Bipolarité et vie familiale

Bonjour à tous,

A Aurely: La phase dépressive nous pousse à ruminer, à revenir en arrière sur nos échecs, à vouloir réparer les erreurs.Ca fait partie de la dépresson de tout remettre en cause y compris la relation actuelle...On peut en parler en mp si tu veux.

Il y a un film qui s'appelle "A young adult" avec Charlize Theron. C'est l'histoire d'une journaliste qui retourne dans sa ville d'origine pour reconquérir son premier amour. Elle est persuadé qu'il n'est pas heureux et qu'il sont fait l'un pour l'autre. Sauf que le monsieur est marié, un enfant et a bel et bien tourné la page. Sauf qu'elle est en pleine phase maniaque-délirante, son "scénario"elle le vit toute seule.

C'est vrai que même un mariage, qui est un épisode de bonheur dans la vie de tout en chacun, peut provoquer chez nous une phase dépressive. C'est sûr que le conjoint après il ne comprend pas car il croit que maintenant qu'on est marié, maintenant qu''il est dans notre vie cela devrait suffire à aller mieux. Hélas ce n'est pas aussi simple.

Oui la famille peut être cruelle (pour rebondir aux posts précédents) mais nul n'est à l'abri. Et de plus tous jouent le jeu des apparences et ont des choses dont ils ne sont pas fiers. Seulement eux ils peuvent les cacher, nous quand on est en crise, ça se voit.

bon courage à tous

Bonjour,

Voici un lien qui peut contribuer utilement aux échanges :

http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-troubles-bipolaires-le-role-de-l-entourage--10204.asp?1=1

Bonne journée.

Julien

Bonjour à tous,

Pour ma pars mes proches(mères, frères et sœurs  nièces neveux) habitent à Paris et moi dans le sud, donc quelques contacts téléphonique avec eux mais surtout plus avec ma mère qui vient aussi quelques fois me voir mais se sont des périodes de 8 mois sans la voire, elle seule essaie de s’intéresser un peu à la maladie (elle étais présente aussi pour me garder les enfants lors de mon hospitalisation) elle achète quelques bouquins sur le sujet, mais vu son comportement et son discourt quand on en parle, je sais qu'elle est loin de comprendre se que je ressent malgré tout,( et je ne pas ce qu'elle pense vraiment, j'ai des doutes sur la sincérité de ce qu'elle affirme comprendre) et malgré sa bonne volonté, quand elle viens me voire , son comportement et ce qu'elle dis parfois me met mal à l'aise et me stresse et parfois, je dois prendre un lexomil afin de calmer mon état face à se stresse qu'elle génère en moi. Elle ne se rend pas compte du tout de ma sensibilité à fleur de peau et de mes antennes qui se dressent en réaction de son comportement indélicat, mais je ne lui en veux pas après coup, car elle fais ce qu'elle peux, maladroitement certes, mais sa présence met à 50% bénéfique et puis c'est ma mère!  Pour les frères et sœurs  je ne sais pas du tout ce qu'il en pense et je dois avouer que cela m'est un peu égale, chacun sa route, chacun son chemin... ma vie continue, a cet instant, avec ou sans eux .

J'ai vu l'émission elle est très intéressante en effet!

La famille a un rôle fondamental mais c'est vraiment que parfois il vaut mieux être loin d'elle si elle nous fait trop de mal.

Dans ces cas là on essaie de faire son chemin sans prêter attention aux remarques blessantes.

On peut aussi s'éloigner pour se construire et les choses s'améliorent après quand on va mieux...

Je crois qu'il faut toujours garder espoir que ça s'arrange parce que le lien est important dans notre pathologie, peut importe le temps que ça prend

Entièrement d'accord avec toi Loulaa,

Je pense en revanche qu'il vaut mieux en parlant à un minimum de personnes. Des gens en qui il est possible d'avoir entièrement confiance et qui n'hésitent pas à nous dire lorsqu'on déraille.

Un peu comme les amis ou la famille, on dit toujours qu'on ne peut compter que sur très peu de personnes. Dans notre cas, ça se vérifie d'autant plus.

Concernant la famille, dans mon cas, elle a joué un rôle fondamentale dans mon état de santé mental. L'environnement n'étant pas propice pour obtenir une certaine stabilité émotionnelle. Mais comme tu le disais solotude, une mère on n'en a qu'une, quoiqu'il puisse se passer.

Comme tu le dis loulaa, parfois la famille peut- être toxique au mieux êtres  déjà en tant que bipo mais souvent je m'en aperçois que cela arrive souvent dans les familles ou il n'y a pas de pathologies (enfin...non déclarées).

Surement parce-que je sais que ma famille a jouer un grand rôle à mon état actuel, mais maintenant je n'en veux plus(presque...) à personne, je suis à mon tour parent et ma plus grande bataille est de surtout ne pas refaire inconsciemment  ce que l'on m'as fait...du moins éviter les traumas, j'ai une peur accru de l'abandon et c'est bien pour sa que je me rend disponible et ouverte avec mes enfants, j'essai de faire au mieux que je puisse faire.

Oui, une mère on en qu'une et la famille, celle d'ou l'on viens et celle que l'on creé aussi, donc le hazart à fait que je sois loin de la première afin d'élever ma propre famille et je pense que se n'est pas plus mal comme sa, et comme le dis le proverbe, on ne choisie pas sa famille mais on choisie ses amis. Ceux qui on la chance d'avoir une famille unie et aidante on beaucoup de chance car normalement,  qui d'autre que nos proches peuvent nous comprendre et nous soutenir..... 

ni famille qui comprenne vraiment ni ami

je m'en sors uniquement avec mon mari

ma psy et mon infirmière psy du CMP

et ma volonté (qui parfois me fait défaut)

JE PASSE A LA TELE ------> voir l'article
§§§§§§ GUS / HEDMA ET SENGA PASSENT SUR ------> GULLI §§§§§§
ICI ------> http://senga24-mf.skyrock.com/article_3164392832.html
à bientôt , amitiés , agnès

DATES /
SAMEDI 1ER JUIN 19H20
ET /
DIMANCHE 9 JUIN 19H20

Bonjour à tous et bonne fête à toutes les mamans

Je voudrais apporter ma contribution sur ce fil aussi d'un point de vue de mon expérience en tant que soeur de malade psychique puisque mon frère est schizophrène.

Je sais ce que peux vivre un frère ou une soeur de malade, il y a même une étude qui a été publiée à l'UNAFAM sur le sujet. Chaque personne vit les choses différemment, ça peut être sous forme d'étapes.

Ca peut être l'indifférence (tant qu'on est pas concerné directement, on ne fait aucun effort pour comprendre), l'incrédulité (on se dit que le malade n'est pas malade, il sait très bien ce qu'il fait), la peur de devenir à son tour malade. Dans la grande majorité des cas la maladie psychique fait exploser la cellule familiale d'où une perte de lien. Il y a le proche qui va se positionner comme un parent protecteur, il y a celui qui va aller vivre à l'étranger pour mettre le plus de distances possibles. Dans tous les cas on va avoir besoin de se protéger devant une agressivité/hostilité destructrice, un climat familial conflictuel/dégradé.

Dans tous les cas on ne sort pas indemne si bien que l'ont doit aussi soi-même se reconstruire. Il ne faut pas forcément prendre leurs silences pour du mépris ou de l'indifférence mais plutôt que de l'incompréhension face à l'étrangeté et d'une volonté de se protéger.

Que sa famille soit éloignée géographiquement peut être un atout dans le sens ou peut tirer parti de l'éloignement pour "cultiver" le lien, en montrant uniquement ce que l'on veut montrer et garder pour soi ce que seule une autre personne malade peut comprendre. Les choses ne sont jamais comme on voudrait qu'elles le soient mais garder un contact aussi petit soit-il mais du moment qu'il soit apaisé, courtois est un effort.

Il y a un livre intéressant c'est Susan Forward "Parents toxiques".

Il y a aussi un guide à destination des proches de malade, dès que je met la main dessus, je le met

@senga pas trouvé l'article il faut être abonné

bon courage

loulaa

Super Agnés, je vais tout de suite regarder ton article

Tout à fait d'accord avec toi Loulaa , si le regard des autres est parfois peu flateur , le plus important est je pense le regard que l'on porte sur soi et sur notre maladie mentale , si on arrive à ne plus en avoir honte, le rapport aux autres ne peut que s'amméliorer

Philippe