Stratégies d’adaptation mises en œuvre pour réduire l’impact du cancer du sein métastatique

Bonjour,

Le choc fut brutal.. En 1 mois, je suis passé à des problèmes respiratoires à un cancer du sein de stade 4 avec des métastases sur les poumons, les os et une tache au cerveau. Un cancer hormono dépendant, je commence donc avec un traitement d'hormonotherapie et d'immunotherapie.

Mais au retour des vacances on m'annonce que le cancer a évolué et que le traitement ne réagit pas sur les métastases donc chimio.

J'ai d'abord été dans le déni puis très vite, après avoir échangé avec ma cousine qui travaille en médecine, j'ai pris contact avec la maison du patient et j'ai commencé des séances de shiatsu puis ensuite toutes les semaines de la sophrologie et du pilâte et tout les mois je vois la psy.

Tous les jours, je marche avec mon chien. Je garde contacte avec mon travail où je mange régulièrement avec les collègues. Je continues d'ailleurs à assister aux réunions du CSE car mon mandat n'est pas suspendu.. Cela me fait du bien de garder contact avec la vie professionnelle.

J'ai lu le livre anti cancer de M. SCHREIBER qui m'a un peu bouleversé. J'ai revu un peu mon alimentation en mangeant plus bio, plus de fruits et légumes et de viande blanche, moins de fromages, viande rouge.

Ensuite ce sont les rencontres avec les bénévoles qui m'ont tous dit que le cancer a une origine émotionnel, des blessures non refermées, un sentiment d'impuissance.. J'ai donc décidé d' écrire mon histoire.. Pourquoi moi ? Revenir sur des moments douloureux.. Pas simple et ensuite quelle nouvelle vie je veux avoir et comment y parvenir.

Ensuite, j'ai régulièrement des phases de bas comme le jour où tout le monde a repris le travail.. J'avais l'impression d'être sur la touche et la psy me dit "non, vous prenez une déviation".. Jolie image. Ensuite, c'est dur de faire de la chimio et de se dire que cela ne fait que ralentir la maladie et non la soigner définitivement...

On m'a conseillé également de donner une intention à mon traitement donc je parle à mes cellules que je demande d'être fortes, au traitement de détruire ces métastases et au cancer de ralentir, de s'endormir comme il l'a fait la 1ère fois car je ne me suis jamais rendu compte que j'avais une tumeur au sein, même ma genico ne l'a pas senti lors de ma visite de l'an dernier et pourtant elle est là depuis un certain temps.

Ensuite la mort, je n'y pense pas.. J'ai la chance d'être bien entourée : famille, amis, collègues.

Voilà où j'en suis depuis l'annonce de ma tumeur le 9 juin et le cancer metastayique le 19 juillet..