L’herpès chez le nouveau né : des conséquences potentiellement graves.
Le fœtus et le nourrisson ayant un système immunitaire immature, l’infection par l’herpès peut avoir des conséquences potentiellement graves mettant leur vie en danger (séquelles neurologiques, inflammation des méninges, risque de mortalité élevé dans certains cas…)
Au-delà de ces complications parfois graves, les risques de contagion de la mère à l’enfant peuvent être élevés dans certains cas. On estime ainsi que la fréquence de l’herpès néonatal est de 1 / 10 000. Mais ce risque d’herpès néo-natal atteint 50% en cas de primo-infection herpétique au moment de l’accouchement.
Comment limiter les risques de transmission de la mère à l’enfant.
Une femme ayant déjà eu des poussées d’herpès doit le mentionner à son médecin dès le début de la grossesse. En cas de douleur du type démangeaisons ou brûlures sur la zone génitale, il est nécessaire d’en parler tout de suite à son médecin qui pourra alors prescrire un traitement adapté.
Avant l’accouchement, l’équipe médicale peut aussi décider d’effectuer une césarienne afin d’éviter que l’enfant soit au contact des sécrétions vaginales infectées. Cette décision n’est évidemment pas systématique et dépend de nombreux facteurs : antécédents, fréquence des poussées d’herpès…
Traitements possibles de l’herpès néonatal
Le traitement de l’herpès néonatal est d’abord préventif. Des traitements par antiviraux peuvent aussi être administrés de façon précoce. Ces derniers ont beaucoup amélioré le pronostic en évitant souvent des complications graves comme la méningo-encéphalite.
Source : Ameli-sante.fr
Dernière mise à jour : 04/02/2017
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