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Une nouvelle piste pour prévenir le diabète de type 1
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NICKITA03
Bon conseiller
NICKITA03
Dernière activité le 28/11/2024 à 15:01
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Donc si j'ai bien compris car c'est tout de même un peu technique et scientifique pour moi, les lymphocytes T17 seraient responsables du diabète en s'attaquant à notre système immunitaire. Il suffirait de les "cibler" avant qu'elle détruisent les cellules bêta.
Mais comment peut-on savoir si on va développer un diabète quand personne dans sa famille en est atteint ? On ne peut pas faire de prévention dans ce domaine, ou un autre d'ailleurs.
Je suis sceptique ou alors quelque chose m"échappe.
Bon je crois que c'est dans un futur lointain la découverte inespérée et tant attendue pour nous.
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Nickie
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Bonjour @Nickita03,
Le repérage des personnes susceptibles de devenir diabétiques de type 1 est encore le problème majeur dans toutes les stratégies visant à enrailler les mécanismes d'auto-immunité impliqués dans cette maladie. Expérimentalement, les souris NOD deviennent toutes diabétique de type I, ce qui simplifie les choses.
De cette difficulté, se développent des recherches pour trouver des indicateurs les plus précoces possibles marquant le début de la maladie. Il faudrait cependant que ce marqueur soit d'une détection aisée et très peu onéreuse, pour l'inclure dans le bilan post-natal, par exemple.
En attendant, le meilleur indicateur reste l'apparition de la maladie elle-même (on figerait le diabète dans un état "léger", une sorte de lune de miel permanente) ou la détection d'auto-anticorps chez les sujets à risques (frères et sœurs du patient, enfants du patient) chez qui, en intervenant avant la manifestation clinique (polyurie, soif intense...), on conserverait la quasi-totalité de la masse des cellules sécrétrices d'insuline, empêchant ainsi l'apparition de la maladie.
Je me demande si l'action de ces futurs médicaments sera définitive, ou s'il faudra prendre à vie ces traitements immuno-régulateurs sous peine de reprise de l'autodestruction. A suivre.
Cordialement.
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Julien
Bon conseiller
Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune dans laquelle le système immunitaire s’attaque aux cellules bêta pancréatiques qui produisent de l’insuline. La conséquence est une déficience en insuline et une hyperglycémie. Cette maladie se développe chez des personnes prédisposées génétiquement, mais des facteurs environnementaux pourraient être impliqués. Actuellement, le diabète de type 1 est traité par insulinothérapie, un traitement qui doit se poursuivre tout au long de la vie.
Des lymphocytes T jouent un rôle dans le développement de ce diabète : les lymphocytes T CD8+ et CD4+ Th1 (pour T helper). De plus, les lymphocytes Th17 ont été reliés à des maladies auto-immunes comme la sclérose en plaques. C’est pourquoi leur implication dans le diabète de type 1 a aussi été envisagée. Or les récepteurs RORα et RORγt jouent des rôles critiques dans le développement des cellules TH17.
Dans un article paru dans la revue Endocrinology, des chercheurs de l’université de Saint-Louis et du Scripps Research Institute ont cherché à bloquer le processus auto-immun de destruction des cellules bêta. Pour cela, ils ont utilisé un agoniste inverse des récepteurs RORα et RORγt, le SR1001. Un agoniste inverse est une molécule qui interagit avec un récepteur et diminue son activité.
SR1001 cible des récepteurs des lymphocytes Th17
Les scientifiques ont donné le SR1001 à des souris diabétiques non obèses : les souris NOD, un modèle animal utilisé pour l’étude du diabète de type 1. Ils ont réussi à bloquer les récepteurs avec SR1001, ce qui a réduit significativement le diabète chez les souris ainsi traitées. SR1001 a supprimé la réponse immune, comme la production d’auto-anticorps, et a permis le maintien des niveaux d’insuline. Le processus d’auto-immunité était donc empêché. Même en commençant le traitement après que des dommages aux cellules bêta aient eu lieu, le diabète était prévenu.
Ces données suggèrent que les cellules Th17 ont un rôle dans le développement de la pathologie. Le fait de cibler ces cellules peut aider à trouver des moyens de prévenir la maladie, plutôt que de traiter ces symptômes. En bloquant des récepteurs présents dans les cellules Th17, il est possible d’empêcher le développement de l’auto-immunité. Pour Thomas Burris, auteur de cette étude, ce type de thérapies pourrait ralentir la progression du diabète de type 1 voire éviter une insulinothérapie.
Source : Futura Sciences