Bipolarité et vie familiale

Oui j'ai bien l'impression que nous devenons bien à force philosophe loolaa et moi qui suis deja d'un naturel fataliste mais optimiste, je réfléchie pas mal avant de faire des choix personnel et j'essaie de m’épargner le plus possible des personnes toxiques et des situations de stresse tant que je peux. Mais j'aime encore plus aider les autres, quitte parfois à m'oublier et sa c'est moins bon.

Pour ce qui est d'OVS je connais, j'y étais inscrite mais jamais je n'est participé à une sortie, sa me fais drole de rencontrer des gens que je ne connais pas pour faire quelque chose ensemble, j'ai peur de m'y sentir pas à ma place et de partir avant la fin, bref je vais tenter une sortie quand même, on ne sais jamais et puis si je me sent pas je part poliment ;) .

Bonne soirée. 

Solotude, je crois qu'on aide bien autrui, qu'on ne peut le faire efficacement que lorsque ce n'est pas au détriment de soi. Si on crée de la souffrance par notre action, même contre soi-même, l'action devient négative. Aider est pour moi une forme de partage réciproque qui apporte du bien aux deux partis. Je ne crois pas au sacrifice - je ne suis pas Jésus et je ne fais don de ma vie à personne - et celui qui prend égoïstement sans jamais rien donner en retour ne tire aucun bénéfice de son "vol" : le crime ne paie pas ! Je crois que tout marche par échange et qu'il n'existe ni ange ni démon. Donner et recevoir permet de garder stable la balance de notre équilibre.

Aussi, attention au terme et à la notion de philosophie, celle qui me convient ne transforme pas la réalité et ne l'arrange pas pour m'agréer. Je veux juste voir la vérité en face, ce qui peut faire très peur mais qui est toujours la meilleur solution selon moi, qui fait le moins souffrir et donne le plus de bonheur. Se voir tel que l'on est et l'accepter sans se juger, ni concession ni culpabilité. La dramatisation et le jeu du paraître sont dangereux, toxiques pour notre esprit et notre corps. 

Voilà, c'était la minute philosophico-morale du sieur Nono !

Bien à vous, le petit robot

Solotude, sur OVS il y a des sorties exprès pour les parents solo, je sais pas si ça peut aider

Oui je sais loulaa je connais bien, mais bon, je reste septique sur les rencontres organisées avec des gens que l'on connais ni par tchat ni rien c'est sa qui me dérange un  peu, mais je vais tenter, pour voir, on ne sais jamais! 

Merci loulaa 

Oui je comprendMoi je l'ai fait OVS en pleine phase hypomaniaque avant de devenir maman.Je me suis retrouvée à organiser mes propres sorties et bien évidemment je sortais presque tous les jours. J'en garde un bon souvenir, peut-être un peu faussé par mon euphorie.Ce que j'ai aimé, c'est qu'on a pas besoin de dire ce qu'on fait dans la vie, on partage simplement un loisir sans poser des questions à l'autre, je trouve cela très peu discriminatoire et on peut se glisser dans le "groupe" sans crainte d'être jugé.De là à se faire des amis...je pense que si on a des problèmes relationnels cela nous poursuit partout mais c'est quand même sympa de pouvoir se " plugger"à un groupe occasionnellement histoire de se sentir en lien avec la société, surtout si tu fais régulièrement le même genre de sorties tu verras toujours les mêmes têtes, tu t'habitues et voilà que tu fais partie du "groupe". Je trouve que le trouble bipo nous punit en quelque sorte en nous privant de nourriture sociale et ce genre de réseau nous relie au monde extérieur. Enfin, j'ai bcp apprecié que ce soit réellement un site de rencontres amicales, les hommes comme les femmes ne sont pas en recherche d'autre chose, personne ne te drague lourdement.Si je pouvais je referais des sorties OVS mais d'une part je suis trop épuisée depuis la maternité et d'autre part j'ai peur d'être trop stimulée par les sorties, le monde, le bruit, la musique et replonger dans l'hypo. Maintenant je fuis la foule pour préserver mon énergie pour tenir le coup dans mon quotidien. J'ai très peur de me disperser dans tous les sens.En tout cas je peux te conseiller sur les sorties à faire et à ne pas faire si tu veux en mp, vu que j'en ai fais vraiment beaucoup.Bonne soirée Loulaa

Mon compagnon ne comprend pas du tout ma maladie et cela pose des difficultés au quotidien. Ayant un tempérament irritatif, je prends souvent mal des propos qui ne sont pas forcément méchants. Je m'énerve ou pleure pour un rien et il est alors désolé car il sait tout de même que je suis malade.Je lui ai demandé (et il m'a demandé) de rencontrer mon psy mais cela n'a rien apporté car je crois que c'est au dessus de sa compréhension. Il s'agit peut-être aussi d'un manque d'empathie, je ne sais pas comment lui faire comprendre mes "états d'âme". Je suis aussi borderline et je me scarifie souvent quand j'ai une grosse contrariété...ce qui est suivi d'une...engueulade, bref, le pire à faire.

Ma fille a subi également les conséquences de la bipolarité en ce que je n'ai pas toujours eu l'attitude d'une mère "normale". Elle m'a dit clairement qu'elle ne comprendrait jamais ma maladie même si elle l'admet.

j'ai eu aussi à une certaine époque à faire face à une totale incompréhension

mon mari actuel est très réceptif et nous avons même fait une thérapie de couple : super

quand à mes enfants : c'est dur pour eux : ils ferment un peu les yeux mais sont conscients de mes troubles

je te souhaite courage et persévérance

Besoin de crier!!!

L'été dernier, j'ai été hospitalisé 1 mois car j'"étais en période down (je suis bipolaire maniaco-dépressif depuis 10 ans, mais j'accepte un traitement que depuis 1 an). A cette époque, j'y ai rencontré mon compagnon actuel. Il est venu me rendre visite pratiquement tous les jours, alors qu'il avait un emploi du temps surchargé, mais je pense qu'il ne comprenait pas que j'étais bipolaire, il croyait juste à une dépression. Puis en sortant de l’hôpital, je suis revenue vivre dans mon petit appartement que j'ai du quitté précipitamment à cause de non paiements de loyers (phase up trop up) donc mon compagnon m'a offert l’hospitalité en me proposant d’aménager chez lui. J'ai donc accepté son offre, sachant que de toute façon je n'avais pas vraiment le choix. L'ERREUR QUE J'AI PAS FAITE!!!!! le changement de vie + un traitement qui ne convenait pas, je ne subissais que les effets secondaires: prise de poids, bouton sur le visage, perte intensive de cheveux. Pendant, 7 mois ca a été un calvaire, j'ai dénigré mon compagnon, je ne me sentais pas amoureuse de lui, je l'insultait, etc....j'étais en phase down sans vraiment le comprendre (j'ai encore un peu de mal à voir les signes). Au mois de Frévrier de cette année j'ai changé de psychiatre et en est trouvé un autre très très bon, il m'a parlé de XEROQUEL, j'ai mirgré vers ce nouveau traitement et petit à petit je me stabilise. Le problème c'est que même si j'allais beauocup mieux, ces derniers mois, mon compagnon lui n'a rien oublié, il ne se confiait plus, il me disait être en dépression, il pleurait mais me disait qu'il ne savait pas se qu'il avait. Je sais que c'est faux, il n'a pas osé m'en parler. Donc la cohabitation n'était plus possible. Il a alors pris la décision de me demander de partir au mois de mai. A partir du moment ou il a souhaité que je parte, une colère de haine est montée en moi (j'en ai honte encore maintenant). Je l'ai frappé, craché dessus, insulter, je lui en voulait tellement de me laisser. Une fois parti de suis tombée dans une déprime très profonde, j'ai réalisé à quel point je l'aimais. Aujourd'hui, nous sommes de nouveau ensemble, mais tout à l'heure je lui ai envoyé un texto, en lui demandant s'il avait bien compris que j'étais malade, et la fin de sa réponse ne peut pas être plus explicite. Je retranscris la fin de son texto: je préfère laisser ca derrière moi et essayer de voir le bon avec toi. Effectivement, je pense qu'il ne comprend pas. ahahah, ca m'a fait du bien d'écrire ces lignes.

Dslée j'ai trop appuyé sur "envoyer" mon post est publié 2 fois.

Bonjour TatianaTon compagnon t'aime et il sait très bien que ton comportement agressif envers lui n'est pas voulu, même s'il ne le comprend pas. S'il t a accepté avec ce qu'il croit être une simple dépression c'est qu'il est capable de te comprendre et t'accepter avec la bipolarité.Explique lui que la situation que tu as décrit a engendré un stress qui t'a rendu irritable et qui t'a dépassé. Explique lui ce que c'est que le trouble bipolaire, montre lui des brochures, des articles. Dis-lui qu'il ne faut pas qu'il fasse attention aux paroles blessantes, que ton traitement va t'aider à changer, qu'il faudra du temps.