand je peux.
Enfin je dors avec un Posiball qui est un dispositif très simple que l'on met dans le lit et qui me dissuade de dormir sur le dos.
Alain Sulin
Alain Sulin
Dernière activité le 25/03/2024 à 10:21
Inscrit en 2013
4 commentaires postés | 1 dans le groupe Recherche et liens utiles - Apnées du sommeil
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BONJOUR
je fais depuis 11 ans des apnées du sommeil qui ont eté diagnostiquées par des endormissements lors de conversation avec des clients associés à une fatigue extréme (30 apnées par heure lors de l'enregistrement nocturne effectué pour confirmer le diagnostic ). le traitement par machine a permis de faire disparaitre fatigue et endormissement et par la suite un nouvel enregistrement a montré 5evenements d'hypopnée ou d'apnée par heure . j'ai suivi scrupuleusement mon traitement et j'ai dans l'année qui vient de s'écouler maigri de telle facon que d'un IMC de 30 (obése) je suis revenu à un IMC de 25 donc normal De façon concomittente j'ai repris une activité physique quotidienne (marche course a pied velo et musculation ). le pneumologue qui s'occupe de mon dossier m'a recemment appelé pour me dire que les pressions peu élevées utilisées par la machine le laissaient penser que celle ci n'etait peut etre plus necessaire il m'a demandé d'arreter de l'utiliser et m'a donner un RDV pour un nouvel enregistrement nocturne ambulatoire quinze jours apres l'arret d'utilIsatIon de la machine je n'ai ressenti aucune réapparitIon de fatigue ou d'endormissement dIurne au terme de ces 15 jours d'arret de traItement . Cet enregistrement nocturne ambulatoire a montré la persIstance de 15 évenements heure (sans traitement )ce qui est mieux que les trentes du début du traitement cependant ces apnées, hypopnées s'accompagnent de désaturation importante raison pour laquelle le conseil medIcal a été de maintenir le traitement par machine : "aIrsense 10 autoset elite" j'aI donc maIntenant ce type de machine et en regardant sur internet je constate qu'il existe des humidIfIcateurs . je ressens quelque sécheresse de nez la journée accompagnée de "goutte au nez " je me demande si un humidIfIcateur serait Indiqué (l'achat de l'humidifIcateur est autour de 100 euros ) si des utilIsateurs ont cette meme experience pouvez vous me le faire savoir ? et quelles sont les contraintes liées à l'utilisatIon d'un humidIfIcateur faut il changer le tuyau d'arrivée d'air comprimé l'humidificateur est il pris en charge par la SS ? etc... mercI pour votre aIde et vos conseils d'utilIsateurs
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AlainSuline
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Julien
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Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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10 075 commentaires postés | 59 dans le groupe Recherche et liens utiles - Apnées du sommeil
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Le nombre de malades appareillés devrait atteindre 1 million en 2016 et les coûts dépasser le milliard d'euros.
L'apnée du sommeil est de mieux en mieux dépistée et traitée. En 2014, ce sont 828.047 malades qui ont mis chaque nuit un masque respiratoire les reliant à une machine de ventilation en pression positive, soit 15 % de plus que l'année précédente d'après un rapport de l'Assurance-maladie. Ils étaient 550.000 en 2012 et deux fois moins en 2006.
«L'apnée du sommeil, autrement dit les pauses respiratoires prolongées (de plus de 10 secondes) pendant que l'on dort, concerne 5 % de la population, mais tous ne sont pas diagnostiqués», précise le Dr Frédéric Le Guillou, pneumologue à La Rochelle et président de l'Association BPCO (broncho-pneumopathie chronique obstructive). Avec des conséquences majeures pour la santé et la qualité de vie. Y compris celle des proches. Les chutes de l'oxygénation s'accompagnent de reprises inspiratoires très bruyantes, et ce sont bien souvent ces ronflements puissants qui réveillent les conjoints et motivent les consultations.
Mais l'impact du syndrome d'apnée du sommeil est surtout pour le malade. D'abord la fatigue et la somnolence diurne. Elles sont la conséquence directe d'un «mauvais sommeil» dû aux micro-éveils qui accompagnent l'asphyxie. Ensuite les troubles de la concentration et de la vigilance, qui peuvent entraîner des accidents, que ce soit au travail ou sur la route.
Changement spectaculaire
«La plupart des malades se recrutent parmi les ronfleurs, mais tous les ronfleurs n'ont pas d'apnée du sommeil», précise le Dr Yves Grillet, vice-président de la Fédération française de pneumologie.
Une fois le diagnostic confirmé par des examens spécifiques et le diagnostic de BPCO écarté, les malades qui l'acceptent (environ 85 %) peuvent être placés sous ventilation en pression positive (PPC). Dans les autres cas, à condition que l'apnée ne soit pas trop sévère et que l'état mandibulaire et dentaire le permette, une orthèse d'avancée mandibulaire (OAM) peut être proposée. Elle dégage le pharynx en avançant la mâchoire inférieure. Dans ses propositions pour 2016, l'Assurance-maladie espère aboutir à «un transfert progressif de 20 % des traitements par PPC vers un traitement par OAM (orthèse d'avancée mandibulaire)» en en remboursant la pose, s'il s'agit du premier traitement proposé, ce qui n'est pas le cas actuellement.
Reste que c'est d'abord la PPC qui a fait la preuve de son efficacité. «Le changement est spectaculaire, témoigne le Dr Grillet. En quelques jours, parfois dès la première nuit, les patients dorment bien, ils se réveillent frais et dispos.» De surcroît, les études ont prouvé que la PPC réduisait le risque d'accident cardio-vasculaire, nettement augmenté dans l'apnée du sommeil. Les cardiologues se sont même aperçus que certains hypertendus chez qui le traitement antihypertenseur ne marchait pas bien souffraient en réalité de ce syndrome.
Des capteurs qui font polémique
Même si la PPC est efficace, le sujet de la télésurveillance automatique des données enregistrées par les machines de ventilation, pour améliorer la qualité des soins, est très polémique. Les ministères de la Santé et du Budget ont mis le feu aux poudres, en publiant le 22 octobre 2013 un arrêté conjoint pour conditionner le remboursement de la PPC à la preuve que la machine est bien utilisée par le patient, grâce à des capteurs qui transmettent automatiquement les données. Le texte définit ainsi des seuils d'efficacité, avec un nombre minimal d'heures d'utilisation. Le président de la Fédération française des associations et amicales de malades insuffisants ou handicapés respiratoires (FFAAIR), Alain Murez, porte l'affaire devant le Conseil d'État et met en garde contre un glissement pernicieux: «Après les malades apnéiques viendra le tour des diabétiques qui ne se seront pas soumis à un programme de nutrition jugé suffisant pour faire baisser leur glycémie, ou encore les hypertendus, voire les asthmatiques, qui n'auront pas pris régulièrement leur traitement.»
En novembre 2014, le Conseil d'État a annulé cet arrêté. En réalité, le Conseil d'État ne s'est pas prononcé sur le «bien-fondé de ce mécanisme» mais sur la voie choisie, estimant qu'il aurait fallu passer devant le Parlement. Et l'idée d'une régulation plus rigoureuse n'est pas absurde car la France semble bien généreuse par rapport à ses voisins européens, à services équivalents.
En 2012, déjà, alors que les bénéficiaires de PPC n'étaient encore que 550.000, l'Assurance-maladie s'étonnait de l'écart de tarif annuel de traitement par la PPC entre la France (1105 €) et l'Allemagne (de 250 à 610 €), selon la caisse et le type d'appareil. «La France a décidé de privilégier la qualité, et le patient est libre de choisir son prestataire et d'en changer s'il le souhaite, alors que le choix est limité par appel d'offres en Allemagne», explique le Dr Le Guillou. Ce qui explique peut-être l'écart de prix entre les deux pays.
Source : Le Figaro Santé