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La sédation jusqu'à la mort plus encadrée et plus critiquée
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Aller au dernier commentaireUtilisateur désinscrit
Nous sommes bien en retard par rapport à d'autres pays. Ceux qui s'y opposent, ils devraient travailler ne serais ce qu'un mois en soins palliatifs et ils changeraient souvent d'avis car lorsque le malade conscient souffrant au dernier stade et qui vous demande de le libérer - qui est face à lui ? souvent les para médicales.
mariebleu
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mariebleu
Dernière activité le 20/05/2020 à 17:00
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@patty33 merci beaucoup de votre réponse rapide. J'y vois bien plus clair maintenant, je vais me préoccuper de mettre tout ça en ordre, pour moi et aussi pour ma mère de 95 ans qui nous dit oralement ce qu'elle souhaite.
Portez-vous le mieux possible, je vous envoie plein de pensées chaleureuses .
Marie-Sylvie
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Marie 🎵
pomme123
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pomme123
Dernière activité le 23/11/2024 à 15:36
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Ami
vieillir malade tous les deux c'est très dur mourir dans la dignité oui et un accompagnement de qualité en soins palliatifs c'est bien ils le font très bien et ils accompagnent la famille aussi, il y a beaucoup de travail à réaliser dans ce domaine ,ça coûte des sous bon courage à vous toutes
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pomme123
arcane
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arcane
Dernière activité le 12/11/2024 à 23:14
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On permet aux animaux de ne pas souffrir en fin de vie mais les humains eux on ne leur permet pas, c'est atroce.
La France est toujours en retard par rapport à ses voisins européens, c'est dû probablement à des raisons politiques de nos chers politiciens et ces raisons n'ont rien à voir avec le désir des français qui souhaitent que cette législation change, car oui on a la droit de choisir sa propre mort.
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Hélène Godé
claude2
claude2
Dernière activité le 31/10/2024 à 11:39
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Ami
Sujet extrêment difficile. Personne ne devrait devoir subir des souffrances insupportables. Tout l’arsenal medical disponible pour y mettre fin devrait être utilisé, y compris la sédation profonde même si ultimement cette médication devait conduire à la mort plus rapidement.
claude
phanie5060
phanie5060
Dernière activité le 15/10/2024 à 21:14
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Ami
puisque tout est fait pour que les femmes donnent naissance à leur bébé ( césarienne accouchement provoqué etc ) pourquoi ne pas laisser les personnes mourir plutôt que de les voir souffrir inutilement personnellement si je souffre je préfère que l on mette fin à ces souffrances puisqu'au bout il y a la mort, alors souffrir cela sert à quoi!!!!!
kristian
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kristian
Dernière activité le 28/06/2021 à 23:47
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Ami
Le gros problème, c'est la gestion de la fin de vie. On devrait avoir le droit de décider de notre fin quand la vie devient source de souffrances. Ma maman décédée en 2012 à 90 ans et que j'ai accompagnée de mon mieux, me demandait de l'aider à partir car la vie ne présentait plus aucun intérêt pour elle. Je me suis retrouvée bien démunie. La fin de mon papa décédé en 1982 à 71 ans dans d'atroces souffrances provoquées par un AVC qui avait paralysé le système respiratoire m'a profondément marquée. Pour ma part, j'ai déjà prévenu mes proches que je voulais partir dignement et sans souffrances inutiles. Reste plus qu'à rédiger mes dernières volontés ... Promis, je m'y mets dès aujourd'hui.
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Kristian
Utilisateur désinscrit
Kristian je vous souhaite qu'on respecte vos dernières volontés mais malheureusement c'est la loi votée qui sera respectée et elle ne va pas dans le sens du respect de la volonté de la personne concernée. C'est pourquoi les gens qui ont les moyens vont mourir en Suisse ou en Belgique, ou encore en Hollande.
Oui les politiques trainent des pieds malgré que la volonté populaire est à prés de 85% peut-être plus pour la sédation profonde avec euthanasie qui signifie "bonne mort" en Grec...
C'est à l'image de tout dans ce pays ou l'on ne prend pas les décisions qu'impose le bon sens et ou on ne respecte pas la volonté du peuple. Quand on se rapproche de sa mort et qu'en plus on est atteint physiquement, quel flip ! Ça ne nous tranquillise pas de ne pas savoir comment ça va finir et qu'à un moment on ne pourra rien faire d'autre que subir, souffrir et attendre la délivrance, alors oui au progrès pour le confort mais pas pour la souffrance et ceci n'a rien à voir avec aucune croyance ou religion, c'est une question d'humanité bon sang, on ne laisse pas son animal souffrir et on laisse agoniser des gens pendant des semaines, ou est l'humanité ???
Après que ceux qui désire souffrir, souffrent mais qu'ils laissent les autres choisir. Cela s'appelle la liberté et elle est un des trois mots inscrits constitutionnellement.
pomme123
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pomme123
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Ami
mourir dans la dignité j'ai signé une pétition sur change.org ,chacun reçoit la souffrance différemment ,certains résistent plus que d'autres et inversement c'est un problème culturel et d'éducation à la base , le patient à droit à être entendu, écouté ,calmé ,délivré de ses angoisses aussi ,il y a des médications de la douleur il y a des consultations anti douleur, il y a des centres de soins palliatifs, conçus pour les fins de vie où il y a des intervenants performants où la douleur est prise en compte (médecins psychologues ,associations ,accueil des famille )je vieillis aussi et cela m'inquiète aussi, je perds mon autonomie ,et solitude et dans ma tête cela se bouscule, les enfants sont loin, bien sur on y pense
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pomme123
Utilisateur désinscrit
bonjour à tous,moi,apres +41 ans de dialyse!j'ai decidé de remplir mes directives anticipées de fin de vie en debut d'année,ma santé declinant(arthrose generalisés,la dialyse,ça conserve,ms ça use!),donné un exemplaire à mon medecin traitant et un exemplaire à ma soeur;c'est mieux de le faire et de le faire tant qu'on a encore sa tete,ds mon centre de dialyse,seules 5 à 10% des patients l'ont fait!au moins,mon medecin et ma famille connaissent mes dernieres volontés et cela evite qu'ils doivent en prendre la responsabilité ou de continuer la dialyse si je deviens une"plante verte"sans cerveau!
autre chose,certains centres veulent vs faire signer des consentements unilatérals pour votre traitement,ne le signez pas!c'est illégal// loi de 2002 sur les droits des patients et // certaines chartres sur les patients dialysés redigées par certains centres;ainsi si vs ne signez pas,votre medecin doit avoir votre accord pour tout changement de votre traitements(aiguilles,temps de dialyse,horaires,vitesse de pompe,consultations et examens divers)sinon vs pouvez le poursuivre pour harcelement moral,abus de pouvoir et de faiblesse sur personne vulnérable!ces textes sont illégaux//droits des patients!bon à savoir!le seul papier qu'un medecin peut vs faire signer,c'est une decharge si vs refusez une prescrption qu'il vs conseille et que vs n'acceptez pas!
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Louise
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Louise
Animatrice de communauté
Dernière activité le 06/10/2020 à 12:05
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Ami
Encadrer strictement le protocole pour endormir jusqu'à la mort les malades incurables en très grande souffrance : à peine publiées, les recommandations sont déjà contestées, notamment par les partisans de l'euthanasie.
Ces recommandations ont été publiées jeudi par la Haute Autorité de santé (HAS), autorité indépendante qui définit les bonnes pratiques. Mais certains les jugent trop détaillées pour être applicables. La loi Claeys-Leonetti de 2016 avait formalisé le droit à la "sédation profonde et continue". Elle dit que ce traitement provoque "une altération de la conscience maintenue jusqu'au décès, associée à une analgésie et à l'arrêt de l'ensemble des traitements de maintien en vie". Aux patients dans un état désespéré et douloureux, et à leur médecin, le législateur donnait une issue : être sous sédatifs "jusqu'au décès dû à l'évolution naturelle de la maladie", explique la Haute Autorité de santé.
La France interdit l'euthanasie et le suicide assisté, contrairement à trois de ses voisins, Belgique, Luxembourg et Suisse. Le gouvernement d'Emmanuel Macron semble, comme ses prédécesseurs, vouloir en rester là. Même si la fin de vie fait partie des sujets débattus aux États généraux de la bioéthique qu'il a lancés en janvier.
Les médecins pas demandeurs
Pour les partisans de l'euthanasie, la HAS va dans le mauvais sens. "On a eu trois lois sur la fin de vie, en 2005, 2010 et 2016, toujours plus restrictives. Aucune n'a mis fin à un débat qui dure depuis l'affaire Vincent Humbert, et toutes étaient à contre-courant de ce qu'attendent les Français", estime le président de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité,
Jean-Luc Romero. Vincent Humbert est un jeune homme devenu tétraplégique après un accident à 19 ans en 2000, qui réclamait le droit de mourir et avait été euthanasié par sa mère en 2003.
"Les recommandations sont le fait de mandarins, déconnectés d'une certaine réalité. Ils ne font que reprendre la loi en l'exagérant encore", a accusé M. Romero. La HAS souligne la différence entre la sédation profonde, qui aboutit à la mort dans un délai indéterminé, et des actes destinés à la provoquer immédiatement.
Et cette autorité, qui établit les "recommandations de bonnes pratiques" pour les professionnels de santé, précise dans quels cas et comment administrer l'ultime traitement. Les praticiens n'étaient pas forcément demandeurs, d'après Jean-Paul Hamon, président de la Fédération des médecins de France. "Moins on encadrera ces fins de vie, moins on légifèrera, plus ce sera simple à prendre en charge, déclare-t-il. En tant que généraliste installé depuis 45 ans, qui comme tous les autres, ai dû gérer des fins de vie, je vais le dire franchement: face à un patient sur le point de mourir, je ne regarderai jamais un protocole sur la fin de vie."
Un hypnotique sédatif
La HAS distingue deux possibilités: le patient peut encore exprimer sa volonté, ou ne le peut plus. Dans la première hypothèse, la sédation profonde et continue peut s'envisager si un patient "présente une souffrance réfractaire aux traitements", ou "s'il décide d'arrêter un traitement et que cette décision [...] est susceptible d'entraîner une souffrance insupportable". Chez une personne qui ne peut exprimer sa volonté, la sédation est envisageable "si à l'issue d'une procédure collégiale, le médecin arrête un traitement de maintien en vie au titre du refus de l'obstination déraisonnable". "Le médecin en charge du patient prend seul la décision de réaliser ou non la sédation", à l'issue d'une "concertation" obligatoire avec "tous les professionnels impliqués", recommande la HAS.
Cette manière de soulager la douleur concerne uniquement les patients dont "le pronostic vital est engagé à court terme", à savoir si le décès est "attendu dans les quelques heures ou quelques jours qui viennent". Le médicament "le plus utilisé" est le midazolam, un puissant hypnotique sédatif, "en privilégiant la voie intraveineuse", indique la HAS. Elle ne conseille les opioïdes que comme complément.
(AFP)
Et vous, quel est votre position sur la fin de vie ?