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Patients Trouble bipolaire
Troubles bipolaires, j'ai quelques questions au sujet des traitements
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JohnnySmith
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JohnnySmith
Dernière activité le 21/11/2024 à 15:29
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38 commentaires postés | 32 dans le forum Trouble bipolaire
21 de ses réponses ont été utiles pour les membres
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Bonjour,
Les psychiatres prescrivent et les patients prennent leur médication. Réfléchir c est commencer à désobéir.
J'ai pas fait médecine, mais si vous avez été hospitalisée en août pour état maniaque? il me semble que la recommandation c est 7 mois d antipsychotique et certainement à une certaine posologie. On pourrait remplacer l abilify par un autre antipsychotique mais les effets secondaires que vous décrivez sont communs à tous les antipsychotiques.Certains supportent tres bien l abilify. Après le diminuer c'est peut être pas évident, l effet recherche est d éviter d avoir deux épisodes maniaques trop rapprochés, il y a certainement une posologie minimale à respecter. Je pense que votre psy suit les recommandations.
Le lactimal je vois ça comme le thymoregulateur pour bipolaire tendance dépressive, il me semble qu il est nécessaire d en prendre des mois pour que ce soit efficace. En plus on l introduit très progressivement, risque de réaction cutanée rare mais grave.
Après je pense comme vous, je suis réticent à prendre un traitement qui perturbe le sommeil pour traiter un trouble bipolaire cela me semble le comble. Les effets secondaires sont indiqués sur la notice des médocs, ou sur internet. Je pense que seuls les plus fréquents et les incompatibilités de traitements sont à vérifier et tenir compte. Beaucoup d effets secondaires ressentis diminuent au bout de quelques semaines .
Sur les dernières décennies il n y a pas vraiment d évolution dans les médicaments psychiatriques, à part ce que l on appel les anti psychotique de nouvelle génération, donc les médicaments et leurs effets secondaires sont connus. Mais les recommandations d usage changent souvent. Après une fois que le médoc est agréé je ne vois pas beaucoup l intérêt des laboratoires à faire des études sur leurs effets secondaires à tres long terme. Le dernier gros problème était la depakine pour les femmes. Les études sur des décennies necessitent de créer des cohortes et de les suivre, ça coûte, c est tres peu fait, c est tres difficile, les cocktails de medocs changent, certains membres de la cohorte disparaissent, c étaient certainement pas les plus en forme et cela fausse les statistiques. La fondation fondamental a créé plusieurs cohortes ces dernières années. Ce qui est connu en dehors des accidents de médication, c est que tous ces médocs favorisent le syndrome métabolique : obésité, hypertension, diabète qui a la base est déjà favorise par le trouble bipolaire lui même. Je crois aussi qu il est reconnu qu une part de la baisse de l espérance de vie est due aux traitements bien que l on ne puisse pas distinguer la prise des médocs des autres causes.
Les psychiatres ne sont pas des médecins, il ne surveillent ni votre tension, ni votre poids, certains médocs nécessitent des prises de sang régulières qui ne sont pas toujours prescrites, certains AD nécessitent des electrocardiogrammes. Je pense qu ils ont un dilemme psy, c est du doublebinding, ils nevrosent, ils refoulent, ils savent très bien bien que ces médocs posent des problèmes, mais leur travail se limite souvent à la prescription et au suivi de la posologie de traitement, d où parfois des réponses laconiques aux inquiétudes des patients sur leur traitement.
La psychiatrie qui tient compte de l ensemble de l environnement du patient, qui ne se limite pas à de la prescription médicamenteuse, et qui rend son autonomie à la personne devant le psychiatre, c est le nouveau concept de la psychiatrie idéale, et cela restera sûrement un idéal pour beaucoup.
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annitonia
annitonia
Dernière activité le 17/11/2024 à 13:54
Inscrit en 2023
5 commentaires postés | 5 dans le forum Trouble bipolaire
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@JohnnySmith Merci beaucoup pour votre réponse.
« Les psychiatres prescrivent et les patients prennent leur médication. Réfléchir c est commencer à désobéir. »
Je trouve ça d’une tristesse extrême, et personnellement ça me donne un peu envie de les avaler tous, mes cachetons, en même temps, de lire des choses comme ça, ou bien quand je sors de chez le psychiatre. C’est généralement un rdv qui me mine le moral. De quelques jours avant à quelques jours après.
Qu’on me donne du lamictal en plus ou qu’on augmente la dose du lithium n’y changera rien. Ils pensent molécules et biologie, mais ils oublient le contexte.
Moi, j’ai l’impression que plutôt que de suivre des recommandations, mon psychiatre fait au doigt mouillé, et en fonction de la façon dont se passent les entretiens, et comme j’ai tendance ces derniers temps à lui rentrer dans le lard… résultat je me prends plein de neuroleptiques dans la tronche. Ce n’est peut-être mon ressenti mais il est ce qu’il est. J’ai tendance à voir cette relation comme avec les profs au collège qui vous « saquent » quand vous tenez pas totalement en place en classe, ce qui rejoint votre premier commentaire, où vous parlez de « désobéir »… dans un contexte où il devrait être question de soin quand même à la base plutôt que d’obéissance.
Pour les effets secondaires, surtout à long terme, je ne trouve pas ça normal que les psychiatres nous mentent et nous cachent des choses, ne serait-ce que parce que savoir ce qu’on risque permettrait, si on le souhaite et qu’on le peut, d’organiser une sorte de prévention au niveau par exemple de l’alimentation (boissons, aliments bons pour le foie, les reins ou que sais-je). Alors que le circulez y a rien à voir (+/- des ricanements), d’une, ne permet pas ça, puisqu’on rate l’info, de deux, est un total manque de compassion/soutien dans ce qui nous attend/arrive. De plus, en ce qui me concerne, c’est très mauvais pour l’estime de soi, puisque j’arrive à trouver des sources qui témoignent de réels problèmes, puis je remarque de réels problèmes sur moi-même, mais cela n’est pas pris au sérieux, et dénigré par le « soignant » en face de moi qui est censé m'aider. Alors, je doute, moi, contrairement à lui. Et je me sens honteuse face à sa réaction. Mais avec du recul, je trouve ça juste nul.
Après, je sais, le monde dans lequel on vit n'est pas parfait, pour tout un tas de choses... Il faut faire avec, mais je pense que j'ai plus de mal que beaucoup de personnes à accepter cela. D'où mes nombreuses hospitalisation, probablement.
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Pour ou contre un traitement pour soigner les troubles bipolaires ?
ChriChrid'amour
Bonjour, http://www.psychomedia.qc.ca/tests/dsm-iv/bipolaire.
Tu peux consulter l'intérêt du test, perso moi je n'ai pas été testée.
D'après la psychiatre, les bipolaires ont tendance à faire un virage maniaque au printemps.
Dans l'euphorie, la personne bipolaire a tendance à perdre le sommeil, le plus embarrassant c'est qu'elle n'est pas fatiguée pour autant.
"Sors toi les doigts, motive toi et ca repart", jusqu'à la prochaine...:ces remarques désobligeantes ne servent à rien, ça ne fonctionne pas comme ça la bipolarité, il faut bien sûr essayer de se"mettre des coups de pieds au cul", il faut surtout se faire aider par qqn avec qui on peut échanger, exprimer ses sentiments et qui soit à votre écoute.
Bon courage à toi, n'hésites pas à revenir vers moi, je t'aiderais si je le peux et bien sûr si je ne sombre pas à nouveau dans le cœur obscur.
Mes amitiés
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ChriChrid'amour
Bonjour, http://www.psychomedia.qc.ca/tests/dsm-iv/bipolaire.
Tu peux consulter l'intérêt du test, perso moi je n'ai pas été testée.
D'après la psychiatre, les bipolaires ont tendance à faire un virage maniaque au printemps.
Dans l'euphorie, la personne bipolaire a tendance à perdre le sommeil, le plus embarrassant c'est qu'elle n'est pas fatiguée pour autant.
"Sors toi les doigts, motive toi et ca repart", jusqu'à la prochaine...:ces remarques désobligeantes ne servent à rien, ça ne fonctionne pas comme ça la bipolarité, il faut bien sûr essayer de se"mettre des coups de pieds au cul", il faut surtout se faire aider par qqn avec qui on peut échanger, exprimer ses sentiments et qui soit à votre écoute.
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annitonia
annitonia
Dernière activité le 17/11/2024 à 13:54
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5 commentaires postés | 5 dans le forum Trouble bipolaire
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Explorateur
Bonjour,
Diagnostiquée bipolaire en 2018 (1ère BDA d’après la terminologie de l’époque en 2013), je suis sous Teralithe 800 mg + Abilify 15 mg depuis plus de trois mois (dernière hospitalisation en Août 2023, autres combinaisons chimiques auparavant).
Ce dernier traitement à cette dose de 15 mg, me fait dormir,mais trop selon moi (c'est allé jusqu'à 13 heures par nuit plusieurs jours d'affilée), et coupe mon élan, entre autres choses.
Mon psychiatre actuel veut donc que je prenne le Lamictal pour contrer (en quelque sorte) cet effet de l'Abilify et me booster (si j'ai bien compris).
- Pourquoi dans ce cas ne pas diminuer tout simplement la posologie de l'Abilify?
- Pourquoi, plutôt que de toujours ajouter des traitements supplémentaires, ne pas tenter d'autres actions non médicamenteuses ? activité physique régulière, alimentation, trouver des idées pour moins penser ou penser différemment aux crises précédentes car cela me mine le moral et me freine également, écrire sur ce sujet, rdv avec une psy deux fois par mois... c'est ce que je fais, et ça va un peu mieux, sans Lamictal pour l'instant, mais mon psychiatre souhaite quand même ajouter le Lamictal et conserver l’Abilify à 15 mg.
- Pourquoi quand je lui parle de mon cas particulier, quand il est question du Lamictal, mon psychiatre se met à me parler d'autres patients dont le profil n'a rien à voir avec le mien (selon moi) : exemple : patient en dépression lourde pendant 6 mois avec idées suicidaires : "on ne peut pas ne rien lui donner pour prévenir/contrer la dépression ». Peut-être... En quoi cela justifie-t-il de m'ajouter également ce traitement, à moi qui ne suis pas dans cette situation?
- Si l'idée dans le refus de diminuer l’Abilify est de ne pas provoquer de nouvelles crises, alors pourquoi ne cherche-t-on pas surtout à mieux maitriser le sommeil (c'est vraiment LE signe précurseur chez moi, sur 6 crises, certaines ont commencé sans, certaines avec traitement, par contre aucune n’a commencé sans trouble du sommeil important)?
- Pourquoi aucun des différents psychiatres que j’ai pu consulter ne m’a averti que le Lamictal peut empêcher/retarder le sommeil ?
Qu'il faut, peut-être, le prendre le matin de préférence? Tester les deux (matin et soir), si jamais on constate ce genre de problèmes? Je comprends bien qu'ils ne peuvent pas me transmettre oralement la liste de tous les effets possibles, et que c'est du devoir du patient de s'informer également de son côté, mais dans le cadre du trouble bipolaire, prescrire un traitement qui peut provoquer des insomnies n'est-il pas un peu risqué et allant à l’encontre de l’effet souhaité? Je ne pense pas être la seule personne avec bipolarité pour laquelle les crises se déclenchent et s’amplifient par manque de sommeil.
- Pourquoi, quand je lui pose la question, mon psychiatre me dit que je peux conduire avec ces traitements, à ces doses, alors que j'ai des micro-vertiges fréquents, et l‘impression d’avoir des réflexes au moins autant diminués que si j'avais bu, ce qui est interdit au volant, et accessoirement, augmente de façon non négligeable le risque de tuer/blesser quelqu'un ou de se tuer/blesser soi-même
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- Pourquoi ces réactions des psychiatres à l'évocation d'effets secondaires suspectés des traitements (de type problèmes de déglutition/dysphagie qui durent depuis plus de 2 ans, avec examens ORL, fibroscopie oesophagienne, manométrie oesophagienne) ? : minimisation, rires, "oh, ça va, vous n'êtes pas la seule, j’ai pleins d’amis concernés" (au passage, je ne sais pas ce qui est sous-entendu par cette dernière phrase. Ce n'est pas grave car « fréquent »? (ce raisonnement n'a pas de sens selon moi : être agressée/violée : pas grave car fréquent ? mort d’un proche : pas grave car fréquent ? sa propre mort qui approche : pas grave mais alors pas du tout car de toute façon on meurt tous ?)