Je perds mon élan de vie, est-ce la dépression ?

bonjour Bipo13, Vous connaissez votre maladie et savez ses symptômes. En cela vous n'êtes responsable de rien, et en aucun cas vos proches le sachant aussi, ne peuvent vous le reprocher et vous entourent d'ailleurs. Là, tout est amour pour vous et compréhension. Vous savez que cette maladie est évolutive potentiellement, et que rien n'est gravé dans le marbre, tant pour les symptômes et votre âge qui évolue, comme pour les ajustements de traitement à réflechir lorsque justement vous vous posez ces questions. Peut-être pour vous retrouver dans l'acceptation de ce qui se passe et vous aider à faire avec, mieux aujourd'hui ce qu'il vous semble ne plus être réalisable, vous pourriez revoir le spécialiste qui vous suit ? Vos proches ne peuvent que cautionner votre démarche de soins, et apprécier non seulement de le faire, mais l'assurance de résultats concrets que vous observerez dans un mieux-être potentiel à l'issue. Et vous, vous le sentirez aussi, car l'affection est partagée. Bipo13, vous n'êtes plus jamais seul: vous avez fait faire le diagnostique, vous évoquez simplement des signes qu'il faut continuer et que rien n'est acquis avec ce dont vous souffrez: allez! Soyez confiant, le spécialiste saura vous accompagner, et améliorer pour la situation. Vos doutes sont du questionnement constructif. Il est toujours temps de réévaluer vos besoins avec lui. Là, le moment est venu, n'est-ce pas ? Eric

@SCHMEUH Bonjour, je manque de force ou de courage pour toutes ces démarches. 

Ma femme pense que je n aime pas ma vie avec elle et les enfants d où mon etat dépressif. 

Mais c ma famille comment les quitter ? 

J aimerai etre heureux mais c comme une peur, un blocage en moi.

Mon psy est en congé, je le revois le 27/8.

Merci de votre aide, bonne journée. 

bIPO13, admettez votre chance dans ce cas. Admettez je vous en prie. Moi, je vis seul, sans enfant, je suis divorcé récemment. Et je peux vous assurer que je vous envie d'avoir une famille. Votre femme sait que vous avez un souci et que vous êtes traité. Tenez-vous les coudes en en parlant avec elle, avec eux: de votre état de conscience de ces difficultés où vous savez que la norme d'amour entre vous est difficilement perceptible à cause de la maladie, mais qu'effectivement les uns et les autres vous êtes demandeurs et en capacité de vous donner, en fermant les yeux sur cette difficulté de perception, qui n'empêche rien! Quelle idée de penser à quitter, quand il s'agit de vous reprendre juste: allez consulter au possible, montrez votre volonté, vous vous devez de l'avoir et vous pouvez, vous n'en êtes pas là pour rien: votre femme et vos enfants sont la priorité après vous, et vous montrerez votre capacité à gérer cet aléa certes compliqué car il nourrit vos doutes, quand pour d'autres il ne devrait pas. Ce doute fait partie du mal. Vous le savez. Prenez rendez-vous pour consulter rapidement, même un confrère à votre habituel. S'il n'y en a pas, vous pouvez soit attendre en forçant le trait et vous accorder de le faire parce qu'il le faut pour préserver des choses essentielles entre vous tous, soit vous allez aux Urgences psy, qui pourra toujours faire un bilan, et qui sait, peut-être le contacter quand même pour des raisons impérieuses. Personnellement je vous invite à convenir avec votre psy lors de la prochaine visite, de règles avec lui permettant un contact pour ce genre de problématique, ou pour une thématique qui apparaîtrait urgente. Il doit pouvoir gérer des exceptions.

@SCHMEUH C très gentil de votre part mais en ce moment je m en sens incapable. 

Je dors mal , je suis fatigué, ce cumul depuis des années de dépression est compliqué, vous avez raison il faut se bouger.

J espère aller mieux mais beaucoup de pensées négatives me parasite.

J aimerai vous ressemblez, vous avez tant d d'empathie, c bizarre sue vous soyez séparé de votre ancienne épouse. 

C vrai que des fois je me demande si je suis pas pervers ou masochiste. 

Merci de votre soutien. 

 

@Bipo13 moi aussi je n'ai jamais accepté d'être bipolaire, et au final j'ai arrêté tout les psychotropes avec l'accord de mon psychiatre, de 2008 à 2013 j'en prenais 10 par jours, et en 2016 j'ai arrêté l'anti dépresseur grâce au régime sans gluten, sans lactose et sans sucre. Donc c'est pas moi qui vais vous dire que vous êtes bipo ou non, ma fille me dit que je suis bipo avec des hypo manies ma mère était maniaco dépressive avec des bouffées hallucinatoires et c'était costaud, donc pour moi à la limite je suis dépressive chronique et un peu"trop en forme" quand je sors des dépressions mais pas bipo... D'ailleurs la dernière fois que j'ai vu un psychiatre il m'a dit que j'avais été mal diagnostiquée car je n'avais pas "décompensé"  après l'arrêt des médocs, je suivais une psychogénéalogie avec constellations familiales de 2008 à 2013... Il parait que les surdoués et les hypersensibles sont souvent diagnostiqué bipo par erreur, par contre on arrête pas tout ces médocs sans avic médical ou sinon c'est la case hopital psy direct j'ai trop vu ma mère faire ça. Après la dépression chez moi ça peut durer des années et pas seulement 10 mois, beaucoup de gens confondent déprime et dépression, la dépression on n'a voit pas le bout, c'est compliqué de s'en sortir et on n'a pas d'espoir d'ou les TS... Je peux vous donner des petites astuces pour aider mais pour en sortir c'est compliqué, il y a la méditation qui fait des miracles il parait, la luminothérapie ça aide, moi je cherche tout les soirs 5 trucs positifs qui se sont passé dans ma journée, je fais du reiki, je mange équilibré, je me repose quand j'ai besoin de me reposer. J'ai aussi remarqué que j'étais en dépression quand il fallait que je change quelque chose à ma vie, divorce, changer de boulot, déménager et tant que je ne sautais pas le pas je ne m'en sortais pas, bon courage

@aquarella Bonjour, en ce moment je comprends plus ma vie, c comme s il y avait quelque chose qui m empêchait d etre heureux. 

Là par exemple j ai peur de perdre ma famille.

Je vis reclus sur moi même. 

Je perds confiance. On dirait que le destin s acharne sur moi.

J attriste les miens. 

C comme si toute ma vie j avais à me battre contre moi meme.

J ai peur de blesser ou faire mal.

Je crois sue je suis mauvais et j arrive pas à etre aimable  et sue je lutte contre ça. 

Dr Jekyl et Mister...

Peut-être que je délire ou me complet , pourtant c pas jojo.

Moi aussi je pense que ma mère était bipolaire, elle pleurait souvent, souriait rarement. Rejeter l l'affection. J ai l impression de répéter ça. 

Merci de votre aide en espérant pour vous une très longue stabilité. 

 

Vous savez Bipo13 ce qu'il y a à faire. Faites-le et ne pensez pas vous forcer. Machinalement vous allez constater les liens qui vous unissent familialement. Et vous y retrouverez des moments de joies et d'assurance en conséquence. Faites-vous confiance à vous comme vous leur faites confiance. On ne perd pas sa famille comme ça. Pour ma part j'ai vécu 28 ans avec la même personne, et il se trouve que j'ai rencontré une femme qui me semble dans le déni de sa bipolarité et j'en suis éperdument amoureux, avec les aléas que je vous laisse imaginer: elle a l'âge de bouleversement hormonaux, elle n'est absolument pas traitée, refuse de l'admettre, et les événements d'une histoire d'amour, font et défont ses crises, je la chamboule énormément au point qu'elle doute même de ses sentiments pour moi dans une récente crise, et me laisse en plan sans explication depuis 1 mois maintenant où j'apprends la torture de la patience dans le vide, quand en plus elle m'interdit de rentrer en contact avec elle. Je suis perdu. Vous, vous avez tout, et les bonnes cartes en mains. Faites ce qu'il faut je vous en conjure, ça va revenir, si vous vous donnez le temps au temps. Du moment que vous vous posez ces questions, pour mon humble avis, vous avez la lucidité nécessaire pour remonter la pente, et vous accrocher. Courage, le 27 n'est pas loin de toute façon. A votre contact, j'apprends aussi pour ma vie avec elle. Vous êtes important pour vous-même, et pour tous ceux qui ont la chance d'échanger avec vous sur des vrais sujets de votre condition de vie. Je vous en remercie. Eric

 

@SCHMEUH Vous savez je suis pas au mieux.

J espère que vous retrouverez celle que vous aimez. 

Il y a en moi de la colère, j arrive pas à avoir des rapports apaisés. 

Autrefois je pensais savoir aimer mais maintenant tout est complexe.

Dans cet état je suis toxique. 

J ai longtemps fuit ma personnalité et essayer de faire le bien, mon état s altere, c triste pour moi et les miens. 

Ma vie est angoisse, j espère qu un jour j irai mieux, puisse Dieu m aider et vous aidez.

@Bipo13 bonjour jai pas tout lu mais je vois que tu es au plus mal! Donc il faudrait reprendre contact avec le psy pour réajuster le traitement..ou peut-être prévoir une hospitalisation. 

Jy ai fait 4 sejours je sais que c'est pas marrant là-bas mais c'est peut être une porte de sortie de goût ce mal être !

Savoir aimer semble simple mais c'est toujours un peu compliqué et pour tout le monde. L'essentiel réside dans les actes d'amour que vous réalisez au quotidien pour montrer de l'amour et en recevoir. Pour avoir rencontré une thérapeute de couple avant ma séparation, sachez qu'il y a dans le quotidien et dans ce qui semble anondin des actes de convivialité et de partage familiaux qui entretiennent les sentiments: pensez à partager, échanger, vivre avec eux des moments. Faire des choses pour eux comme pour vous, sont des preuves d'amour. Les moments intimes en sont d'autres, les cadeaux aussi. Effectivement les rapports apaisés facilitent, peut-être avez-vous besoin d'apprendre des méthodes pour atteindre cet apaisement recherché ? La méditation, la sophrologie, le reiki ? Une activité physique, pour ma part, me suffit à retrouver une certaine sérénité et une confiance par la considération et l'épreuve physique effectuée. Moi aussi je recherche l'aide pour supporter ce que vous imaginez de votre côté de ce qui ressemble à une barrière nommée bipolarité, et je prie souvent. Je demande, et autant je remercie pour chaque petit signe de soutien que je perçois comme un message de "Là-Haut"... Vous connaissez l'adage "aide-toi, et le Ciel t'aidera...": c'est tellement vrai quand on y pense, et cela veut tout dire! Autant que nous sommes seuls aussi face à l'adversité qui vous peine ces derniers temps. Je vais vous dire que d'avoir pleuré à chaudes larmes et hurler en criant dans la voiture avec une musique déchirante ou plus criante que moi, pour libérer mon désespoir: sert aussi à me retrouver et m'apaiser, car je me vide de cette colère de l'incompréhension, de la solitude où je me trouve, tout comme vous vous pouvez les vivre mais pour d'autres raisons que les miennes. Pas besoin de croire, ni de croire en un Dieu d'une religion: croyez, simplement, et invoquez silencieusement en fermant les yeux, dans un endroit tranquille, et pensez fortement à la destination d'un soutien divin, et dites-lui comme à nous tous, votre besoin d'aide, comme une bouteille à la mer que vous lancez chaque fois... Et qui reviendra !!! Avec des réponses, vous connaissez "Message in a bottle" de THE POLICE/ STING? Si vous saviez comme j'aimerai lire votre sollicitation, venant de ma compagne qui doit être un peu perdue tout comme vous ! Vous comprenez ? Puissé-je vous apporter quelque ressaisissement,  comme à elle qui aujourd'hui ne souhaite rien entendre. Vous, vous recherchez du soutien au moins, et gardez la conscience de ce qui se passe même quand c'est difficile. Courage. Eric