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Le sentiment de honte est caractéristique de cette pathologie…
La grande majorité des personnes touchées par l’herpès génital en parle très difficilement à leur entourage. Même avec les professionnels de santé, la discrétion est de rigueur. Dans les pharmacies par exemple, les patients ont tendance à simplement tendre leur ordonnance et à ne jamais poser de question.
Ce sentiment de gêne est lié au fait que cette maladie appartient à l’intimité du patient. Qui plus est, l’herpès génital est encore perçu comme une maladie honteuse. Il est donc difficile pour une personne atteinte d’en parler à ses proches et même aux professionnels de santé. Aborder le sujet avec son partenaire peut aussi être compliqué du fait de l’épidémiologie complexe de la maladie qui laisse libre cours à toutes les interprétations.
… et aggravé par un manque d’informations
Aujourd’hui, l’herpès génital est une maladie à laquelle le grand public est très peu sensibilisé alors que paradoxalement environ 36 000 nouveaux cas sont diagnostiqués en France par an.
Beaucoup de personnes en ont entendu parler mais elles sont peu nombreuses à avoir une connaissance précise de cette pathologie. D’ailleurs, la moitié des patients touchés par un herpès génital ne consulte pas leur médecin. Les raisons sont nombreuses : sentiment de gêne, ignorance des traitements disponibles …
Des efforts d’information et de sensibilisation doivent donc encore être effectués afin de dédramatiser l’herpès génital et de libérer la parole des patients qui ont souvent un besoin important d’échanger avec d’autres, notamment sur les symptômes des poussées ou sur les risques de contamination.
Toutefois, il ne s’agit pas, dans la très grande majorité des cas, d’une maladie grave. Aussi faut-il dédramatiser.
Source : E-sante.fr
Dernière mise à jour : 05/09/2019
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