L’herpès génital reste aujourd’hui une maladie dont on ne parle pas facilement. La discrétion est de rigueur et le silence prévaut même avec les professionnels de santé. Cela s’explique notamment par la peur d’être jugé, bien souvent accompagnée d’un sentiment de honte. Ce tabou autour de l’herpès génital, aggravé par les idées reçues qui circulent autour de cette maladie, peut entraîner un retard dans la prise en charge des patients ou une prise en charge inadaptée.
Les structures existantes pour libérer la parole des patients
A l’heure actuelle, il existe peu de structures d’écoutes dédiées aux patients concernés par l’herpès génital. Mais plusieurs initiatives peuvent les aider à sortir de leur isolement, à s’entraider et à mieux s’informer.
- Les communautés de patients en ligne.
Les communautés de patients en ligne comme Carenity permettent aux patients de se sentir moins seuls en échangeant avec d’autres personnes elles aussi concernées par l’herpès génital. Ces communautés de patients en ligne restent aussi un excellent moyen de s’informer sur la prise en charge de leur pathologie et de s’entraider.
- La Journée nationale de lutte contre l’herpès génital.
Organisée chaque année le 20 novembre, la Journée nationale de lutte contre l’herpès génital est l’occasion de sensibiliser le grand public à cette pathologie et aux patients d’en parler plus facilement à leur entourage.
En 2014, un bus aménagé en point d’information et de prévention a été à la rencontre du public dans 3 grandes villes françaises (Paris, Lille, Toulouse). A son bord, des gynécologues et des dermatologues ont eu à cœur d’informer le public, de briser certaines idées reçues et de dédramatiser cette maladie.
- Un numéro vert dédié : 0 800 437 437.
Ce numéro vert permet aux patients de poser des questions et de s’informer sur l’herpès génital. Ce service est ouvert du lundi au vendredi de 9 heures à 18 heures. L’appel est gratuit depuis un poste fixe.
Dernière mise à jour : 27/08/2018
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