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Très souvent, le patient ne se rend pas compte de ses apnées nocturnes et, il n'en prendra connaissance que beaucoup plus tard. C'est pourquoi les remarques de ses proches peuvent alors amener le patient à consulter plus rapidement.
Le médecin évalue l'impact des apnées sur la vie quotidienne, en interrogeant le patient sur la qualité de son sommeil, sa somnolence pendant la journée, sa fatigue, etc. Grâce aux témoignages des proches, et notamment du/de la conjoint(e), il est possible de préciser l'intensité des ronflements, la présence ou non d'arrêts respiratoires, ou de reprises inspiratoires brusques.
Le médecin cherche également à connaître d'éventuels antécédents d'apnées du sommeil dans la famille du patient.
Un test clinique pour confirmer le diagnostic des apnées du sommeil
Un examen clinique est ensuite réalisé afin de vérifier au niveau de la bouche, du nez et de la gorge, l'existence éventuelle d'obstacles évidents qui pourraient obstruer les voies respiratoires, comme de grosses amygdales, ou une langue de taille importante.
Afin de confirmer le diagnostic, et d'évaluer sa gravité, le médecin prescrit un examen appelé polysomnographie. Ce test enregistre pendant la nuit la respiration pour évaluer :
- la quantité d'air qui rentre et sort des poumons ;
- la quantité d'oxygène dans le sang ;
- la fréquence cardiaque ;
- l'activité cérébrale afin de déterminer si le patient est éveillé ou endormi, et d'identifier les stades de sommeil léger ou profond ;
- le nombre de micro-réveils par heure.
Dernière mise à jour : 07/07/2017
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